Sortie de Debian 11.6 Bullseye : quoi de neuf ?

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La version 11 de Debian est sortie en août 2021. La liste des nouveautés de Debian 11 Bullseye était costaude. La 6e révision du système d’exploitation vient de sortir pour cette rentrée. Que retenir de Debian 11.6 ?

La sixième mise à jour officielle, la version Debian 11.6, a été lancée ce 17 décembre 2022.

Debian : de quoi parle-t-on ?

Debian est une distribution GNU/Linux faite de logiciels libres et au code source ouvert. Elle est gratuite et 100% libre.

Debian dispose d’une vaste prise en charge matérielle. C’est en outre la base de nombreuses autres distributions dont Ubuntu, Knoppix, PureOS, SteamOS ou Tails.

Debian 11.6 : les nouveautés

Debian 11.6 est une version de maintenance publiée le 17 décembre 2022, autour du noyau 5.10.158-rt77, comprenant 78 mises à jour de sécurité et 69 corrections de bugs.

 » Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable. Les annonces de sécurité ont déjà été publiées séparément. »

La liste des changements et des nouveautés est publiée en ligne.

Télécharger et installer Debian 11.6

Il est possible de télécharger et installer manuellement Debian 11.6 en suivant les instructions d’installation depuis cette page.

Tester Debian 11.6

Si vous voulez simplement essayer Debian 11.6 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes pour amd64 et i386 qui exécutent le système d’exploitation complet sans installation.

Mettre à jour Debian 11.6

La mise à niveau vers Debian 11.6 depuis Debian 10 ou Debian 11 est gérée automatiquement par l’outil de gestion de paquets APT.

Quelles architectures supportées ?

Debian 11.6 gère neuf architectures : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste.

Les instructions d’installation, ainsi que les fichiers téléchargeables, sont disponibles pour chacune des architectures depuis cette page.

Quelle sera la prochaine version de Debian ?

La prochaine version de Debian sera Debian 12 Bookworm. Le gel du code devrait intervenir en janvier 2023. Suivra ensuite un cycle de versions alpha puis bêta.

La version finale de Debian 12 devrait sortir pour l’été 2023 (juillet ou août).

Source toolinux.com

Le navigateur privé Tor en version 12.0

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La nouvelle version, qui succède à Tor 11, met à jour Tor Browser avec Firefox Extended Support Release 102. Le navigateur privé est en outre utilisé par la distribution Linux Tails. Voici les nouveautés.

Le nouveau Tor Browser 12 est disponible depuis le 7 décembre 2022 pour Linux, Windows et macOS, mais aussi en version Android. Il a été annoncé sur le blog officiel. Voici tout ce qui a changé

C’est quoi Tor ?

Tor est un réseau décentralisé permettant d’anonymiser l’origine des connexions.

Le projet Tor développe un navigateur Web basé sur Firefox. Il s’agit de Tor Browser, un logiciel libre sous licence BSD révisée.

Le navigateur est également présent dans la dernière version de la distribution sécurisée Tails, dont nous vous parlons ici.

Tor Browser 12.0 nouveautés

La nouvelle version de Tor a été lancée ce 7 décembre.

Une fois de plus, la nouvelle version est l’occasion de mettre à jour Tor Browser avec la dernière version de support étendu de Firefox. Dans le cadre de ce processus, tout ce qui pourrait entrer en conflit avec les principes stricts de confidentialité et de sécurité de Tor Browser a été soigneusement désactivé.

Tor Browser pour Windows, macOS et Linux est maintenant vraiment multi-local, ce qui signifie que toutes les langues supportées sont maintenant incluses dans un seul pack. Vous pourrez ainsi changer de langue d’affichage sans aucun téléchargement supplémentaire.

Pour les utilisateurs macOS, Tor 12 est désormais disponible pour les architectures x86 et pour les puces Apple Silicon (M1, M2).

Autres nouveautés :

Mise à jour des traductions
Tor en version 0.4.7.12
Go 1.19.3
HTTPS-Only par défaut pour Android
Android : GeckoView 102.5.0esr
Priorité aux sites .onion pour Android
OpenSSL 1.1.1s
NoScript 11.4.13
zlib 1.2.13

Vous pouvez consulter le « changelog » officiel via cette page.

Télécharger Tor Browser 12.0

Pour télécharger Tor Browser, rendez-vous sur cette page. Les versions Linux, Windows et macOS y sont proposées, ainsi que l’édition Android.

Site officiel (en français)

Puis-je utiliser Tor sur un iPhone ou un iPad ?

Oui, la réponse se trouve sur le site officiel du projet :

« Nous recommandons une appli pour iOS appelée Navigateur Onion, qui est à code source ouvert, utilise le routage de Tor et développée par quelqu’un qui collabore étroitement avec le Projet Tor. Cependant, Apple exige que sur iOS, les navigateurs utilisent quelque chose appelé « Webkit » qui empêche au Navigateur Onion de proposer la même protection de la confidentialité et des données personnelles que le Navigateur Tor. »

Où est Onion v2 ?

Tor 11 a mis fin aux services v2 onion. Depuis la mise à jour de Tor 0.4.6.8, les services v2 ne sont plus accessibles dans le navigateur Tor.

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Mageia 9.0 : les images alpha sont disponibles

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Alors que la dernière version stable, Mageia 8, est sortie au printemps dernier, un nouveau chantier vient de démarrer fin novembre, le développement de Mageia 9. Il passe en alpha.

Les premières images de test de Mageia 9 sont disponibles pour les utilisateurs-testeurs. Objectif de cet appel : contribuer au développement vers une version finale stable de Mageia 9.

Quoi de neuf ?

Le Centre de contrôle ajoute désormais une nouvelle fonctionnalité qui permettra de supprimer les anciens noyaux. Cette fonction sera automatisée par défaut dans Mageia 9, mais l’utilisateur pourra également la configurer et l’exécuter manuellement. Il y a également des améliorations dans les temps de démarrage avec la mise à jour de Plasma vers 5.25 et Systemd.

Parmi les éléments clés, on trouve :

Noyau Linux 6.0.5
glib – 2.36
gcc – 12.2.1
rpm – 4.18.0
Chromium – 106
Firefox ESR – 102.5
LibreOffice – 7.4.2
Plasma – 5.25.9
GNOME 43.1
Xfce 4.17
LXQt 1.2.0

Téléchargement

Les images ISO disponibles sont les mêmes que dans Mageia 8, avec des supports d’installation pour les systèmes 32 et 64 bits, des images pour le mode autonome (Live) 64 bits pour Plasma, GNOME et Xfce, ainsi qu’une image 32 bits pour Xfce.

Quand sort Mageia 9 ?

Mageia 9 devrait sortir au printemps 2023.

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Quelle part de marché pour Linux dans le monde ? Les derniers chiffres

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Linux occupe aujourd’hui 2,77% du marché des systèmes d’exploitation de bureau, bond de 0,6% en un an. Android continue de dominer le mobile, mais pas les tablettes. Voici les derniers chiffres dont nous disposons.


Nous savons, grâce à Statcounter, quels sont les systèmes d’exploitation les plus répandus, à la fois sur les ordinateurs, les mobiles et les tablettes. Voici les derniers chiffres (novembre 2022).

Sur ordinateur

Pour le marché des ordinateurs, Windows continue de dominer le marché mondial avec 75,09% des ordinateurs de bureau ou portables. C’est un léger recul. En novembre 2021, le système d’exploitation de Microsoft était crédité de 75,18%. Son plus proche concurrent s’appelle macOS avec 15,7% de parts de marché. C’est moins bien que les 15,89% de l’an dernier.

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Bluestar est la distribution idéale pour découvrir Arch Linux

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Bluestar Linux est une nouvelle distribution basée sur Arch qui conviendra aux utilisateurs et utilisatrices de tous niveaux.

Arch Linux est connu pour être l’un des sytèmes d’exploitation (OS) les plus compliquées du marché. Bien que n’atteignant pas le niveau de difficulté de Gentoo, Arch pose de nombreux défis à celles et ceux qui découvrent le monde de Linux.

Cependant, plusieurs développeurs de la communauté Linux ont pensé bon de rendre la distribution plus conviviale. Depuis, il y a eu de nombreux fork d’Arch visant à rendre la distribution accessible à de plus en plus d’internautes.

L’un de ces fork s’appelle Bluestar Linux et rend Arch simple et agréable à utiliser.

Télécharger BlueStar Linux sur SourceForge

L’expérience logicielle

L’objectif de Bluestar Linux est de créer un OS avec un large éventail de fonctionnalités et une grande facilité d’utilisation, sans pour autant sacrifier le design. Il existe trois versions différentes de Bluestar Linux :

  • Bureau : pour une utilisation basique du bureau ;
  • Deskpro : pour une utilisation plus avancée du bureau ;
  • Développeur : adapté aux développeurs.

Bluestar Linux utilise l’environnement de bureau KDE et, selon la version que vous choisissez, il peut s’agir d’un bureau KDE de base ou d’une version plus avancée. Par exemple, sur l’installation Deskpro que j’ai testée, le bureau KDE comprend un tableau de bord (un Konky) montrant l’utilisation du système, ainsi qu’un widget météo, des icônes de bureau pour des dossiers spécifiques et un dock de type Panthéon en bas de l’écran.

Il y a une partie assez spécifique du bureau Deskpro que les utilisateurs ne comprendront peut-être pas tout de suite. Si vous examinez le dock en bas de l’écran, vous remarquerez qu’il n’y a pas de menu pour les applications.

Sans menu, comment ouvrir les applications que vous voulez utiliser (et qui ne sont pas déjà ajoutées au dock) ? Si vous placez votre curseur au centre de la partie supérieure de votre écran (juste au bord), vous verrez une lueur bleutée. Continuez à déplacer votre curseur vers le haut et un autre dock apparaîtra. Sur le bord gauche du nouveau dock, vous verrez le menu des applications.

Un mode un peu trop sombre

Il y a quelque chose que je n’ai jamais vraiment compris : la tendance des modes sombres. Oui, c’est une question de goût, alors ce n’est pas parce que je préfère le mode clair que c’est le meilleur choix. Mais le mode sombre de Bluestar Linux est déroutant. L’affichage d’une page blanche contre ce thème presque entièrement noir amène un contraste qui peut rendre votre travail difficile. Discerner les icônes de la barre d’outils peut également être compliqué.

Heureusement, pour se passer du mode sombre, il suffit d’ouvrir les Paramètres système, puis d’aller dans Apparence. Localisez un thème qui correspond mieux à vos goûts et, lorsque vous y êtes invité, cliquez sur Appliquer. Vous pouvez maintenant fermer l’application Paramètres système et profiter de ce mode plus clair.

Mises à jour et installation de logiciels

Les mises à jour du système sont facilement accessibles via le dock supérieur caché. Si vous révélez ce dock, vous verrez un A bleu. Cliquez dessus pour ouvrir la fenêtre de notification des mises à jour, qui comprendra un bouton Mettre à jour le système. Cliquez sur ce bouton pour ouvrir l’outil de mise à jour Kalu. Cliquez sur Mettre à jour le système et les mises à jour commenceront.

C’est lors de l’installation d’un nouveau logiciel que j’ai rencontré mon premier problème. L’outil graphique d’Arch Linux pour installer des logiciels est Octopi. Le logiciel se trouve dans le menu Application > Systèmes > Octopi. Mais l’application pour installer des applications ne démarrait pas. Lorsque j’ai essayé d’exécuter Octopi à partir de la ligne de commande, j’ai reçu une erreur.

Jusqu’à ce que ce bug soit corrigé par le biais d’une mise à jour du système, la seule façon d’installer des applications est de passer par la ligne de commande. Par exemple, si vous voulez installer l’outil de montage audio Audacity, vous devez lancer la commande :

sudo pacman – Sy audacity

Tant que ce bug n’est pas résolu, difficile de recommander Bluestar Linux si vous n’êtes pas à l’aise avec l’écriture de lignes de commande. Je pense cependant que le problème sera bientôt résolu, donc même si vous avez installé une version de Bluestar qui contient ce bug, le problème aura sans doute disparu dans une mise à jour ou deux.

Performances

Au-delà du problème d’Octopi, je trouve Bluestar Linux très performant. Non seulement les applications s’ouvrent rapidement, mais je peux aussi utiliser le navigateur Firefox avec de nombreux onglets ouverts et travailler avec d’autres applications installées sans que le système d’exploitation ne bronche.

De même, je n’ai pas rencontré le moindre problème de stabilité. Bluestar Linux est aussi fiable qu’il est performant, même avec des animations poussées.

A qui est destiné Bluestar ?

Bluestar Linux n’est peut-être pas parfaite, mais c’est une distribution très solide dans le monde Linux. Cet OS est une excellente option pour toutes celles et ceux qui aiment l’idée de combiner les caractéristiques d’Arch Linux avec la convivialité de Kubuntu ou KDE Neon. Même avec le problème d’Octopi, j’ai trouvé que Bluestar Linux était un vrai bijou. Que vous soyez novice en matière de Linux ou que vous ayez déjà fait le tour de l’open source une fois ou deux, je suis convaincu que Bluestar fera un excellent système d’exploitation de bureau pour à peu près tout le monde.

N’oubliez pas que si vous rencontrez le même problème avec Octopi, surveillez les mises à jour quotidiennes et espérez que les développeurs résoudront le problème.

Source : zdnet.com

Ubuntu Touch OTA-24 disponible pour smartphones et tablettes

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Une nouvelle mise à jour du système d’exploitation Ubuntu Touch, à destination des terminaux tactiles, est disponible depuis le 25 novembre 2022. Sur quels modèles ? Quoi de neuf dans Ubuntu Touch 0TA-24 ? Tous les détails.


Accéder directement : C’est quoi Ubuntu Touch ?
Ubuntu Touch OTA-24
Smartphones compatibles (et tablettes)
Installation Ubuntu Touch
Applications et App Store

C’est quoi Ubuntu Touch ?

Ubuntu Touch est une version mobile du système d’exploitation Ubuntu pour les appareils mobiles.

Histoire

La première version smartphone a été dévoilée le 2 janvier 2013. Le projet Ubuntu Phone de Canonical a rapidement été arrêté. Une partie des développeurs de la communauté Ubuntu Touch décide de créer une fondation à but non lucratif basée en Allemagne, UBPorts.

Applications de base

Ubuntu Touch est livré préinstallé avec un ensemble d’applications de base aux côtés des fonctionnalités principales du smartphone. Ubuntu Touch est fourni avec des applications comme Navigation (OpenStreetMap), Dekko (e-mail) ou encore InstantFX (montage photo). On peut télécharger des applications supplémentaires via un app store libre.

Usage

Le système d’exploitation est adapté pour fonctionner naturellement dans un environnement mobile à écran tactile, mais il est également capable de fonctionner comme un ordinateur de bureau en mode desktop, comme on peut le voir ci-dessous.

Pour cela, il suffit de le connecter à des périphériques comme une souris, un écran et un clavier. C’est le principe de convergence d’Ubuntu Touch.

Ubuntu Touch OTA-24 : quoi de neuf ?

Comme on peut le lire sur le blog officiel, les nouveautés d’Ubuntu Touch 24 sont nombreuses :

Déverrouillage simplifié par empreinte digitale
Support initial des gestes avec double-tap pour réveiller certains appareils
Gestion du schéma URL sms :// pour ouvrir l’application de messagerie
Aethercast : support 1080p
Les boutons médias des casques fonctionnent pour la plupart des appareils
Amélioration des performances de la plateforme Mir-Android

C’est la dernière mise à jour basée sur Ubuntu 16.04. La prochaine OTA-25 sera principalement constituée de corrections de sécurité et de mises à jour de support à long terme pour xenial. « La base d’Ubuntu 20.04 (focal) a progressé assez loin et nous préparons donc tout pour le passage », annoncent les développeurs.

Sur quels appareils puis-je installer Ubuntu Touch ?

La liste officielle des téléphones et tablettes compatibles est la suivante.

Asus Zenfone Max Pro M1
BQ E4.5 Ubuntu Edition
BQ E5 HD Ubuntu Edition
BQ M10 (F)HD Ubuntu Edition
BQ U Plus
Cosmo Communicator
F(x)tec Pro1
Fairphone 2
Fairphone 3
Google Pixel 2 and 2 XL
Google Pixel 3a and 3a XL
Nexus 6P
LG Nexus 4
LG Nexus 5
Meizu MX4 Ubuntu Edition
Meizu Pro 5 Ubuntu Edition
Nexus 7 2013 (Wi-Fi et 4G)
OnePlus One
OnePlus 2
OnePlus 3 and 3T
Oneplus 5 and 5T
OnePlus 6 and 6T
Samsung Galaxy Note 4 (910F, 910P, 910T)
Samsung Galaxy S3 Neo+ (GT-I9301I)
Sony Xperia X
Sony Xperia X Compact
Sony Xperia X Performance
Sony Xperia XZ
Sony Xperia Z4 Tablet (4G/LTE et Wi-fi)
Vollaphone et Vollaphone X
Xiaomi Mi A2
Xiaomi Mi A3
Xiaomi Mi MIX 3
Xiaomi Poco F1
Xiaomi Poco M2 Pro
Xiaomi Redmi 3s/3x/3sp (land)
Xiaomi Redmi 4X
Xiaomi Redmi 7
Xiaomi Redmi Note 7 et 7 Pro
Xiaomi Redmi 9 and 9 Prime
Xiaomi Redmi Note 9, 9 Pro, 9 Pro Max et 9S

Le PinePhone et le PineTab Pine64 sont mis à jour indépendamment du reste de ces appareils. Attention, le canal stable pour le PinePhone et le PineTab ne recevra pas de mise à jour étiquetée « OTA-24 ».

On remarquera que la plupart des modèles sont plus anciens, d’où l’importance d’une gestion optimisée de la mémoire.

Où trouver des applications pour Ubuntu Touch ?

Outre les applications officielles de base, il est possible de télécharger des applications pour Ubuntu Touch depuis l’Open Store, qui est une boutique en ligne de logiciels libres et open source pour le système d’exploitation mobile. On y trouve même un navigateur Tor (Onion Browser) ou encore Deezer.

Comment installer Ubuntu Touch ?

Vous pouvez utiliser n’importe quel ordinateur : l’application est disponible pour Windows, Linux et macOS depuis cette page. Pour Linux, l’outil pour installer Ubuntu Touch est disponible aux formats Snap, deb et AppImage.

Contrairement à certains systèmes d’exploitation Android, l’installateur UBports officiel permet de simplifier la procédure. Il faudra toutefois disposer d’un terminal débloqué pour installer Ubuntu Touch.

Source toolinux.com

La distributions Linux privée Tails passe en version 5.7

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.7, cette fois sans retard et avec un nettoyeur de métadonnées. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.7, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.7 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.8 et tor en version 0.4.7.11. La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149.

L’une des nouveautés les plus visibles est l’ajout du Metadata Cleaner, un nouvel outil pour nettoyer les métadonnées de vos fichiers. Metadata Cleaner présente une interface graphique simplifiée pour supprimer les métadonnées. L’application fonctionne sur les mêmes formats de fichiers et est aussi sûre que MAT, car Metadata Cleaner utilise également MAT en arrière-plan pour effectuer le nettoyage proprement dit.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.8 et sortira le 20 décembre 2022.

Comment installer Tails 5.7 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Source toolinux.com

Voici à quoi va ressembler Thunderbird en 2023

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On sait, depuis le mois de juin dernier, que Thunderbird va arriver en 2023 sur Android grâce à un partenariat noué avec K-9 Mail, qui changera de nom pour l’occasion. L’autre grand chantier en cours concerne l’interface de l’application de bureau. Elle va subir un sérieux ravalement de façade dans les mois à venir.

En 2023, Thunderbird entend clairement se réinvente avec la version « Supernova« . Celle-ci vient d’être dévoilée par les développeurs sur le blog de l’application open source, capable de gérer les courriels, les rendez-vous et le carnet d’adresse d’un utilisateur.

Les nouveautés

On remarque une interface solidement modernisée (il est temps), notamment au niveau des vues et de la gestion des rendez-vous. Les boîtes de dialogue, les fenêtres contextuelles, les info-bulles et tous les autres éléments du calendrier sont également remaniés.

On annonce également une nouveauté très importante, la disponibilité de Firefox Sync pour synchroniser les informations entre différentes instances, en utilisant le compte Firefox déjà disponible pour le navigateur web.

Quand la nouvelle interface sera-t-elle disponible pour Thunderbird ?

Pas de date de sortie fixe à ce stade, mais une supposition. Le tout nouveau Thunderbird arriverait vers le mois de juillet à l’occasion de la sortie de la version 115, ce qui laisse un peu plus de 6 mois à la communauté pour peaufiner ce qui est actuellement une « Preview », non adaptée à un usage en production.

Source toolinux.com

Le Chapril recherche des « animsys » bénévoles

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Le site chapril.org est la contribution de l’April au collectif [CHATONS](https://www.chatons.org/manifeste). Les services Chapril, gérés par des bénévoles et gratuitement mis à disposition, sont exclusivement basés sur des logiciels libres.

Être bénévole animsys consiste à prendre en charge un ou plusieurs des services mis à disposition par le Chapril.

Cela signifie principalement 3 choses :

assurer le bon fonctionnement du service (supervision, application des mises à jour, sauvegardes, …)

assurer le support, par email essentiellement

assurer la modération (lutte anti-spam si nécessaire)

Inutile d’avoir une grande expertise en administration système pour nous rejoindre.

Vous apprendrez en faisant/vous exerçant/pratiquant, avec les autres membres de l’équipe.

Aujourd’hui, nous avons trois services en particulier pour lesquels nous manquons d’animsys :

valise (basé sur Nextcloud)

visio (basé sur Jitsi-meet)

mobilizon (basé sur le logiciel du même nom)

Si l’un de ces services vous tient à cœur, n’attendez pas, contactez-nous, de préférence par courriel à l’adresse animsys@chapril.org.

Si un autre service, proposé ou non par le Chapril, vous intéresse, contactez-nous aussi.

 Prochaine réunion 6 décembre à 21h00 sur https://visio.chapril.org/animsyschapril

Source chapril.org

La plus privée des distributions Linux, Tails, passe en version 5.6

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Le système d’exploitation GNU/Linux Tails, popularisé par Edward Snowden, poursuit sa passionnante évolution avec la sortie d’une édition corrigée, Tails 5.6, publiée quelques jours après la (très en retard) 5.5. Voici les nouveautés de cette édition toute fraîche.

Le projet Tails a diffusé Tails 5.6, la dernière version de la distribution sécuritaire, toujours basée sur Debian 11 (Bullseye). La mise à jour est fortement recommandée et arrive quelques jours après l’édition 5.5, qui avait accusé pas mal de retard sur le planning initial.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 5.6 : les nouveautés

La nouvelle version de Tails propose les changements et corrections suivants :

Le navigateur Tor Browser passe en version 11.5.6 (la version 11.5.5 a été amputée d’un sérieux problème de sécurité depuis l’édition 11.5.5).

La distribution est articulée autour du noyau Linux 5.10.149 ce qui doit améliorer le support de périphériques récents (graphismes, Wi-Fi).

Un problème important est corrigé ! Lorsqu’une mise à jour manuelle est nécessaire, Tails pointe désormais toujours vers les notes de publication de la dernière version, au lieu de pointer parfois vers une version obsolète.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

Quelle sera la prochaine version de Tails ?

La prochaine mise à jour sera Tails 5.7 et sortira le 22 novembre 2022.

Comment installer Tails 5.6 sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Où trouver une clé USB avec Tor ?

Cette clé USB vendue pour 19,99€environ propose 3 distributions Linux sécurisées : Tails, Kali & BackBox Linux sur un support USB de 16 Go.

Les 3 OS peuvent être démarrés en mode Live directement depuis la clé USB, ce qui permettra de les tester ou de les utiliser sans interférer avec les fichiers sur votre ordinateur.

Source toolinux.com

Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres

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Priorité au Logiciel Libre! Je soutiens l'April.


Laurent Costy, administrateur de l’April et co-animateur du goupre de travail Libre Association, a publié dans « Linux Pratique n°84 » une tribune intitulée « Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres ? ». La tribune est désormais disponible au format PDF et au format ODT et ci-dessous :

 

Pourquoi les associations doivent faire l’effort d’utiliser le plus grand nombre possible de logiciels libres ?

 

 

 

Quelques données sur les associations

 

D’une manière générale

 

Avant d’aborder la question du lien entre associations en France et logiciels libres, il est important de mesurer ce que représentent les associations en France pour mieux mesurer le potentiel de migration vers le libre qui existe et les clés pour le favoriser. Les quelques chiffres repris ci-après sont issus de « l’instantané »1 produit pour le mouvement associatif, qui est en quelque sorte la structure la plus importante en terme de représentation des associations en France. Ainsi, le nombre d’associations avoisinait2 en mars 2012, le nombre d’1,3 million. Il est estimé que cela représente 23 millions d’adhérents et 16 millions de bénévoles. Par ailleurs, fait important qu’il nous faut considérer pour cette tribune car influençant la manière d’approcher les associations pour les inciter à adopter plus massivement le logiciel libre : plus de 85 % d’entre elles n’ont pas de salariés. Pour les structures exclusivement bénévoles, l’approche individuelle ou grand public menée par de nombreux GULL3 sur les territoires ou par les associations nationales telle l’April4, est donc une action essentielle qui contribue à l’adoption de logiciels libres dans les associations. Enfin, pour terminer avec le panorama, on notera que :

 

« La multiplication très rapide des collectifs, coordinations, comités et l’explosion des réseaux sociaux qui peuvent être considérés comme des associations de fait vont très vite conduire à reconsidérer cette évaluation qui est fondée pour l’essentiel sur le nombre d’associations repérées comme telles dans les guides communaux. »5

 

Les associations d’éducation populaire, une classe d’associations particulière

 

Il existe une classe d’associations sans doute plus sensible que les autres à la migration vers les logiciels libres : les associations de jeunesse et d’éducation populaires. En effet, les valeurs que ces associations portent et défendent convergent avec celles mises en avant par les libristes. Il reste difficile de définir6 en une phrase ce qu’est l’éducation populaire7 mais les logiques de partage, la formation tout au long de la vie, l’entraide, la coopération et la capacité à rendre les citoyens acteurs, sont quelques valeurs convergentes. Le nombre de ces associations se revendiquant de l’éducation populaire serait de l’ordre de 430 000 (soit 49 % du nombre total d’associations en France) selon les chiffres communiqués par le CNAJEP8.

 

Pourquoi les associations doivent poursuivre leurs efforts de migration vers les logiciels libres ?

 

C’est une manière pour elles d’agir et de transformer, par leurs choix et leurs actions de migration, une informatique propriétaire devenue folle et imposant désormais son monopole au mépris des usagers. Que l’on soit pour ou contre les logiques de marché, l’excès est condamnable et doit être combattu : les systèmes de rentes instaurées par exemple par les licences et les antifonctionnalités qui en découlent, sont néfastes pour la libre circulation de l’information et l’émancipation du citoyen. Ceci étant, une migration, qu’elle soit partielle ou totale, demande un effort et il est systématiquement chronophage que de vouloir s’affranchir de systèmes auxquels chacun s’est habitué ! Bref, de l’énergie est nécessaire mais l’effort est aussi une valeur de l’éducation populaire !

 

Il y a donc une prise de conscience nécessaire, un réel besoin de considérer enfin la question de la préférence systématique aux logiciels libres comme une réelle question politique au sein des associations et éviter de reléguer cela sans cesse à une unique problématique technique. Oui, faire l’effort, à chaque fois que cela est possible pour une association, d’opter pour le logiciel libre doit être pensé, débattu et choisi au sein des instances des associations (conseils d’administration ou assemblées générales par exemple).

 

Pour conclure cette partie, les propos de Christophe Sarrot, repris par Nathalie Boucher-Petrovic lors des RMLL 20069 à Vandoeuvre sont éloquents et significatifs :

 

« Connaître, utiliser, promouvoir et développer des logiciels libres est un enjeu important pour l’éducation populaire aujourd’hui. Non pas tellement parce qu’ils sont, bien sûr, une réponse fiable, simple et économique à des besoins techniques, mais surtout parce que leur existence est due à des pratiques qui fondent l’éducation populaire et qui veulent permettre la transformation des personnes et des outils par un libre échange des savoirs, pour un mieux vivre ensemble. »

 

Au delà, des logiciels libres et du système d’exploitation…

 

La question du respect de la vie privée et de la protection des données concernent évidemment aussi votre association : respecter vos adhérents, c’est d’abord maîtriser la sécurité des données collectées et éviter qu’elles ne soient utilisées à d’autres usages que ceux prévus initialement. C’est d’autant plus important depuis les révélations d’Edward Snowden et la mise en évidence des écoutes généralisées par les gouvernements. Là encore, le logiciel libre est une voie pour tenter de mieux maîtriser ses données : soyons clairs, le logiciel libre ne pourra jamais garantir la sécurité absolue de vos systèmes. Ceci étant (au delà même de la problématique centrale de l’humain assis sur la chaise devant l’écran qui est souvent la cause des fuites de sécurité), de part sa nature ouverte, le logiciel libre permet, quant on le souhaite et avec les compétences ad’hoc, d’analyser si des défauts de sécurité existe.

 

Bien sûr, la question de la maîtrise technique est centrale mais est-ce à dire que chaque bénévole ou salarié d’association se doit d’être un expert informatique ? La réponse est clairement non. Sur ce point, une solution peut consister à tisser un réseau de confiance et de compétences pour pouvoir être éclairé le moment venu et faire des choix pertinents : c’est heureusement une compétence des réseaux associatifs ! En effet, les réseaux associatifs ont cette capacité à mutualiser, partager des compétences et c’est aussi un savoir faire des fédérations : il convient donc de renforcer cette compétence pour permettre une plus grande adoption des logiciels libre et une meilleure maîtrise des enjeux politique et technique de l’informatique. Un autre effort doit être fait aussi pour appréhender une culture technique minimum. La formation, en particulier celle des bénévoles, est une clé pour cela.

 

Oui, pour limiter les risques d’usages inopportuns des données concernant votre association ou ses membres, là encore, un effort va devoir être produit : il vous faudra limiter et diversifier l’usage de ces services pseudo-gratuits qui nous apparaissent plus rapides, plus faciles, plus séduisants. Il faut tenter de trouver un service alternatif plus respectueux des données personnels. Les communautés de développeurs de logiciels libres font chaque jour des efforts importants pour répondre à vos besoin associatifs et rendre toujours plus simple l’usage pour les utilisateurs ayant peu de compétences. On peut citer par exemple l’outil Framadate10 mis en place par Framasoft11 qui permet, sans que les donnée ne soient analysées à votre insu, de mettre en place de simples sondages (dates, consultations simples).

 

Encore une fois, quand tout est simplifié pour soi-disant vous faciliter la vie, le revers de la médaille est que l’on ne maîtrise plus les aspects techniques et que l’on ne distingue plus ce qui relève de la technique pure ou de dispositifs mis en place pour préserver un acquis commercial (comme le sont par exemple les DRM12). Rappelez-vous que si c’est gratuit, c’est vous le produit (profitons d’ailleurs de cette remarque pour rappeler que « libre » dans « logiciel libre » ne veut pas dire « gratuit »). Bref, faisons le pari de l’effort et défendons une éthique informatique autour du libre en cohérence avec nos valeurs associatives et celles de l’éducation populaire en particulier.

 

Et concrètement ?

 

Quand l’association décèle un nouveau besoin d’outil informatique, le réflexe doit d’abord être la recherche d’un logiciel libre répondant à ce besoin : la logithèque de logiciels libres couvrent la majeure partie des besoins des associations. Le guide des logiciels libres pour les associations13 téléchargeable sur le site libreassociation.info et produit par le groupe de travail éponyme de l’April, aborde cette question et présente des logiciels libres qui ont fait leurs preuves en milieu associatif.

 

Enfin, le changement se prépare et s’accompagne. Vouloir changer du jour au lendemain un logiciel privateur utilisé de longue date au sein de l’association est le meilleur moyen de générer un effet contre-productif et de voir les utilisateurs rejeter le logiciel libre : la formation et l’accompagnement des utilisateurs sera une clé de la réussite de migration partielle ou totale pour votre association.

 

Informations sur la tribune

 

Cette tribune a été écrite par Laurent Costy, administrateur de l’April et co-animateur du goupre de travail Libre Association (http://www.libreassociation.info). Elle a été publiée dans « Linux Pratique n°84 » de juillet/août 2014.

 

 

 

Vous êtes encouragés à utiliser, copier, diffuser et modifier ce document selon les termes d’au moins une des licences suivantes : licence Art libre (http://artlibre.org/licence/lal/) version 1.3 ou ultérieure, licence Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/) et licence GNU FDL3 version 1.3 ou ultérieure (http://www.gnu.org/licenses/fdl-1.3.html).

 

Notes

 

1 Archambault Edith & Tchernonog Viviane, Repères sur les associations en France, Centre d’économie de la Sorbonne, CNRS, université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, mars 2012

 

2 Il s’agit bien sûr d’une approximation puisqu’il reste difficile de mesurer précisément les associations qui meurent ou qui sont « en sommeil ». Cependant, ne sont pas comptées ici les associations « de fait », les collectifs, ou les communautés sur internet

 

3 Groupe d’utilisateurs de logiciels libres

 

4 Association pour la promotion et la défense des logiciels libres : http://www.april.org/

 

5 Archambault Edith & Tchernonog Viviane, Repères sur les associations en France, Centre d’économie de la Sorbonne, CNRS, université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, mars 2012

 

6 François Tétard, historienne de l’éducation populaire a écrit à ce sujet : « L’éducation populaire est par définition indéfinissable, mais c’est un ressenti partagé ! »

 

7 Pour en appréhender le périmètre : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_populaire

 

8 Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire : http://www.cnajep.asso.fr/

 

9 Communication-RMLL-2006-Education-populaire-et-logiciels-libres-NBP.pdf

 

10 http://framadate.org/

 

11 http://www.framasoft.net/

 

12 Digital right managment. Pour en savoir plus : https://www.april.org/publication-april-synthese-sur-les-drm

 

13 guide-libre-association-version-1.0.pdf

Source April

 

Quand Microsoft instrumentalise l’Éducation Nationale

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Autant il est courant de reprendre des citations d’écrivains, philosophes, personnalités politiques, autant il est invraisemblable de voir des décideurs de l’Éducation Nationale utilisés comme caution morale par la société Microsoft dans un marketing ambigu en direction du monde de l’éducation faisant suite au partenariat contesté signé en novembre 2015. Même s’il semble clair que le Ministère n’ait pas été acteur de cette campagne qui l’instrumentalise, cela renforce ce que nous dénoncions à savoir sa mise sous tutelle par cette entreprise américaine qui se poursuit au détriment d’une formation à l’informatique indépendante pour nos élèves qui ne peut se faire qu’en utilisant des logiciels libres et des formats ouverts.

Pour rappel, le texte intégral de l’accord, disponible sur le site de l’Éducation Nationale, présente plusieurs axes, dont la formation des enseignants à la maîtrise des environnements Microsoft en classe, la mise à disposition d’un écosystème Cloud, d’une plateforme de formation à distance. L’apprentissage du code se fera aussi sous l’égide de l’entreprise américaine. Cet accord prévoit aussi la formation de « décideurs de haut niveau » au sein des services du Ministère ou des académies. Il est également prévu de former 2500 chefs d’établissements.

Ce partenariat ressemble fort à un traité d’occupation de l’École numérique réalisé de plus sans consultation des acteurs de l’éducation. En interne la société peut compter sur de nombreux relais, souvent des enseignants en exercice, qu’elle regroupe dans un réseau nommé : « Microsoft Innovative Educator (MIE) Expert ».

Parmi les axes de ce partenariat ne figuraient pas les aspects liés au marketing. C’est désormais chose faite via le compte Twitter de Microsoft Education France qui semble considérer qu’elle a acquis tous les droits sur l’image et les propos des ministres français.

Voici un premier message avec Catherine Becchetti Bizot, Inspectrice générale de l’éducation nationale, chargée de mission numérique et surtout ancienne directrice du numérique pour l’éducation :

Becceti Bizot

Voici un autre avec Thierry Mandon, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :

Thierry Mandon

Même Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem se retrouve instrumentalisée :

Najat Vallaud-Belkacem

Au-delà d’un marketing qui entretient volontiers la confusion, il est navrant de voir la direction prise par l’École dite numérique alors que nombre de personnels ont signé notre appel en faveur de l’utilisation des formats ouverts et ont dénoncé ce partenariat le tout sans réelle réponse de la part du Ministère. Il serait d’ailleurs intéressant de connaître la position des personnalités publiques concernées sur cette instrumentalisation de leurs propos.

Et Rémi Boulle, vice-président de l’April, de se poser la question : « Mme la Ministre Najat Vallaud-Belkacem serait-elle la nouvelle égérie de Microsoft ? Il s’agit d’un montage réalisé par Microsoft mais qui nous rappelle la mauvaise direction prise par l’École numérique : des logiciels privateurs et des formats fermés éloignés de toute vision politique forte qui aurait le mérite de contribuer à structurer davantage le marché du logiciel libre pour l’éducation en France ».

Plus de six mois après la signature de ce partenariat, il serait intéressant d’avoir un premier bilan : combien de « décideurs de haut-niveau » ont été formés sur les produits Microsoft ? Combien de chefs d’établissements et d’enseignants formés aux environnements numériques proposés par Microsoft ?

Source april.org

Projet de loi numérique : des codes sources communicables sous conditions et des logiciels libres simplement encouragés

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La commission mixte paritaire (CMP) pour le projet de loi pour une « République numérique » réunie le 29 juin a été conclusive, un texte commun ayant été adopté. Texte dans lequel la commission confirme l’ouverture par défaut des codes sources des logiciels des administrations, toujours limitée par une exception très large de « sécurité des systèmes d’information », et maintient une disposition d’ « encouragement » au logiciel libre dans le secteur public dénuée de portée normative.

Article 1er bis : ouverture des codes sources, mais une exception sous forme de blanc-seing

La rédaction finale de l’article 1er bis entérine la reconnaissance de la qualité de documents administratifs communicables pour les codes sources des logiciels des administrations. S’il s’agit d’une avancée réelle en termes d’ouverture et de transparence, le troisième alinéa de l’article introduit une exception à la communicabilité des documents administratifs en cas de risque d’atteinte « à la sécurité des systèmes d’information des administrations ». Exception disproportionnée, ancrée dans le fantasme de la sécurité par l’obscurité et qui porte le risque de vider l’avancée de cet article de sa substance.

Par ailleurs, la CMP est fort heureusement revenue sur un amendement adopté au Sénat, qui instaurait une exclusion systématique de certains codes sources du champ du droit à communication. Exception dangereuse contre laquelle l’April s’est mobilisée auprès des parlementaires.

Notons également que l’article 1er ter du projet de loi, tel qu’il est issu de la CMP, instaure que la communication de documents administratifs sous forme électronique « se fait dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé ». Une rédaction à saluer et qui prend d’autant plus de sens avec la récente révision du référentiel général d’interopérabilité le 25 avril 2016.

Article 9 ter : une simple « déclaration de bonnes intentions » sur le logiciel libre

À compter de l’entrée en vigueur de la loi, les administrations devront encourager « l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information ». Cette disposition souffre d’un manque flagrant de portée politique, est dénuée de toute portée contraignante et n’est assurément pas à la hauteur des enjeux. Seule une réelle priorité au logiciel libre dans le secteur public est à même de garantir l’indépendance technologique des administrations et leur souveraineté numérique. Priorité qui correspond à l’obligation d’un choix raisonné de privilégier le recours à une licence libre quand cela est possible, et selon des critères objectivement définis par décret.

Malgré la qualité des débats autour de cet article, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, le Parlement et le Gouvernement ont manqué cette occasion de doter les administrations d’une informatique loyale en faveur de l’intérêt général.

Le texte issu de la CMP est disponible. La prochaine étape est la présentation des conclusions de la CMP, suivie du vote définitif, dans les deux chambres parlementaires. D’abord à l’Assemblée nationale, le 20 juillet, puis au Sénat la première quinzaine de septembre.

Les articles 1er bis et 9 ter tels qu’ils devraient être votés dans le texte final :

Article 1er bis

I. – À la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration, après le mot : « prévisions », sont insérés les mots : « , codes sources ».

II. – Le 2° de l’article L. 311-5 du code des relations entre le public et l’administration est ainsi modifié :

1° À la fin du d, les mots : « ou à la sécurité des personnes » sont remplacés par les mots : « , à la sécurité des personnes ou à la sécurité des systèmes d’information des administrations » ;

2° Le g est ainsi rédigé :

« g) À la recherche et à la prévention, par les services compétents, d’infractions de toute nature ; ».

Article 9 ter

Les administrations mentionnées au premier alinéa de l’article L. 300-2 du code des relations entre le public et l’administration veillent à préserver la maîtrise, la pérennité et l’indépendance de leurs systèmes d’information.

Elles encouragent l’utilisation des logiciels libres et des formats ouverts lors du développement, de l’achat ou de l’utilisation, de tout ou partie, de ces systèmes d’information. Elles encouragent la migration de l’ensemble des composants de ces systèmes d’information vers le protocole IPV6, sous réserve de leur compatibilité, à compter du 1er janvier 2018.

Source april.org

LibreOffice au rapport en Italie

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Les services militaires italiens migrent vers LibreOffice pour remplacer la suite bureautique de Microsoft.

 

LibreOffice va être installé dans tous les services de l’armée : c’est la plus grande migration effectuée en Italie à ce jour. Pour le moment, 5.000 postes ont été installés, et en 2020, ils devraient passer à 100 mille.

Le format ouvert ODF devient le format par défaut à utiliser dans les Ministères. Des séminaires ont été organisés afin de bien préparer cette migration et tout est documenté afin de pouvoir servir pour de futures migrations dans d’autres Ministères. Même la formation des utilisateurs est prise en compte, via un accord avec l’association LibreItalia.

Cela n’a rien coûté aux services de l’armée. Le Ministère pense pouvoir économiser pendant la migration, qui va durer 4 ans, entre 26 et 29 millions d’euros.

En France, l’armée a toujours des contrats avec Microsoft, notamment pour sa suite Office. Et il n’y a pas de priorité aux logiciels libres, mais un simple encouragement. Une vision plus agnostique du débat, entre solutions libres et propriétaires.

Liens :

Plus d’informations sur ZDNet
Projet de Loi République Numérique

Source toolinux.com

Le ministère de l’Éducation assigné en justice pour son partenariat avec Microsoft

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La convention de « partenariat » liant le ministère de l’Éducation nationale et Microsoft sera bientôt débattue devant la justice. Le collectif EduNathon, pour qui il s’agit en réalité d’un marché public déguisé, a déposé aujourd’hui un référé auprès du tribunal de grande instance de Paris. Une audience est prévue pour le 8 septembre.

Faute d’avoir obtenu gain de cause suite à leur recours gracieux du mois de janvier, le Conseil national du logiciel libre, les associations PLOSS Rhône-Alpes, « La Mouette » et ALDIL ont décidé de passer à l’étape suivante. Leur cible : l’accord conclu le 30 novembre 2015 entre la Rue de Grenelle, représentée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, et Microsoft, géant américain du logiciel propriétaire (PDF).

Dans le cadre du plan pour le numérique à l’école, dont le coup d’envoi doit être donné à la rentrée, la firme de Redmond s’est engagée à proposer (gratuitement) différentes formations aux agents de l’Éducation nationale – en lien bien entendu avec l’utilisation de ses produits. L’accord prévoit d’autre part que Microsoft mette à la disposition de tous les établissements qui le souhaitent sa solution Office 365 Education. Au programme : les célèbres logiciels Word, Excel et PowerPoint, dans leur version cloud (non installée sur ordinateur). Un espace de stockage OneDrive de 1 To est également de la partie.

Une gratuité qui attise les soupçons

« Présentés comme « gratuits » dans l’accord, il apparaît que le prix de ces produits et services a en réalité été dissimulé afin d’échapper aux prescriptions (…) du Code des marchés publics », accuse le collectif EduNathon au travers de son assignation, que Next INpact a pu consulter. L’organisation cite un communiqué de Microsoft, dans lequel l’entreprise américaine explique que 13 millions d’euros seront « investis » dans le cadre de ce partenariat « pour le développement du numérique éducatif ».

Pour les plaignants, ce que la société de Bill Gates « accepte de ne pas réclamer d’un côté, elle s’apprête à le récupérer de l’autre ». Et pour cause, celle-ci va « désormais pouvoir proposer ses produits et services de façon extrêmement privilégiée par rapport à ses concurrents, au moment même où le ministère de l’Éducation nationale lance le Plan Numérique à l’École, prévoyant ainsi un surcroit d’investissement dans ce secteur ».

Tentative de contourner le Code des marchés publics

L’enjeu de ce recours ? Faire reconnaître la nullité du contrat (au motif qu’aucun prix n’a été fixé), ainsi que les dommages portés aux acteurs français du numérique éducatif. « En étant privés de pouvoir proposer leurs produits et services », les membres des associations du collectif EduNathon estiment avoir subi un « préjudice grave ». On peut imaginer qu’une mise en concurrence aurait effectivement pu permettre à certains professionnels de proposer des alternatives – pourquoi pas basées sur des logiciels libres tels que Libre Office…

« Une fois que les enseignants ou les personnels de l’éducation auront été formés ou habitués à un outil ou à une méthode, ceux-ci seront d’autant plus enclins à les privilégier dans le futur », poursuivent les plaignants. Leur assignation insiste sur le fait qu’il est difficile « de demander à quelqu’un de refaire une formation en bureautique quand il a déjà été formé aux outils d’un logiciel spécifique » ou « de demander à une institution de faire migrer ses données vers un autre cloud quand elle s’est habituée à un serveur spécifique »…

Cet argument est d’ailleurs invoqué pour demander au tribunal de grande instance de se prononcer en urgence, dans le cadre d’un référé d’heure à heure – une procédure assez rare, qui nécessite d’obtenir au préalable le feu vert du président du tribunal de grande instance. « Une fois la rentrée 2016 passée, il sera trop tard pour changer les formations ou pour mettre fin à l’utilisation des produits et des services qui auront été décidés à tort dans le cadre de ce contrat » martèle l’assignation.

Une suspension d’urgence, en attendant l’annulation

Le collectif EduNathon exige la suspension du « partenariat » entre Microsoft et le ministère de l’Éducation nationale, « dans l’attente de son annulation pour nullité absolue ». Il réclame également 12 000 euros au titre de ses frais de justice. Les deux acteurs pointés du doigt sont cités à comparaître le jeudi 8 septembre, à 9h30, devant le tribunal de grande instance de Paris. Les attaquants n’ont pas jugé bon de saisir le tribunal administratif, au motif que l’accord litigieux ne remplissait à leurs yeux « aucun des critères du contrat administratif ».

Ils espèrent que cette affaire serve d’exemple :

« Si cette convention était valide, cela signifierait qu’un marché peut être accordé à un acteur sans appel d’offre ni mise en concurrence, privant ainsi tous ses concurrents de la possibilité de concourir et de proposer leurs produits et leurs services – même pour des sommes aussi importantes que 13 millions d’euros. Ce serait la possibilité pour tous les grands groupes désireux d’échapper aux contraintes des marchés publics de décider de donner leurs produits et services à l’État – voitures, prestations de restauration, communication, etc. À charge pour eux de correctement exploiter les avantages directs et indirects qu’ils en retirent, mais avec la garantie immédiate que leurs concurrents de plus petite taille seront incapables de réaliser ces investissements et se retrouveront exclus de fait de ces marchés. »

Contacté fin juillet pour savoir pourquoi il n’avait donné aucune suite au recours gracieux du collectif EduNathon, le ministère de l’Éducation nationale expliquait avoir considéré que les arguments exposés « ne remettaient pas en cause la régularité de l’accord passé avec Microsoft ». Il se peut que la Rue de Grenelle ait à étoffer son argumentation face au juge en charge de l’affaire…

Source nextinpact.com

L’association ULLM (les Utillisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal) en collaboration avec ECM vous présente le programme de ses ateliers du troisième trimestre 2016.

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Cycle comment faire … avec des logiciels libres ce que je fais

habituellement avec des logiciels propriétaires?

 

Responsable Alain Riffart

Le jeudi 29 septembre de 16h30 à 18h30 

Présentation du cycle de 3 séances.Propositions des participants.

- faire avec un traitement de textes?

- faire avec un tableur?

- faire avec un traitement d’images?

- faire pour envoyer et recevoir de mails?, etc.

Présentation des logiciels existants sous Linux qui permettent de faire la même chose que …

Entrée Libre. Tout Public.

Jeudi 6 octobre 2016 de 16h30 à 18h30

En fonction des choix exprimés par le public lors de la séance du 29 septembre, nous accompagnerons

les participants pour leur faire découvrir les possibilités offertes par les logiciels libres.

Jeudi 13 octobre 2016 de 16h30 à 18h30

En fonction des choix exprimés par le public lors de la séance du 29 septembre, nous accompagnerons

les participants pour leur faire découvrir les possibilités offertes par les logiciels libres.

Jeudi 3 novembre 2016 de 16h30 à 18h30

Conclusion (provisoire) sur le cycle Comment faire?

 

Cycle traitement de la photographie

Responsable Marc Guelle

Jeudi 10 novembre 2016 de 16h30 à 18h15

Les capteurs des appareils photographique

Jeudi 17 novembre 2016  de 16h30 à 18h15


Traitements des formats physique et numérique avec Gimp.

Jeudi 24 novembre 2016 de 16h30 à 18h15

Comment améliorer les photos numériques avec Gimp.

 

Cycle le livre numérique

Responsable Alain Riffart

Jeudi 1er décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Qu’est-ce qu’un livre numérique?

Formats, organisation…

jeudi 8 décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Les outils de lecture sous Linux et les tablettes.

jeudi 15 décembre 2016 de 16h30 à 18h15

Créer, modifier des livres numériques

 

L’association ULLM (Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal) en collaboration avec EPN Martigues vous présente le programme de ses ateliers du premier trimestre 2017.

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INSTALL PARTY   ULLM   ATELIERS

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Cycle découverte et usage de LibreOffice
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 5 janvier  2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 12 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 19 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 28 janvier 2017 de 14h à 17h
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Cycle vidéos et diaporamas sous Linux
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 26 janvier 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 2 février 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 9 février 2017 de 16h30 à 18h30
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Cycle découverte d’un logiciel de généalogie libre : Gramps
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 2 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 9 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 16 mars 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 11 mars 2017 de 14h à 17h
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Cycle utilisation d’un tableur et gestion des macros
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 23 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 30 mars 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 6 avril 2017 de 16h30 à 18h30
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Conférence de Jean-Christophe Becquet à Gardanne (13)

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Début: 31 Janvier 2017 – 18:30
Fin: 31 Janvier 2017 – 20:30

Jean-Christophe Becquet, animera une conférence, mardi 31 janvier 2017 à la Médiathèque Nelson Mandela, boulevard Paul Cézanne à Gardanne (13)

Les logiciels libres sont nés sous l’impulsion de Richard Stallman, dans les années 80. Ils sont définis comme conférant à leurs utilisateurs quatre libertés fondamentales : liberté d’exécuter le programme, liberté d’étudier le fonctionnement du programme, liberté de redistribuer des copies du programme et liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public. Les logiciels libres représentent aujourd’hui un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien que dans la communauté qui en découle.

Quel est donc le projet de société qu’ils délimitent, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ? C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet de l’association April, principale organisation de défense des logiciels libres en France, qui vient de fêter ses 20 ans.

Source april.org

ULLM : ateliers du 2ème trimestre 2017

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INSTALL PARTY

ULLM ATELIERS

 

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Cycle Configurer son ordinateur installation d’une distribution Linux
Responsable Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 27 avril 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 4 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 8 juin 2017 2017 de 16h30 à 18h30
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Cycle créer une blog ou un site web
Responsable Alain Riffart

Lieu EPN Médiathèque de Martigues

Le jeudi 11 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 18 mai 2017 de 16h30 à 18h30
Le jeudi 1er juin 2017 de 16h30 à 18h30
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Samedi du libre : install’party
Responsables Alain Riffart-Marc Guelle

Lieu EPN Médiathèque de Martigues, Salle des rencontres

Le samedi 10 juin 2017 de 14h à 17h
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Les Logiciels Libres

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L’association CercLL vous donne rendez-vous pour les Logiciels Libres, avec l’ April le

21 octobre 2017 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille à 15h00.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie ?

C’est à ces questions que répondront Magali Garnero, Jean-Christophe Becquet (sous réserve) secrétaire et président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Entrée Libre.Tout Public.

Source cercll

April Camp 2018

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Projet d’April Camp à Marseille dans la 1re moitié de l’année 2018

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre adhérents et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Membre ou pas de l’April vous êtes les bienvenus.

Wiki April Camp 2018

Pad April.org/p/aprilcampprintemps2018

ULLM

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L’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du pays Martégal (ULLM)

Communique :

Si vous possédez un pc (portable ou tour) équipé d’un système Microsoft obsolète (Xp, Windows 7 ou 8 nous proposons de le rendre réutilisable en installant, au cours d’une Install Party , une distribution libre GNU/Linux et les logiciels associés, pour la bureautique, le multimédia, l’interne le graphisme …

C’est :

S’affranchir des virus, trojans, rootkits, malwares et autres logiciels malveillants,

Oublier la fragmentation du disque dur qui ralenti le système,

Avoir un ordinateur qui est toujours aussi rapide qu’au premier jour,

Avoir un système stable et fiable sans prise de têteAvoir un système d’exploitation respectueux de la vie privée ainsi, qui évolue au fil du temps sans avoir besoin de changer d’équipement.

Pour celles et ceux ayant besoin de garder Windows, une installation en double amorçage (dual boot) leur permettra de découvrir et utiliser une distribution GNU/Linux.

Les principaux logiciels associés :

Permettent d’avoir un pc opérationnel sans ajouter d’autres logiciels.

Internet : le navigateur Firefox, le gestionnaire de courriel Thunderbird.

Bureautique : la suite LibreOffice, acceptant les documents Word ainsi qu’un visionneur de document au format ‘Pdf’.

Multimedia : le lecteur vidéo Vlc, Banshee pour lire et organiser votre bibliothèque.

Graphisme : Gimp pour travailler vos photos et créer des images, Pix pour afficher et organiser vos photos et images.

Vous pourrez enrichir votre logithèque avec d’autres applications telles que :

Comptabilité

personnelle : Grisbi,

association : GnuCash, Homebank

Astronomie Célestia,

Généalogie Gramps

Cette liste est non exhaustive

« Votre ordinateur, votre vie privée et votre portefeuille vous diront un grand merci ! »

Contact : gull13500@gmail.com

Contact : cercll13@gmail.com

 

Recup’ Test’ Install’…Parties avec l’ULLM 2018

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Envie de redonner une seconde vie à vos ordinateurs ?

Envie de bidouiller vos vieilles machines ?

Envie de tester des systèmes alternatifs à Windows ?

Envie d’installer un système totalement libre sur votre machine?

Le temps d’une après-midi par mois, une occasion de rencontrer des utilisateurs expérimentés.

 Samedi 20 janvier de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues Faute de local libre l’intall party n’aura pas lieu.

  Samedi 10 février de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues Faute de local libre l’intall party n’aura pas lieu.

 Samedi 17 mars de 14h00 à 17h00 à la EPN Médiathèque de Martigues

Comment utiliser LINUX et les logiciels libres

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM)

Tous les jeudis retrouvez l’ULLM

Jeudi 25 janvier de 16h30 à 18h30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 22 février de 16h30 à 18h30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 29 mars de 16H30 À 18H30 : Posez vos questions,partager vos informations sur l’univers LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

 


 

Jeudi 11 janvier de 16h30 à 18h30 : Prise en main d’un système LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 18 janvier de 16h30 à 18h30 : Prise en main d’un système LINUX à la EPN Médiathèque de Martigues

 

 

Jeudi 1 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 8 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents  à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 15 février de 16h30 à 18h30 : Des logiciels libres pour naviguer sur internet, lire ces courriers électroniques, traiter des photos, écrire des    courriers, réaliser des documents à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 1 mars de 16h30 à 18h30 : Utiliser la console : Les principales commandes LINUX à connaître à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 8 mars de 16h30 à 18h30 : Utiliser la console : Les principales commandes LINUX à connaître à la EPN Médiathèque de Martigues

 

 

 

 

 

 

Jeudi 15 mars de 16h30 à 18h30 : Traitement des images (photos,dessins) avec GIMP et KRITA  à la EPN Médiathèque de Martigues

Jeudi 22 mars de 16h30 à 18h30 : Traitement des images (photos,dessins) avec GIMP et KRITA à la EPN Médiathèque de Martigues

 

RMLL 2018 à Strasbourg 7 au 12 juillet

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Intégralité du communiqué de Marc Hépiégne (APRIL)
Publié par Yves le 03/03/2018

Bonjour,

L’équipe de Strasbourg lance un appel à participations.

L’édition est centrée sur le fil rouge « Éducation numérique : fabrique de la captivité ou nouvelle émancipation ? »

Extraits de la page https://2018.rmll.info :

« Cette thématique centrale se retrouvera sur toute la durée du festival. Elle n’est donc pas exclusive, mais nous privilégierons les propositions de formats qui s’y rattachent. La question de l’enseignement numérique permettra d’aborder les enjeux majeurs de l’éducation par/aux usages de ces technologies. Cette thématique recouvre les enseignements du primaire au supérieur, en passant par l’apprentissage associatif, amateur et continu, tout en questionnant leurs implications sociétales de manière générale.

Au-delà de cette thématique centrale, nous souhaitons souligner le caractère transversal et transdisciplinaire du Libre. Le libre englobe la musique libre, les livres libres, les licences libres, et les problématiques de vie privée et de gouvernance des technologies parmi d’autres choses. En somme, le Libre revendique une conception humaniste de la culture : chaque individu devrait avoir le droit d’utiliser, d’étudier, de modifier, de partager une ressource. Nous encourageons donc les participants à dépasser le simple aspect technique du logiciel informatique.

Pendant l’édition, chaque événement sera rattaché à un ou plusieurs des quatre thèmes suivants : Initiation, Technique, Société, Arts et culture, qui peuvent contenir plusieurs sous-thèmes selon les propositions.

Nous proposons les formats d’évènements suivants :

Conférence

Format classique, interactive ou non, la conférence permet de mettre en avant un progrès technique, une problématique, toute autre idée ou projet pertinent.

Durée : 30 min ou 1 h, plus interactions avec l’audience, sauf exceptions.

Public : 50, 210 ou 520 personnes.

Atelier

Destinés ou non à un public spécifique, l’atelier permet une découverte ou un approfondissement d’une pratique précise.

Nous vous demandons de présenter la méthode pédagogique que vous pratiquerez pendant l’atelier.

Durée : par séance(s) de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Salon / Devroom

Nommés en référence aux t’chats, les salons de discussions permettent la rencontre physique entre toutes les personnes et communautés sensibles à un sujet particulier.

Nous vous encourageons à rendre ces moments accueillants et conviviaux.

Durée : de 1 h à 4 h.

Public : 50 personnes max.

Débat / table-rondes

Les débats ou tables-rondes permettent de discuter collectivement de questions majeures. Vous choisirez ou nous confierez la nomination du modérateur.

Nous vous laissons le choix du dispositif (frontal, forum, etc.), en tenant compte de l’intérêt que présentera le degré choisi de participation du public.

Durée : 50 min.

Public : 50 personnes max.

Création

Vous pouvez nous proposer une sorte de résidence d’un à plusieurs jours pour produire des formes libres : théâtre, musique, dessin, cinéma, cuisine, etc.

La création est à prendre au sens large : il peut aussi bien s’agir d’une projection audiovisuelle que d’une performance musicale, culinaire ou sportive, en intérieur ou extérieur.

Durée : libre.

Public : selon les cas.

Autre

Si votre idée ne correspond à aucune case proposée, ce n’est pas un problème tant que vous en identifiez précisément le cadre. Nous pourrons discuter avec vous de la faisabilité du projet.

Nous mettrons à disposition sur le portail un formulaire de réponse à partir du 15 mars. Date limite le 15 avril.

Pour tout besoin d’information supplémentaire, n’hésitez donc pas à contacter l’équipe par mail à l’adresse contact@listes2018.rmll.info.

Par ailleurs il est possible de contribuer en s’inscrivant sur les listes de diffusion de l’édition : https://listes2018.rmll.info/

Pour connaître la configuration de la liste, gérer votre abonnement à la liste april et vos informations personnelles :

http://www.april.org/my

 Source lsdm

L’April Camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018

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Nous avions prévu d’organiser un April Camp les 14 et 15 avril 2018. Mais avec les perturbations SNCF annoncées le camp à Marseille est repoussé au second semestre 2018. Un sondage va bientôt être ouvert pour fixer la nouvelle date.

Rappel sur ce qu’est un « April Camp » :

L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp » a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles : IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

Source april.org

Permanence du jeudi de l’ULLM

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Comment utiliser Linux et les Logiciels Libres

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM)

Jeudi 14 mai 2018 de 16h30 à 18h30 à la EPN Médiathèque de Martigues (quai des Anglais)

Entrée Libre. Tout public.

Prochaines permanences :

Jeudi 24 mai 2018

Jeudi 31 mai 2018

Jeudi 7 juin 2018

Permanence du jeudi de l’ULLM

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Comment utiliser Linux et les Logiciels Libres.

avec l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays de Martégal (ULLM).

Jeudi 14 juin 2018 de 16h30 à 18h30 à la EPN Médiathèque de Martigues (quai des Anglais).

 

Entrée Libre. Tout public.

 Prochaines permanences :

Le jeudi 21 juin 2018

Le jeudi 28 juin 2018

Galerie photo de l’April

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RMLL 2018 à Strasbourg

 

L’April était présente aux RMLL 2018 à Strasbourg du 07 au 12 juillet.
Les photos ont été prises par Christian Delage, Fabien Rendu, Paul-Clément Keller, Didier Clermonté, Isabella Vanni, Christian P. Momon, et sont diffusées sous triple licence : GFDL 1.3 ou suivantes, Creative Commons By Sa 4.0 ou suivantes, Art Libre 1.3 ou suivantes.

https://photos.april.org/index.php?/category/208

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

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La Free Software Foundation célèbre la création du système libre alternatif à Unix, « Gnu’s Not Unix », le

Il y a 35 ans, Richard Stallman annonçait Gnu

27 septembre 1983.

« Je considère comme une règle d’or que si j’apprécie un programme je dois le partager avec d’autres personnes qui l’apprécient » écrivit-il, comme intention centrale.

Deux ans plus tard, il fondait la Free Software Foundation (FSF), qui formalisa le mouvement vers le logiciel libre. En 1992, avec la libération du code de Linux par Linus Torvalds, naissait Gnu/Linux. Pour le projet Gnu, ce noyau était la pièce manquante.

Source nextinpact.com

April Camp

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April Camp au second semestre 2018 à Marseille

la prochaine édition de l’April Camp aura lieu  samedi 6 octobre et dimanche 7 octobre 2018  au Foyer du peuple  50 rue Brandis 13005 Marseille

L’idée d’un « April Camp» est de se réunir pendant plus de deux jours entre adhérents et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Chacun est invité à participer en fonction de son temps disponible, de ses compétences, de ses envies.

L’« April Camp» a lieu physiquement à un endroit (jour et nuit si nécessaire), mais également en ligne. Des outils pour participer en ligne sont disponibles: IRC, Pads, pont téléphonique, serveur de voix sur IP.

N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir. Membre ou pas de l’April vous êtes les bienvenus.

https://wiki.april.org/w/April_Camp_marseille_2018

https://pad.april.org/p/aprilcampmarseille2018

Plan OpenStreet Map

Galerie Photo April

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Les 06 et 07 octobre 2018, un April Camp était accueilli par le GULL le CERCLL (https://cercll.wordpress.com/) au Foyer du peuple à Marseille (https://foyerdupeuple.wordpress.com/).
Les photos ont été prises par Christian Delage, Quentin Gibeaux et Christian P. Momon. Sauf mention contraire les photos de cette galerie sont diffusées sous triple licence : GFDL version 1.3 ou ultérieure, Creative Commons By Sa version 2.0 ou ultérieure, Licence Art Libre version 1.3 ou ultérieure.

https://photos.april.org/index.php?/category/222

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 18 janvier 2019 à partir de 19h00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille

Le glou et le miam?

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Testez, utilisez les premiers services services en ligne, libres et loyaux de notre Chapril

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Chapril est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits de Google (entre autres) mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Notre chaton(s) a fini sa gestation. Les conditions générales d’utilisation (CGU) ont été finalisées et des premiers services sont disponibles, notamment pour des tests en conditions réelles d’usage, sur le site Chapril :

N’hésitez pas à tester/utiliser ces services, en cas de problèmes vous pouvez contacter l’équipe par courriel.

Testez, utilisez les services de Chapril

Libre en Fête 2019 : le site est en ligne !

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Pour la dix-huitième année consécutive, l’April lance l’initiative Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général sont proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. L’édition 2019 du Libre en Fête se déroulera du samedi 2 mars au dimanche 7 avril inclus.

À l’occasion du Libre en Fête, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, les espaces publics d’accès à Internet, les bibliothèques, les médiathèques, les clubs informatiques et toutes les associations et structures ayant à cœur la promotion du Libre sont invitées à organiser des évènements à destination du grand public. Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Bien sûr, un événement peu avant le 2 mars ou un peu après le 7 avril 2019 est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation1, exposition de panneaux de sensibilisation comme par exemple l’Expolibre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciel libre, de jeux vidéos libres… Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. Et si un fond musical est prévu pour les moments les plus informels, le choix de morceaux diffusés sous licence libre est recommandé. Pour cette édition 2019, l’April propose la thématique optionnelle « la priorité au logiciel libre au quotidien ».

La coopération entre différentes structures au niveau local est vivement encouragée. Les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres peuvent notamment apporter leurs connaissances et leur expertise, et les espaces d’initiation à l’informatique et ses enjeux sont des lieux propices à l’organisation d’évènements de découverte des logiciels libres. Ainsi, le Libre en Fête, c’est aussi l’occasion de nouer de nouveaux partenariats et/ou de renforcer des liens existants. Des liens utiles pour la recherche de partenaires sont disponibles sur le site de l’initiative.

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé libre-en-fete-2019 lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2019

Une liste de diffusion a été mise en place pour que les structures participant à l’initiative puissent échanger leurs expériences et idées. L’inscription à cette liste est libre.

Pour toute question sur le Libre en Fête, il est possible de nous écrire.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source april.org

Assemblée Générale Ordinaire de l’association ULLM

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Cette invitation à notre Assemblée Générale s’adresse à toute personne concernée par la survie de l’ULLM.

Elle se tiendra le 18 janvier 2019 à 18h à la Médiathèque de Martigues (Forum au RDC).

Après un bref compte-rendu de l’activité depuis le 11 octobre 2018, un point sur les finances (cotisations) et la présentation des orientations pour l’année, nous consacrerons un temps d’échange sur les attentes des uns et de autres.

Dans le but de renforcer notre équipe, nous faisons appel sans protocole aux bonnes volontés qui voudraient nous rejoindre.

Nous profiterons de ce temps fort pour nous souhaiter mutuellement une nouvelle année d’une fructueuse solidarité.

Rappel : Pour ne rien rater, consultez régulièrement : https://ullm13.blogspot.com/

Pour le Bureau, Martin Schell Président.

Procuration

 

Assemblée Générale

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Assemblée Générale 18 Janvier 2018

Rapport Moral :
Dans l’article du Blog :https://ullm13.blogspot.com/p/blog-page_30.html il a été développé ce qui pourrait, quitte à passer pour prétentieux, notre profession de foi.
Tous les jours nous nous posons la même question le jeu en valait-il la chandelle. Et la réponse est toujours la même.
Nous nous armerons de patience et d’humilité.
Ça finira bien marcher !
SINON QUOI ?
Rapport d’activités :
Pour mettre en œuvre nos objectifs :
8 réunions de travail ont été organisées pour définir une Feuille de Route et suivre la progression des tâches attribuées aux membres du Bureau :
- l’inscription du nouveau Bureau en Préfecture,
- les démarches de régularisation auprès de la Banque et de l’Assurance,
- la préparation de l’AG du 18/01/2019,
les prises de contact avec la Médiathèque, la Maison de la vie Associative, le Rallumeur d’Étoiles, le médiateur en charge des ateliers OpenSteetMap à la Maison de la Formation, APRIL Marseille
l’ouverture de la nouvelle boîte mail de l’ULLM,
la mise à jour du carnet d’adresses Adhérents, Contacts extérieurs et Visiteurs
la mise en ligne et l’administration du Blog de l’Association
https://ullm13.blogspot.com/
le Site web existant http://www.ullm.org/ est toujours géré par Alain Riffart

Rapport financier :
Un rapport financier sur une période de trois mois est forcément succinct surtout pour des sommes avoirs aussi faibles.
Néanmoins voici ce qui ressort de l’analyse de ces quelques chiffres:

Réservé 400
Solde dispo au 1 oct 322,76
Resultat 4T18 130,26
Disponible au 15/1/2019 453,02

 

Solde de banque qui ne tient pas compte de l’émission d’un chèque de 400€ (AFUL) non encaissé à ce jour

Retour sur…

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Réunion du 31 janvier 2019

Les privilégiés qui ont participé à la première « rencontre » du jeudi ont eu la chance de découvrir une maquette pour un fond d’affiche.
Hélas, ce n’est pas une réussite. C’est l’auteur qui le dit. D’abord elle est mal composée et n’est pas adaptée pour une impression en couleur et, ou en noir et blanc. Bref, il en faut une autre.
Peut-être que vous (toi) ou quelqu’un de votre entourage aurait un tel talent. Il faudrait le convaincre et nous l’amener. C’est (presque) indispensable, il y va de notre VISIBILITÉ.
Il y aura donc une session de rattrapage jeudi prochain le 31 Janvier de 14h à 18h
Selon la formule venez avec vos questions, vos réponse, vos compétences… Quelqu’un peut avoir besoin de vous, ou inversement. Jeudi dernier, nous étions 6. Chacun fut très occupé et nul n’est reparti frustré…sinon que le temps était trop court ! C’est un bon signe, non ?
Pour l’instant nous n’avons pas de salle réservée. Nous n’en n’aurons pas avant Avril. Planning déjà établi. Nous y travaillons. Les jours et les horaires pourraient alors être modifiés.
Au programme (entre autres) pour jeudi
- Conclure la création d’une clé bootable
- La Fête du Libre du mois de mars : consultez le Blog à ce sujet (dernier article qui renvoie à toute
la documentation riche et motivante. (Cette manifestation nous a été suggérée par Alain.)
- Le Fond d’affiche. (examen des candidatures )
- Vos souhaits.

 

Réunion du 24 janvier 2019 Pour prolonger les échanges que nous avons eus au court de notre Assemblée Générale, nous organisons une rencontre à la médiathèque (salle des rencontres à l’EPN) les 3 jeudis qui nous séparent des vacances scolaire de février (24, le 7 et le 14) , de 14 à 18h. Nous reprenons en cela les usages des années précédentes.

Comme nous n’avons pas déposé de calendrier à l’avance nous ne pourrons proposer que des rencontres informelles au cours desquelles toutes les possibilités sont ouvertes : échanges autour des question posées lors de l’AG, répondre à des questions ou suggestions, aider à la résolution d’un problème, bâtir un projet en commun…etc.
( exemple de questions qu’on peut poser : « qui connaît quelqu’un pour nous faire un Fond d’Affiche » pour la pub. – C’est juste un exemple!!!)
Au passage nous vérifierons la pertinence des heures et jours de RV, ou comment s’adapter.
Les premiers éléments du CR de l’AG sont sur le blog : https://ullm13.blogspot.com/

 

Lettre d’information publique de l’April du 1er février 2019

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Sur le front de la mobilisation contre le projet de directive droit d’auteur, l’April est co-signatrice d’une lettre ouverte appelant à la suppression des articles 11 et 13 du projet de directive. Ce sujet a été au cœur de notre émission Libre à Vous ! du 29 janvier (podcast disponible).

Au niveau national, l’April a lancé un appel à contacter les parlementaires pour introduire une priorité au logiciel libre dans le cadre du projet de loi pour une école de la confiance a été le cadre de débats. Les amendements ont été rejetés mais le débat n’est pas fini et reviendra en séance publique la semaine du 11 février.

Source april.org

Firefox 66 vous préviendra si votre connexion est peut-être interceptée

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La prochaine version de Firefox 66 proposera une page d’alerte si le navigateur détecte une anomalie sur votre connexion.

Cela fait des années que Mozilla déploie dans Firefox diverses contre-mesures pour empêcher les attaques de l’homme du milieu (MITM). Dans les notes de mise à jour de Firefox 23 et 32, deux versions du navigateur sorties respectivement en 2013 et 2014, sont par exemple détaillées des fonctionnalités permettant de limiter la portée de cette menace.

En 2019, le risque posé par les attaques MITM — qui, comme le nom l’indique, sont des attaques où un tiers se place au milieu d’une communication entre deux parties, sans qu’elles ne se doutent que leurs échanges sont en train d’être interceptés parce que leur liaison a été compromise — est toujours d’actualité. Aussi la fondation Mozilla prévoit-elle une nouvelle mesure pour Firefox 66.

 

 

Firefox 66 sera plus alerte en cas d’interception de la communication. // Source : Mozilla

 

Il s’agit d’une page d’avertissement qui sera activée par défaut avec cette version du logiciel, qui est attendue le 19 mars (Firefox 65 est sorti fin janvier et il s’écoule environ six à sept semaines entre deux grandes moutures). De cette façon, les internautes seront alertés lorsque «  leur connexion est probablement rompue à cause d’une application au milieu de leur trafic ».

Un message d’erreur devrait être alors apparaître notamment sous cette forme, avec des commentaires de la fondation : « MOZILLA_PKIX_ERROR_MITM_DETECTED ».

Selon une page d’aide de Mozilla, si ce message survient sur plusieurs sites qui n’ont rien à voir les uns avec les autres alors qu’ils fournissent une liaison sécurisée HTTPS entre leurs services et le navigateur de l’internaute, c’est qu’une interception a lieu : « quelque chose sur votre système ou réseau intercepte votre connexion et injecte des certificats d’une manière à laquelle Firefox ne fait pas confiance ».

Une alerte, différentes causes

La fondation explique qu’il peut s’agir d’un logiciel de sécurité « qui analyse les connexions chiffrées », afin de lutter contre des activités dangereuses dans le trafic, mais aussi d’un logiciel malveillant qui s’est installé sur le PC d’une victime et qui cherche à accéder au trafic sécurisé. Il peut aussi s’agir d’un indice que du filtrage et une surveillance au niveau sont en cours au sein d’une entreprise ou d’une quelconque organisation, pour contrôler ce que fait son personnel sur le réseau.

La survenue d’un tel message d’erreur ne veut pas forcément dire qu’il y a un grave souci qui a lieu sur votre connexion : il peut s’agir d’un antivirus dont la configuration manque de finesse. Mozilla propose d’ailleurs des pistes pour résoudre ces alertes avec les produits d’Avast/AVG, de Bitdefender, de Bullguard, d’ESET et de Kaspersky. D’après Mozilla, les alertes les plus courantes proviennent des antivirus.

Dans ces trois cas de figure, ces interceptions procèdent en remplaçant les certificats de sécurité du site par d’autres. Ces certificats électroniques servent à valider la fiabilité d’une liaison établie entre l’internaute et le site sur lequel il se rend (sa banque, son site de e-commerce préféré, sa messagerie électronique, Facebook…). Ces certificats sont signés par des tiers de confiance et servent à vérifier l’authenticité des sites.

En définitive, l’apparition d’un tel message appelle à enquêter pour déterminer la cause du problème et prendre les mesures qui s’imposent.

Source numerama.com

Urgent, mobilisez-vous, contactez les député⋅e⋅s pour la priorité au logiciel libre dans l’éducation

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Mise à jour le 11 février 2019 : Les amendements 836 et 837 proposant l’inscription d’une priorité au logiciel libre et aux formats ouverts dans les services publics de l’enseignement ont été déplacés « après l’article 24 » du projet de loi. Cela signifie que nous avons un ou deux jours supplémentaires pour agir. Les débats sur le logiciel libre auront sans doute lieu mercredi 13 ou jeudi 14 février.
Vous pouvez consulter notre pad dédié au projet de loi pour les informations à jour.

L’examen en séance publique du projet de loi pour une école de la confiance va démarrer lundi 11 février 2019 à partir de 16h. Deux amendements déposés par les membres du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter dès maintenant les député⋅e⋅s pour soutenir ces propositions. L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès lundi 11 février ou mardi 12 février.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 1080 amendements ont été déposés. Les amendements 836 et 837 proposent l’insertion après l’article premier du projet de loi de deux nouveaux articles dont l’objet est la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans le service public de l’enseignement.

Amendements priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts

L’amendement 836 a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article L. 121‑7 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 121‑7‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 121‑7‑1. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État.

L’objet de l’amendement 837 est de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Après le mot : « utilisées », le dernier alinéa de l’article L. 131‑2 du code de l’éducation est ainsi rédigé : « donne la priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts. »

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L.123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets. L’adoption des amendements 836 et 837 du groupe GDR apporteraient une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettront de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Le groupe de La France Insoumise a déposé un amendement identique (571) à celui qu’il avait déposé en commission des affaires culturelles et de l’éducation (et qui avait été rejeté) pour proposer l’inscription d’un recours systématique aux logiciels libres. Si nous soutenons sur le principe cet amendement, une priorité au logiciel libre nous semble mieux à même de répondre à la nécessité d’une véritable politique publique de transition, face à la dissymétrie des forces en présence. L’exposé des motifs n’en demeure pas moins très bon, avec des arguments détaillés et précis.

Autres amendements notables

L’amendement 395 à l’article 8, du groupe La France insoumise, propose l’interdiction de l’utilisation du mécénat par des personnes morales privées, moyen utilisé pour forcer la porte de l’école publique.

L’amendement 574 (après l’article 4), du même groupe, propose de « renforcer les garanties de protection des établissements scolaires et du service public de l’éducation vis-à-vis des intérêts lucratifs » et précise notamment que « les services de l’administration de l’éducation, tout comme les établissements scolaires, doivent respecter le principe de la neutralité commerciale du service public de l’éducation et y soumettre leurs relations avec les entreprises ».

Ces amendements font référence aux « accords de partenariat » dont celui de Microsoft avec le ministère de l’Éducation nationale. Précisons que le respect du principe de neutralité commerciale n’interdit pas toute intervention d’entreprises privées pourvu que le cadre éducatif soit toujours précisé et les garanties vérifiées.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page ou directement les amendements.

Les amendements 836 et 837 proposent d’ajouter un article après l’article premier, donc leur examen arrivera assez rapidement l’article 24 du projet de loi (ils seront donc étudiés en même temps que l’amendement 571). Le projet de loi sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du lundi 11 février à 16 h par la discussion générale puis l’examen des amendements, la lecture des amendements se faisant par ordre des articles qu’ils proposent de modifier ou de créer. L’examen du texte se poursuivra lors de la séance de 21h30 le lundi, puis lors de la séance de mardi 12 février à 15h après les questions aux gouvernements, puis à la séance de 21h30. Les débats sont inscrits pour durer jusqu’au vendredi 15 février. Il est probable que les amendements 836 et 837 soient examinés dès lundi ou mardi jeudi 14, voire mercredi 13. Il faut donc se mobiliser rapidement.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel et/ou par téléphone les député⋅e⋅s. L’ensemble des député⋅e⋅s ne participeront pas aux débats et aux votes, vous pouvez contacter en priorité :

Vous pouvez leur expliquer l’importance du logiciel libre qui est en phase avec les missions du système éducatif et la culture enseignante de diffusion et d’appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Vous pouvez lire Former les citoyens de demain : lettre de l’April à Jean-Michel Fourgous (2009) ou encore notre cahier Candidats.fr sur l’éducation (2012), toujours d’actualité. Vous pouvez également consulter la page éducation sur l’Expolibre. Vous pouvez aussi reprendre les arguments de l’exposé des motifs de l’amendement 571 et/ou de l’amendement 836.

Mais surtout n’hésitez pas à utiliser votre propre argumentation. Un message personnel, ou mieux un appel téléphonique, aura infiniment plus de poids que l’envoi d’un mailing.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le député compte faire. Un courriel copié/collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du spam. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez-vous sur le site de l’Assemblée nationale. Vous pouvez également appeler directement le standard de l’Assemblée nationale au 01 40 63 60 00 pour être mis en relation avec un ou une député⋅e.

Concernant les amendements visant les « accords de partenariat », vous pouvez utiliser l’interview de notre vice-président « L’État ne fait rien pour résister à l’entrisme de ces grandes firmes » et l’article Éducation. Comment le virus Microsoft contamine les classes avec une interview de Jean-François Clair, responsable du numérique au Snes-FSU (principal syndicat de l’enseignement secondaire), syndicat membre de l’April.

Source april.org

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 15 mars 2019 à partir de 18h30 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le glou et le miam?

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… Et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Le ministre de l’Éducation et l’Assemblée nationale refusent la priorité au logiciel libre dans l’Éducation

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À l’occasion des débats en séance publique (lire le compte-rendu) sur le projet de loi « pour une école de la confiance » les députés, députées et le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse ont refusé la mise en place d’une véritable politique de développement du logiciel libre dans l’Éducation nationale. En effet, les amendements visant à inscrire dans la loi la priorité au logiciel libre dans les services publics de l’enseignement ont été rejetés.

Dans la soirée du vendredi 15 février 2019, une discussion commune1 a eu lieu concernant trois amendements. L’amendement 571 proposait l’inscription d’un recours systématique aux logiciels libres. Si nous soutenons sur le principe cet amendement, une priorité au logiciel libre nous semble mieux à même de répondre à la nécessité d’une véritable politique publique de transition. Deux amendements (836 et 837), déposés par le député Stéphane Peu et défendus par la députée Elsa Faucillon, visaient à inscrire dans la loi justement la priorité aux logiciels libres.

Lors des débats en commission Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, avait indiqué qu’il y avait déjà un encouragement au logiciel libre dans la loi2. Mais ce n’est qu’une déclaration de bonnes intentions sans effet. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

En séance publique, le ministre s’est opposé sans distinction aux trois amendements. Ses nouveaux arguments : inscrire dans la loi une priorité peut être contreproductif et cette disposition risquerait d’être contraire au code des marchés publics. Argument éculé qui rappelle les débats de 2016 au moment de la loi pour une République numérique. Le gouvernement de l’époque s’était déjà retranché derrière une prétendue incompatibilité juridique pour s’opposer à la priorité au logiciel libre. Des parlementaires avaient signalé l’existence d’une « note juridique » de la Direction des affaires juridiques (DAJ) du Ministère des Finances et des comptes publics. Quelques mois plus tard, la secrétaire d’État au Numérique reconnaissait qu’il n’existait pas de « note à proprement parler » mais uniquement des « échanges techniques informels (notamment par mails) avec notre Direction des affaires juridiques » À l’époque, les arguments juridiques précis n’avaient pas été rendus publics : le gouvernement n’avait pas répondu à notre demande et la DAJ s’était retranchée derrière la notion très floue du secret des délibérations du Gouvernement3.

L’April avait communiqué aux parlementaires, au gouvernement et rendue publique, une analyse sur la validité juridique d’une disposition législative donnant la priorité au logiciel libre. Notre analyse, partagée par le Conseil National du Numérique de l’époque (lire la fiche du CNNum), n’a jamais été contredite. D’ailleurs, le Parlement avait inscrit en 2013 pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, avec l’adoption du projet de loi enseignement supérieur et recherche.

Les arguments du ministre visent donc, une fois de plus, à cacher un manque de volonté politique pour mettre en œuvre une véritable politique publique en faveur du logiciel libre.

Nous espérons que ce gouvernement agira avec plus de transparence, nécessaire à tout débat démocratique, que le gouvernement précédent. L’April demande donc solennellement au gouvernement la publication des éléments juridiques concernant une prétendue incompatibilité juridique au sujet des dispositions visant à inscrire dans la loi la priorité au logiciel libre.

Le projet de loi va poursuivre sa route au Sénat. Le sujet n’est donc pas clos.

Source april.org

La Fondation Linux lance son programme ELISA

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Le 21 février, la Fondation Linux a officiellement lancé son nouveau projet open source, destiné à créer une boîte d’outils et de pratiques pour développer et certifier des systèmes critiques.

Le projet Elisa (traduction « Enabling Linux in Safety Applications ») entend contrer les défaillances pouvant engendrer des dégâts environnementaux, des dégradations et des pertes en vies humaines.

Le nouveau programme open source se lance avec la collaboration de grandes entreprises de l’automobile, notamment BMW ou Toyota, et s’inscrit dans le sillon de l’Automotive Grade Linux (AGL) 5.0 lancé l’an dernier. Il compte également des acteurs comme Kuka, Linutronix, Amazon et même ARM. L’idée est de pouvoir imposer Linux comme base standardisée et ouverte des systèmes critiques de sécurité, peu importe l’industrie visée.

Le communiqué officiel peut être consulté sur le site de la Fondation (en anglais).

Site web : Elisa.tech

Source toolinux.com

La fondation Linux accueille 34 nouveaux membres

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La fondation Linux dépasse à présent 1.000 membres. HP est un des nouveaux entrants.

La fondation Linux annonce que pas moins de 29 nouveaux membres « Argent » (« Silver » en VO) et 5 membres associés viennent de la rejoindre. L’organisation à but non lucratif rappelle que ses membres soutiennent le développement de ressources technologiques partagées, tout en « accélérant leur propre innovation via le leadership de l’open source et la participation à plusieurs des plus grandes réussites de projets open source comme Hyperledger, Kubernetes, Linux, Node.js et ONAP ».

Logo de la Linux Foundation

En 2018, souligne la fondation, elle a accueilli une nouvelle organisation adhérente par jour, et elle compte à présent plus de 1.000 membres. Parmi ses nouveaux membres Argent, on remarque notamment HP et STMicroelectronics.

« Une très large variété d’industries »

Jim Zemlin, le directeur exécutif de la Linux Foundation, a salué l’arrivée de ces 34 nouvelles entreprises:

« Ces organisations, qui représentent une très large variété d’industries à travers le monde, vont apporter des ressources et des connaissances de valeur à un écosystème de l’open source déjà en expansion. »

La fondation indique que beaucoup des nouveaux membres ont rejoint, outre l’organisation, des projets qu’elle soutient comme Automotive Grade Linux (qui réunit des constructeurs automobiles – Ford, Honda, Mercedes, Toyota et d’autres -, des sous-traitants du secteur et des entreprises tech – dont Amazon -, travaillant ensemble à une plateforme à base de Linux pour véhicule connecté), la Cloud Native Computing Foundation (CNCF, créée en 2015 pour promouvoir les conteneurs d’applis, par Google, Red Hat, Twitter, Huawei, Intel, Cisco, IBM, Docker, entre autres – c’est elle qui a en charge Kubernetes), la fondation Ceph (créée fin 2018 et dédiée à la plateforme libre de stockage dédié éponyme), etc.

Source zdnet.fr

Appel à mobilisation contre le projet de règlement européen de censure sécuritaire

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L’April s’était jointe fin 2018 à 43 associations pour signer une lettre ouverte rédigée à l’initiative de La Quadrature du Net, afin d’interpeller le président de la République et lui demander de renoncer à son projet de règlement européen de censure sécuritaire dont il est le principal promoteur. Malheureusement, comme redouté, le Parlement européen avait, au prétexte de la lutte contre le terrorisme, adopté un rapport proposant de déléguer la censure du Web européen à Facebook et Google.

La Quadrature du Net appelle à la mobilisation d’ici le 21 mars 2019 avant le vote en commission des affaires « libertés civiles » du Parlement européen.

Nous discuterons de ce sujet lors de notre émission Libre à vous ! du 12 mars 2019. Nos invités seront Arthur Messaud et Martin Drago de La Quadrature du Net.

Source april.org

Le noyau Linux 5.0 vient de sortir

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Prévu pour l’été dernier, le noyau Linux stable 5.0 a été libéré ce lundi par Linus Torvalds. Il peut être téléchargé sur les serveurs du site officiel.

 

Ne vous attendez pas à des changements importants. Le passage de la génération 4.x à 5.0 est une décision des gardiens du noyaux, dont Torvalds. Les chiffres 4.X devenaient à la fois compliqués et importants, il fallait simplifier la numérotation et passer à autre chose.

Quoi de neuf ? D’une part, le support d’affichage FreeSync d’AMD et des fichiers d’échange dans le système Btrfs. D’autre part, une attention portée aux appareils à faible consommation énergétique, avec des améliorations dans le chiffrement (AES) du système de fichiers grâce à Adiantum et dans la gestion des tâches, notamment pour les téléphones.

Bien entendu, le noyau 5.0 améliore la gestion de la mémoire, la virtualisation, le chiffrement et le support de l’ensemble des architectures, de PowerPC à x86 en passant par Risc.

Le site kernel.org

Source toolinux.com

Libre en Fête 2019 : découvrir les logiciels libres à l’arrivée du printemps

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Initié et coordonné par l’April, Libre en Fête arrive cette année à sa 18ème édition. Pour accompagner l’arrivée du printemps, de nombreux événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général sont proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive. À ce jour, près de 130 d’événements sont déjà référencés.

Les logiciels libres sont des logiciels que chaque personne peut utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer en toute liberté. Au travers des événements du Libre en Fête, le grand public est invité à découvrir tous les avantages des logiciels libres : des valeurs d’entraide et de coopération, un bien commun accessible à tout le monde favorisant le partage des connaissances, une communauté vivante prête à aider les personnes qui en ont besoin.

Le événements proposés dans le cadre du Libre en Fête 2019 sont très variés : conférences, démonstrations, ateliers, fêtes d’installation, cafés vie privée, projections, rencontres, débats, formations, diffusion de musique sous licence libre, expositions de panneaux de sensibilisation comme l’Expolibre… Certaines organisations vont jusqu’à proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte.

Le public pourra ainsi découvrir des logiciels comme la suite bureautique LibreOffice, le navigateur web Mozilla Firefox, le lecteur multimédia VLC, le système d’exploitation GNU/Linux et bien d’autres encore. Une place importante est réservée aux services en ligne alternatifs, libres, décentralisés et respectueux des données personnelles, comme ceux proposés par les hébergeurs du collectif CHATONS. D’autres projets libres et collaboratifs sont mis à l’honneur, comme l’encyclopédie Wikipédia et la cartographie OpenStreetMap.

« À nouveau cette année, de nombreuses associations et structures partout en France ont répondu présent à l’appel de l’April à participer au Libre en Fête : groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, espaces publics d’accès à internet, centres culturels et sociaux, médiathèques, clubs informatiques, cafés associatifs, hackerspaces… Grâce à la variété des acteurs impliqués et des activités proposées, un plus large public pourra découvrir et s’initier aux logiciels libres, brique essentielle pour le contrôle de nos équipements informatiques et de nos données à l’ère numérique », précise Isabella Vanni, coordinatrice de l’initiative Libre en Fête.

Source april.org

 

 

Une lobbyiste de l’industrie culturelle dénonce les « méthodes terroristes » de Wikipédia Allemagne

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Pour protester contre la proposition de directive sur le droit d’auteur, Wikipédia Allemagne sera inaccessible le 21 mars prochain. À la place de la célèbre encyclopédie libre, un message contre l’article 13 sera placardé en page d’accueil.

L’opération de blackout a particulièrement déplu aux lobbyistes de l’industrie culturelle qui ont rappelé que les encyclopédies de ce type étaient hors du champ de l’article 13 sur le filtrage de l’upload.

Rappelons néanmoins que l’exemption concernera les structures, non les contenus. Aussi, quand une œuvre sous Creative Commons sera partagée sur d’autres plateformes d’hébergement, la disposition jouera à plein régime.

L’incursion de Wikipédia dans le débat a particulièrement déplu à Sylvie Fodor, membre du comité du CEPIC (Centre of the Picture Industry). Elle estime que l’encyclopédie libre porte atteinte à « sa neutralité », une situation jugée « insupportable ».

Avec des propos à faire trembler Charlie Hebdo, celle-ci a dénoncé « leur manque de neutralité, la manipulation de l’opinion et les méthodes terroristes de lobbyiste sans scrupule. Je pèse mes mots ».

La petite phrase a fait réagir l’eurodéputée Julia Reda, laquelle avait déjà dénoncé des conflits d’intérêts au sein de l’AFP : « une communauté d’utilisateurs crée de l’information gratuitement et décide de limiter l’accès à celle-ci pour *une journée* : terrorisme. Toute une industrie veut limiter l’accès à l’information perpétuellement : sauver la culture ».

Source nextinpact.com

Il sera bientôt plus facile de désinstaller une app Linux sur Chrome OS

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Les Chromebook sont-ils en train de devenir de vraies attractions pour les dévelopeurs ? La branche 75 du système d’exploitation ajouterait la possibilité de désinstaller les applications Linux aisément.

Jusqu’ici, il fallait passer par la ligne de commande « apt remove » pour effectuer une opération aussi anodine que la désinstallation d’une application Linux comme Steam, emacs ou GIMP depuis Chrome OS, alors que la même opération pour une applications web ou Android est une affaire de clic.

La branche stable 75 de Chrome OS apporte du changement, qui va ravir tous ceux qui ont choisi le système d’exploitation de Google pour faire tourner des applications Linux. Ainsi, après la découverte d’un bug assez gênant, les développeurs ont réagi : il suffira désormais d’un clic droit sur l’icône pour effectuer une commande « apt remove », un gain de temps plutôt appréciable, comme on peut le lire sur l’espace dédié aux bugs du site chromium.

Chrome OS 75 devrait également permettre de modifier la taille d’un disque Linux. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le 11 juin prochain, passez en version bêta (à vos risques – calculés, certes – et périls).

Source toolinux.com

Firefox Send : un système de transfert de fichiers en ligne gratuit, jusqu’à 2,5 Go

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Les utilisateurs de Mozilla Firefox peuvent désormais prétendre à un espace de transfert en ligne allant jusqu’à 2,5 Go.

Firefox Send est un service gratuit de transfert de fichiers chiffrés, qui permet aux utilisateurs de partager des fichiers simplement et en toute sécurité, et ce, depuis n’importe quel navigateur.

Firefox Send s’ouvre aux internautes

Indépendant du navigateur web Mozilla Firefox, le service Firefox Send est en effet accessible depuis n’importe quel browser, offrant un espace de 1 Go à chacun. Seuls les détenteurs d’un compte Firefox pourront toutefois prétendre à un partage de fichiers allant jusqu’à 2,5 Go, ainsi qu’à des liens actifs jusqu’à sept jours et la possibilité de gérer les fichiers partagés depuis n’importe quel appareil.

Firefox Send utilise un chiffrement de bout en bout pour assurer la sécurité des données entre le moment où elles sont partagées et celui où le fichier est ouvert. Il offre également des contrôles de sécurité configurables, avec la possibilité par exemple de choisir la date d’expiration du lien du fichier et le nombre de téléchargements.

On peut également ajouter un mot de passe optionnel pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire.

Un service accessible dès à présent.

Selon Mozilla, « avec Send, il est possible de partager rapidement des fichiers dont la taille peut atteindre 1 Go. Pour envoyer des fichiers jusqu’à 2,5 Go, il suffit d’ouvrir un compte Firefox gratuit ». Le groupe précise que le service Send sera très bientôt disponible sous forme d’application Android, en version bêta.

Firefox Send se destine donc à partager des informations personnelles importantes, des documents privés ou même des fichiers professionnels confidentiels. Le service est accessible dès à présent, en se rendant directement à cette adresse.

Source clubic.com

Les logiciels libres, un instrument pour restaurer une souveraineté numérique de l’Europe

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Un avis du Conseil économique, social et environnemental décline 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ». Il prône un recours accru aux logiciels libres.

Loin derrière la domination des géants du Net américains et la puissance émergente des géants chinois, les GAFAM et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), l’Europe peut et doit réagir. C’est ce que développe l’avis « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », présenté et voté cette semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Présenté par son rapporteur, l’ancien président du Conseil national du numérique Benoît Thieulin (membre du groupe des personnalités qualifiées au CESE), cet avis – pour lequel le Conseil s’est autosaisi – a été adopté le 13 mars. Il porte sur plusieurs points (fiscalité, concurrence, environnement, soutien aux start-up etc.), et énumère 17 préconisations.

« Le modèle des biens communs », face aux modèles US et chinois

La dernière partie de l’avis (pages 42 et 43), qui aboutit à la préconisation n° 17, invite à plus d’utilisation de logiciels libres.

« Face à un modèle numérique américain fondé sur le marché et la concentration capitalistique et technologique, et un modèle chinois fondé sur un contrôle et une surveillance étroits du Net par les autorités, elle [l’Union européenne] gagnerait à privilégier le modèle des biens communs – celui d’un socle technologique et juridique reposant sur des règles élaborées en commun – et sous contrôle public. »

L’avis propose que l’UE se dote d’infrastructures indépendantes et de ses propres normes et standards, « afin de ne pas être contrainte d’adopter les normes et standards élaborés par les opérateurs américains ou chinois ». Il préconise aussi de:

« développer le recours à des logiciels libres (open source), dont le code est accessible et auditable: le logiciel Open Street Map, utilisé par les services de la présidence de la République française pour l’organisation des déplacements présidentiels, la plateforme Wikipédia, qui draine à elle seule plus du tiers des 300 millions de sollicitations journalières du moteur de recherche Google Search, ou encore la messagerie électronique protégée Proton, sont autant d’exemples de telles ressources ouvertes, écrites en open source en dehors des entreprises et des institutions et qui constituent de véritables opérateurs du bien commun. »

Des quotas dans les appels d’offres

Pour développer ce recours au Libre:

« Une politique de soutien au développement de ces ressources peut passer par la mise en place de coopératives permettant de réunir plusieurs développeurs de petite taille, de manière à atténuer le déséquilibre de forces existant face aux GAFAM; elle peut également prévoir l’obligation d’une proportion de logiciels libres dans les réponses aux appels d’offres publics. Un soutien financier pourra être apporté aux niveaux européen, national et régional aux projets visant à développer des solutions alternatives fondées sur le logiciel libre pour des services jugés d’intérêt général (géolocalisation, contenus éducatifs et culturels, valorisation des régions et du patrimoine, etc.). »

La préconisation en résultant est celle-ci:

« Etablir au niveau européen les régulations fondamentales de l’usage des blockchains et des logiciels libres et soutenir leur développement par la mise en place de coopératives de développeurs, l’introduction de quotas dans les appels d’offres publics et le financement de projets répondant à des besoins collectifs au plus près des territoires. Les régulations devront permettre l’émergence de gouvernances non énergivores ouvertes sur la société civile, et garantir l’interopérabilité et la neutralité des solutions proposées. »

Pierre-Jean Coulon, président de la section TEN (en charge entre autres du numérique) du CESE européen, assistait à la présentation de l’avis. Il en a approuvé le contenu et a invité son rapporteur Benoît Thieulin à venir exposer ses conclusions devant le CESE européen. Les dirigeants de l’UE entendront-ils ses recommandations?

Source zdnet.fr

Ubuntu Linux : mettre à jour son système en 2 minutes !

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Ce tutoriel vous explique comment mettre à jour Ubuntu Linux en mettant à jour tous les paquets installés sur votre système. Deux méthodes vous sont proposées : avec le Terminal ou avec le Gestionnaire de mises à jour.

Pour rappel, un paquet est une archive contenant les fichiers nécessaires à l’installation d’un logiciel sur Ubuntu Linux. Pour faire simple, un paquet = un logiciel.

Mettre à jour ses paquets, c’est donc mettre à jour tous ses logiciels ainsi que leurs dépendances (un paquet nécessite souvent la présence d’un ou plusieurs autres paquets pour fonctionner). Pour plus d’informations : Télécharger et installer des logiciels sur Ubuntu Linux.

Vous allez voir qu’il est BEAUCOUP de plus simple de mettre jour son système avec Ubuntu qu’avec Windows, c’est le moins que l’on puisse dire !

Méthode n°1 : avec le Terminal

  1. Ouvrez le Terminal
  2. Mettez à jour la liste des paquets :
sudo apt update

Dans la capture ci-dessous, on voit que 263 paquets peuvent être mis à jour.

Affichez les paquets pour lesquels une mise à jour est disponible

apt list --upgradable

Mettez à jour les paquets installés sur le système avec au choix :

sudo apt upgrade

upgrade : les paquets seront remplacés par des versions plus récentes, mais sans qu’aucun autre paquet ne soit ajouté ou suprimé. Par exemple, une nouvelle version se Firefox sera installée avec apt upgrade.

sudo apt full-upgrade

full-upgrade : même chose que apt upgrade, mais supprime des paquets si cela est nécessaire pour installer les nouvelles versions des paquets.

 supprimez tous les paquets devenus obsolètes et qui ne sont plus nécessaires :

sudo apt autoremove

 supprimez le cache des paquets qui ne peuvent plus être télécharger :

sudo apt autoclean

Et voilà, votre Ubuntu est à jour ! Tous les paquets du système ont été mis à jour.

Source lecrabeinfo.net

 

Le nouveau Firefox promet de « réduire les nuisances en ligne »

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Safari s’en était déjà occupé. Firefox 66 lance sa propre offensive contre les nuisances de navigation : vidéos lancées automatiquement, sauts de pages ou onglets en cascade. Objectif : reprendre le contrôle de la situation.

Concrètement, la fonction « Block Autoplay » empêchera automatiquement les fichiers audio et vidéo de se lancer. Si l’on souhaite visionner la vidéo, il suffit de cliquer sur le bouton de lecture pour la visionner. Sur certains sites, comme les réseaux sociaux, le son sera automatiquement coupé mais la lecture de la vidéo continuera quand même.

Si l’on souhaite visionner une série TV sans interruption : pour lire les vidéos en continu, cliquer sur « Lecture » et toutes les vidéos suivantes seront lues automatiquement. Ceci s’appliquera à tous les sites de streaming, y compris Netflix et YouTube. Par contre, pas à n’importe quel prix non plus : pour continuer la lecture automatique à partir de la première vidéo, il faut ajouter ces sites à sa liste de permissions.

 

Autre bonne nouvelle ? La nouvelle version de Firefox propose l’ancrage de défilement : « désormais, la page se souvient où nous sommes afin que nous ne soyons pas interrompu par un chargement lent des images ou des publicités », précise le communiqué officiel.

Enfin, Firefox 66 introduit des avertissements de sécurité faciles à comprendre, la prise en charge de l’authentification web pour Windows Hello et au niveau des extensions, qui stockent désormais leurs paramètres dans une base de données Firefox. La liste des nouveautés est impressionnante, comme on peut le voir.

Firefox 66 est disponible pour Windows, GNU/Linux et macOS. Les versions mobiles sont également proposées sur Android et iOS.

Source toolinux.com

Rejet de l’article 13 : le Parlement européen à nouveau garant des libertés ?

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Mardi 26 mars, entre 12 h 30 et 14 h 30, un vote historique aura lieu en séance plénière du Parlement européen. Les membres élus de cette institution devront en effet se prononcer pour ou contre la directive droit d’auteur ainsi que sur certains amendements dont plusieurs de suppression de l’article 131. L’April appelle l’ensemble des parlementaires à voter en faveur de ces amendements pour un rejet politique franc et massif de la généralisation des systèmes de filtrage automatisé. Comme le rejet d’ACTA en son temps, l’institution européenne doit ici confirmer son rôle de garant des libertés fondamentales.

À l’occasion de l’assemblée générale de l’April, les membres présents interpellent les parlementaires avec un message simple : « non à l’article 13 ». Une lettre signée du président de l’association, Jean-Christophe Becquet, a été transmise aux personnes élues pour le leur communiquer et les appeler à leurs responsabilités.

Pour résumer l’enjeu en quelques mots : l’article 13 préconise de fait la généralisation du filtrage automatisé rendu de facto obligatoire par une responsabilisation disproportionnée des plateformes de partage sur les contenus publiés par leurs utilisateurs et utilisatrices. Avec pour seuls garde-fous des injonctions contradictoires et hors-sol. Un système qui porte en lui un risque substantiel de sur-blocage et de censure.

Face à ce vote crucial l’April reste donc mobilisée jusqu’au bout et appelle chacune et chacun à faire de même pour contacter et convaincre une majorité absolue de parlementaires de se montrer à la hauteur de l’enjeu et de voter pour la suppression de l’article 13 !

Comment agir ?

Le site pledge2019 offre un outil simple et gratuit pour appeler les législateurs, et propose une vidéo très réussie pour expliciter les dangers de l’article 13. Pour un argumentaire plus détaillé, notamment juridiquement, nous vous invitons également à prendre connaissance de cette excellente vidéo (20min) de Maxime Lambrecht.

La campagne pledge2019 s’affiche comme complémentaire à celle, plus ancienne mais toujours active, de saveyourinternet.eu qui propose de nombreuses ressources argumentaires ainsi qu’une liste des parlementaires, avec informations de contact et position sur l’article 13 lors du vote du 12 septembre 2018 préalable aux négociations interinstitutionnelles.

Après des mois d’une campagne intense qui est montée en puissance depuis la fin du « trilogue » en février 2019, une victoire politique fondamentale pour les personnes qui défendent les libertés en ligne, notamment pour une meilleure considération des auteurs et autrices, est plus que jamais accessible. Ne lâchons rien à l’aune d’un vote historique !

Source april.org

 

Le Parlement européen valide la généralisation de la censure automatisée

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Mardi 26 mars 2019, journée noire pour les libertés sur Internet et pour tous ceux et celles qui agissent au quotidien pour promouvoir un Internet libre et ouvert, neutre et acentré, donc contre l’emprise technologique des GAFAM. 348 parlementaires européens (contre 274) ont adopté la généralisation du filtrage automatisé des contenus mis en ligne. Le coup est dur mais l’April restera mobilisée pour la transposition future du texte en droit national et pour la probable révision à venir de la directive E-commerce, dont les principes structurants ont été profondément mis à mal par la directive droit d’auteur.

Malgré une incroyable mobilisation citoyenne et des prises de position argumentées toujours plus nombreuses issues de milieux très divers — culturel, technique, juridique, associatif comme institutionnel — les eurodéputés ont finalement approuvé la version issue des négociations inter-institutionnelles et portée par le rapporteur Axel Voss.

Des amendements de suppression de l’article 13, devenu article 17, avaient bien été déposés, mais 317 parlementaires (contre 312) ont jugé qu’il n’y avait pas lieu de les soumettre aux votes malgré les désaccords profonds entourant la disposition. La procédure prévoit en effet qu’avant de voter d’éventuels amendements les parlementaires doivent d’abord valider le fait d’amender le texte.

La liste des votes nominatifs est disponible (en PDF) pour les deux votes : celui de refus d’amendements et sur la directive elle même. On notera à regret que seulement deux parlementaires côté français ont voté contre la directive droit d’auteur dont un article institutionnalise pourtant la censure automatisée : Marie-Christine Vergiat et Younous Omarjee du groupe GUE/NGL. Un grand merci à elle et à lui ! L’ensemble de leurs collègues ont voté favorablement ou se sont abstenus.

Par ailleurs, dans les votes comptabilisés, ils ne sont que trois français et française parmi les 312 parlementaires à avoir voté pour la tenue d’un vote sur l’article 13. Sur ce même vote, parmi les 24 abstentionnistes, quatre sont français. Précisons que des « corrections d’intention de vote » ont été signalées ensuite (voir page 51), corrections qui font que normalement il aurait dû y avoir une majorité pour que les amendements de suppression de l’article 13 soient soumis au vote. Deux parlementaires françaises ont indiqué avoir en fait voulu voter en faveur de l’étude des amendements alors que leur vote a été comptabilisé comme une abstention.

Nous n’oublierons pas les parlementaires qui ont jugé acceptable de confier l’application du droit d’auteur et la protection (sic !) de la liberté d’expression à des systèmes automatisés gérés par des entités de droit privé. Les positions des parlementaires français et françaises sont détaillées en bas de page.

Si l’exclusion des plateformes de développement et de partage de logiciels libres a été actée, article 2 (6), il n’est évidement pas question de s’en satisfaire tant le texte est contraire aux valeurs du logiciel libre.

L’April restera bien sûr mobilisée et remercie toutes celles et ceux qui se sont mobilisés contre ce texte liberticide.

Vote des parlementaires français et françaises

Vote sur la directive

  • Pour : Michèle ALLIOT-MARIE, Eric ANDRIEU, Jean ARTHUIS, Guillaume BALAS, Nicolas BAY, Pervenche BERÈS, Joëlle BERGERON, Dominique BILDE, Marie-Christine BOUTONNET, José BOVÉ, Steeve BRIOIS, Alain CADEC, Jean-Marie CAVADA, Aymeric CHAUPRADE, Jacques COLOMBIER, Thierry CORNILLET, Arnaud DANJEAN, Michel DANTIN, Rachida DATI, Angélique DELAHAYE, Geoffroy DIDIER, Mireille D’ORNANO, Karine GLOANEC MAURIN, Sylvie GODDYN, Bruno GOLLNISCH, Françoise GROSSETÊTE, Sylvie GUILLAUME, Brice HORTEFEUX, Jean-François JALKH, France JAMET, Marc JOULAUD, Philippe JUVIN, Patricia LALONDE, Alain LAMASSOURE, Jérôme LAVRILLEUX, Gilles LEBRETON, Christelle LECHEVALIER, Patrick LE HYARIC, Philippe LOISEAU, Louis-Joseph MANSCOUR, Dominique MARTIN, Edouard MARTIN, Emmanuel MAUREL, Joëlle MÉLIN, Bernard MONOT, Sophie MONTEL, Nadine MORANO, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Renaud MUSELIER, Vincent PEILLON, Franck PROUST, Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Dominique RIQUET, Robert ROCHEFORT, Virginie ROZIÈRE, Tokia SAÏFI, Anne SANDER, Jean-Luc SCHAFFHAUSER, Isabelle THOMAS, Mylène TROSZCZYNSKI, Marie-Pierre VIEU
  • Absention : Karima DELLI, Yannick JADOT, Eva JOLY, Michèle RIVASI
  • Contre : Younous OMARJEE, Marie-Christine VERGIAT

Vote pour la tenue d’un vote sur l’article 13

  • Pour : Younous OMARJEE, Marie-Christine VERGIAT, Bruno GOLLNISCH
  • Absention : Karima DELLI, Yannick JADOT, Eva JOLY, Michèle RIVASI. Note : Eva Joly et Michèle Rivasi ont indiqué unecorrection d’intention de vote, elles voulaient votre Pour
  • Contre : Michèle ALLIOT-MARIE, Eric ANDRIEU, Jean ARTHUIS, Guillaume BALAS, Nicolas BAY, Pervenche BERÈS, Joëlle BERGERON, Dominique BILDE, Marie-Christine BOUTONNET, José BOVÉ, Steeve BRIOIS, Alain CADEC, Jean-Marie CAVADA, Aymeric CHAUPRADE, Jacques COLOMBIER, Thierry CORNILLET, Arnaud DANJEAN, Michel DANTIN, Rachida DATI, Angélique DELAHAYE, Geoffroy DIDIER, Mireille D’ORNANO, Karine GLOANEC MAURIN, Sylvie GODDYN, Françoise GROSSETÊTE, Sylvie GUILLAUME, Brice HORTEFEUX, Jean-François JALKH, France JAMET, Marc JOULAUD, PhilippesSJUVIN, Patricia LALONDE, Alain LAMASSOURE, Jérôme LAVRILLEUX, Gilles LEBRETON, Christelle LECHEVALIER, Patrick LE HYARIC, Philippe LOISEAU, Louis-Joseph MANSCOUR, Dominique MARTIN, Edouard MARTIN, Emmanuel MAUREL, Joëlle MÉLIN, Bernard MONOT, Sophie MONTEL, Nadine MORANO, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Renaud MUSELIER, Vincent PEILLON, Franck PROUST, Christine REVAULT D’ALLONNES BONNEFOY, Dominique RIQUET, Robert ROCHEFORT, Virginie ROZIÈRE, Tokia SAÏFI, Anne SANDER, Jean-Luc SCHAFFHAUSER, Isabelle THOMAS, Mylène TROSZCZYNSKI, Marie-Pierre VIEU

Source april.org

Mozilla peut gérer vos mots de passe sous Android

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Après iOS, Firefox Lockbox arrive sur Android : vous pourrez y conserver vos mots de passe de manière sécurisée.

Vos mots de passe sont gérés par Chrome et Google ? La Fondation Mozilla vous offre une alternative. Tout comme Firefox Send, Firefox Lockbox est basé sur une autre expérience réussie du programme Test Pilot. Depuis son lancement sur iOS, Firefox Lockbox a visiblement connu plus de 50 mille téléchargements et a été récemment optimisé pour iPad. Il était logique que Mozilla porte Firefox Lockbox sur Android. C’est fait.

Comme on peut le voir dans cette vidéo, Firefox Lockbox donne accès aux mots de passe déjà stockés dans le navigateur Firefox. Aucune installation supplémentaire n’est nécessaire.

Vidéo

Vous utilisez Firefox sur Android ?

Lockbox fonctionne avec l’auto-remplissage pour faire la transition de l’utilisation du navigateur d’ordinateur à son navigateur mobile, en remplissant automatiquement sur les applications mobiles les mots de passe enregistrés sur ordinateur.

Pour l’heure, Firefox Lockbox est disponible en anglais et doit encore être traduit en français. L’application est disponible sur Google Play.

Source toolinux.com

L’utilisation de logiciels libres, un critère du label « numérique inclusif »

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Avant de quitter le gouvernement, le secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi a créé un label pour les dispositifs destinés à aider les publics « loin du numérique ».

Le 26 mars, à la veille de son départ du gouvernement, quitté comme son concurrent Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement, pour pouvoir disputer l’investiture LREM aux élections municipales 2020 à Paris, Mounir Mahjoubi a signé un arrêté créant le label Numérique inclusif.

Le secrétaire d’État au Numérique – remplacé ce dimanche par Cédric O, jusqu’alors conseiller du président Emmanuel Macron et du Premier ministre Edouard Philippe – a ainsi créé un label « afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population.

Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément ‘Entreprises solidaires d’utilité sociale’, les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le numérique pour tous ! Très heureux de signer ce matin l’arrêté créant le label officiel « Numérique Inclusif ». 1 an de travail avec les associations de la médiation numérique et les collectivités locales : merci à vous! pic.twitter.com/CkbHHB2lvs

— Mounir Mahjoubi (@mounir) 27 mars 2019

Outils partagés et documentés

Cette certification, délivrée par l’Agence du numérique (créée début 2015), « est accessible aux entreprises, aux associations, aux établissements publics et aux collectivités territoriales ». Elle vise les dispositifs destinés aux publics « éloignés du numérique ».

Elle comporte deux niveaux:

1) pass numérique, dont une des caractéristiques est : « Utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions ».

2) Initiative pour un numérique inclusif, ayant notamment comme caractéristiques:

« – Utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés.

– Partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration. »

Des associations comme Emmaüs Connect, active depuis des années contre l’exclusion numérique, devraient pouvoir bénéficier de ce label.

L’alerte du Défenseur des droits: risque d’exclusion

En janvier, le Défenseur des droits Jacques Toubon a lancé une alerte sur « les inégalités d’accès aux services publics ». Il soulignait:

« La dématérialisation offre de nouveaux moyens d’accès aux services publics et permet de simplifier l’accès aux informations et aux documents administratifs pour une majorité d’usagers mais, si les facultés de chacun ne sont pas réellement prises en compte, elle comporte un risque de recul de l’accès aux droits et d’exclusion pour de très nombreux usagers.

Selon les chiffres 2018 du Baromètre numérique du CREDOC, 89% de la population est internaute (12 ans et plus). Toutefois, 36% des personnes interrogées (16 ans et plus) éprouvent une inquiétude à l’idée d’accomplir la plupart de leurs démarches administratives en ligne en mettant en exergue leur sentiment d’incompétence informatique (notamment vis-à-vis des sites administratifs).

Les personnes les plus concernées sont celles qui ne maîtrisent pas l’usage d’internet, ne comprennent pas le langage administratif ou ne parlent pas très bien le français, ou encore celles qui ne disposent pas d’une connexion Internet de qualité, ne sont pas équipées d’ordinateur et de scanner, etc. »

13 millions de Français « éloignés du numérique »

L’arrêté publié au J.O le 27 mars expose en annexe:

« Même si le taux d’équipement des Français et le niveau général de compétence progressent, 13 millions de Français demeurent éloignés du numérique: ils n’utilisent pas ou peu internet et se sentent en difficulté avec les usages. Face à cette réalité, les services publics territoriaux sont en première ligne et s’appuient sur un réseau de médiation numérique insuffisant et hétérogène. Assurer une citoyenneté pleine et entière à tous demande une action structurée dans l’accompagnement aux usages du numérique. (…)

Pour la mise en œuvre de cette stratégie, l’Etat décide de labelliser des dispositifs concourant à des objectifs d’inclusion sociale numérique sur l’ensemble du territoire.

L’objectif est de garantir et de favoriser l’accès au numérique des publics vulnérables, dans un contexte de dématérialisation des services publics et de numérisation de la société. Ces dispositifs doivent par ailleurs contribuer à favoriser l’accès et la réinsertion de ces publics vulnérables au marché de l’emploi. »

Source zdnet.fr

Richard Stallman sera en Suisse ce week-end pour un discours

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Richard Stallman débarque à Grandvaux, en Suisse, ce 6 avril dès 17h30 pour un nouveau discours en faveur du logiciel libre. Rendez-vous au Living Lab Ecopol.

Richard Stallman – en quelques mots

En 1983, Richard Stallman lançait le projet GNU. Ce programmeur et militant du logiciel libre parcourt le monde et porte la bonne parole depuis plusieurs années. On lui doit de nombreux logiciels dont les plus connus des développeurs sont l’éditeur de texte GNU Emacs, le compilateur C de GNU (GCC) et le débogueur GNU (gdb).

Conférence ce samedi 6 avril

Le discours de Richard Stallman ne sera pas technique, rassurent les organisateurs. L’entrée sera libre. Le lieu choisi : Living Lab Ecopol, Smala Ecovillage, rue Gare 17, 1091 Grandvaux en Suisse. La conférence est prévue à 17h30 et l’extinction des feux prévue vers 22h. Vous pouvez vous inscrire sur le site FSF.org pour être tenu au courant des événements dans la région.

Source toolinux.com

La Provence relaie notre invitation !

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Martigues : 3 jours pour découvrir les logiciels libres.

Mint est l’un des systèmes d’exploitations Linux Open Source dont il sera question lors de la manifestation Libre

Du 3 au 6 avril, la manifestation Libre en Fête, voit les membres de l’association des Utilisateurs de Logiciels Libres du Pays Martégal, organiser à la médiathèque Louis Aragon de Martigues (quai des Anglais) une conférence, des ateliers, des échanges, autour des logiciels libres.

Aujourd’hui les géants de l’informatique sont américains et les produits qu’ils proposent sont, pour la plupart, payants et propriétaires. On peut donc les utiliser mais non les personnaliser. Leurs programmes étant fermés et protégés, leurs modifications sont interdites.

A l’inverse, les éditeurs de logiciels open source donnent l’accès à tout leur code.

Chacun peut alors les customiser à sa guise. Au-delà des économies pouvant être réalisées par les utilisateurs, c’est aussi leur liberté qui est en jeu.

En effet, le 13 mars dernier, le Conseil économique, social et environnemental de l’Europe a émis un avis où se déclinent 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ».

Une plus grande utilisation des logiciels libres est clairement encouragée.

Et la France n’est pas en reste puisque déjà, en 2014, plus de 75% des postes de travail de la Gendarmerie nationale tournaient sous le système d’exploitation libre et open source Ubuntu.

Le choix est désormais entre les mains des utilisateurs.

Entrée libre, tout public, du mercredi 3 avril, 10h 00, au samedi 6 avril 2019, 17h 00.

Source la provence

ULLM communique

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Bonjour,

POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ, L’ESPACE QUI NOUS ÉTAIT RÉSERVÉ VIENT DE NOUS AVOIR ÉTÉ INTERDIT. LES SOLUTIONS DE REPLI PROPOSÉES NE NOUS CONVENANT PAS, « LIBRE EN FÊTE » EST ANNULÉ.

MILLE EXCUSES.

L’Atelier prévu jeudi 4 avril de 14h00 à 17h00 à La Maison de la Vie Associative est donc de nouveau programmé et donnera l’occasion de reparler de cette situation.

Bien librement.

Les itinéraires arrivent sur Qwant Maps

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Lancé en décembre dernier, Qwant Maps se bonifie lentement. Toujours en alpha, il permet de calculer un itinéraire.

Toujours pas d’application mobile. Toujours pas de collecte de données personnelles (malgré la possibilité de sauvegarder des favoris, ce qui est objectivement très utile). Pas de transports en commun non plus à ce stade, mais la possibilité de choisir entre voiture, vélo ou piéton.

Alors, quoi de neuf sur Qwant Maps ? La possibilité de calculer un itinéraire depuis son ordinateur portable ou sa tablette vient d’arriver, toujours en utilisant les cartes OpenStreetMap.Nous avons testé la solution et elle propose plusieurs itinéraires plutôt fiables par rapport à Google Maps, ce qui prouve que Qwant Maps semble tenir compte des informations de trafic.

On est certes très loin de Waze, Google Maps ou Apple Maps, mais le projet avance et c’est un chantier à la fois ouvert et open source. D’ailleurs, il est toujours possible d’y contribuer via la page Github de Qwant Maps.

Liens

Qwant Maps
OpenStreetMap France

Source toolinux.com

L’usage des logiciels libres un des critères d’obtention du label « numérique inclusif »

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Le label « numérique inclusif » visant à « identifier, reconnaître et promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population » vient d’être créé. Parmi les critères d’obtention du label figure l’usage des logiciels libres et le partage du contenu et de la documentation sous licence libre. L’April se réjouit de la création de ce label qui rappelle que le logiciel libre et les licences libres constituent une base essentielle pour une société numérique libre, innovante, ouverte et inclusive.

Le label a été créé par un arrêté du 26 mars 2019, publié au Journal officiel du 27 mars 2019. Le label est délivré par l’Agence du numérique.

L’article 1 dispose :

« Il est créé un label « Numérique inclusif » afin d’identifier, de reconnaître et de promouvoir les dispositifs œuvrant au développement de la diffusion de la culture et des outils numériques, et de leur appropriation par toute la population. Les entreprises, notamment relevant du secteur de l’économie sociale et solidaire ou disposant de l’agrément « Entreprises solidaires d’utilité sociale », les associations, les établissements publics et les collectivités territoriales peuvent demander et recevoir ce label. »

Le référentiel « Numérique inclusif » comporte deux niveaux.

Pour le niveau « 1 – Pass numérique », parmi les critères notons :

  • « utiliser principalement des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « agréger et ouvrir des données sur les usages du dispositif (acteurs et services référencés, formations et accompagnements suivis…) avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Pour le niveau « 2 – Initiative pour un numérique inclusif », parmi les critères notons :

  • « utiliser des logiciels libres et ouverts en vue de la réalisation de ses missions. Les outils développés seront partagés sur un dépôt public et devront être documentés ; »
  • « partager le contenu intellectuel et la documentation selon une licence creative commons ou avec l’une des licences spécifiées dans l’article article D323-2-1 du code des relations entre le public et l’administration ; »

Les dispositifs « Initiative pour un numérique inclusif » devront donc utiliser que des logiciels libres. Quand aux dispositifs « Pass numérique » ils devront utiliser principalement des logiciels libres.

Notons que l’expression « selon une licence creative commons » peut inclure des licences interdisant la modification ou la réutilisation commerciale. Espérons que dans la pratique, le choix des structures se portera sur des licences Creative Commons qui autorisent ces types de réutilisation.

Source april.org

Firefox va intégrer nativement le lazy loading

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Un an après Chrome, Firefox va intégrer le lazy loading, cette fonction qui consiste à ne charger que ce qui s’affiche dans le cadre de la fenêtre du navigateur.

Alors que Google Chrome a commencé à tester cette option dès janvier 2018, les développeurs de Firefox envisagent d’intégrer nativement une option de lazy loading.

Ce procédé permet au navigateur de ne charger que les images qui se trouvent dans le cadre de la fenêtre du navigateur afin de limiter les débits de données et réduire le temps de chargement. Il n’y a que lorsque l’utilisateur fait défiler la page que le reste des images s’affiche au fur et à mesure des besoins.

Le lazy loading a plus de 10 ans

Ce procédé est loin d’être une nouveauté, et cela fait plus de dix ans, qu’on la trouve sur de nombreux sites. C’est via un code JavaScript que cette fonction se déclenche, et Mozilla compte à son tour rendre native l’option.

Rappelons que Google avait essuyé les plâtres, puisque le lazy loading engendrait quelques inconvénients lorsqu’il s’agissait d’imprimer une page Web : les images n’étaient pas toutes chargées. Ce souci est désormais réglé.

Avec l’intégration de ce système dans Firefox, et en attendant que Edge valide son passage sous Chromium, c’est l’ensemble des navigateurs du marché qui seront pourvus de cette option de lazy loading.

Source silicon.fr

Présentation de VLC

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Le prochain Atelier aura lieu le jeudi 11 avril de 14h00 à 17h00 à l’EPN de la Médiathèque . Il sera composé de 2 parties :

- une présentation rapide de VLC media player (lecteur vidéo)

- un échange à partir d’un problème ou d’une difficulté (avec un logiciel ou un ordi) que vous avez rencontré, et la possibilité de les résoudre ensemble.

Librement.

 

Atelier ULLM

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Ce jeudi 18 avril de 14h00 à 17h00 à LA MAISON DE LA VIE ASSOCIATIVE le thème de notre Atelier est de proposer une rencontre au cours de laquelle tous les sujets informatiques peuvent être le point de départ d’échanges entre les participants : le libre, la sécurité, trucs et astuces, les thèmes des prochains ateliers…

 

L’April demande la publication du SILL 2019 et la feuille de route de la DINSIC

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Des événements et des interviews récents concernant la place du logiciel libre et des données ouvertes au sein de l’État sont inquiétants. Cédric O, nommé récemment secrétaire d’État chargé du numérique, sera évidemment jugé à l’aune de son action mais d’ores et déjà il peut appuyer deux actions concrètes : la publication officielle du SILL 2019 (Socle interministériel de logiciels libres) et la feuille de route de la DINSIC.

Fin février 2019, le journal Contexte annonçait que Christian Quest avait remis sa démission à Nadi Bou Hanna, nommé fin 2018 à la tête de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC). Christian Quest, par ailleurs porte-parole d’OpenStreetMap, était chargé de mission au sein d’Etalab1. Par sa démission il souhaitait tirer une sonnette d’alarme concernant les changements de priorité de la DINSIC suite à la nouvelle nomination. Il explique son départ par une « une feuille de route utilitariste et court-termiste n’intégrant quasiment aucune des valeurs qui l’ont fait rejoindre Etalab ».

Dans une interview donnée à Next INpact en mars 2019, Nadi Bou Hanna expliquait notamment que la priorité au logiciel libre était un « «débat du début des années 2000 » et qu’il préférait « une approche pragmatique ». En mars également, dans un article publié par Acteurs publics il était écrit « dans l’écosystème, certains craignent une remise à plat par le nouveau directeur, alors qu’une nouvelle dynamique animait l’Etat depuis peu, entre la promotion du logiciel libre et de l’ouverture des données au sein des administrations via le programme Entrepreneurs d’Intérêt Général (entre autres), la nomination d’un référent logiciels libres à la Dinsic et le lancement d’une communauté d’acteurs du libre au service de l’intérêt général dénomée « Blue Hats ». ».

Autre signe inquiétant, la non publication du SILL (Socle interministériel des logiciels libres). Ce document a notamment vocation à encourager l’usage concerté et coordonné des solutions libres dans l’administration. Le SILL est généralement publié en tout début d’année depuis 2013 et pour le moment aucune publication ne semble prévue.

Un retour en arrière qui serait d’autant plus étonnant et inquiétant que la Cour des comptes validait en février 2018 la stratégie mise en place par la DINSIC, notamment sur le recours aux logiciels libres, et émettait des recommendations pour qu’elle soit amplifiée et relayée au sein des services de l’État.

L’April demande solennellement au secrétaire d’État chargé du numérique la publication officielle du SILL 2019 et la publication de la feuille de route de la DINSIC.

Source april.org

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 17 mai 2019 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le glou et lemiam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Ubuntu 19.04 cache l’essentiel de ses nouveautés sous le capot

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La bêta publique d’Ubuntu 19.04 est disponible depuis quelques jours maintenant. Elle n’offre pas un grand nombre de nouvelles fonctions, mais se distingue par une série d’optimisations visibles, particulièrement en cas de ressources limitées. Le système ne gardera toutefois pas longtemps ces améliorations pour lui seul.

Comme toujours en avril, une nouvelle version d’Ubuntu se prépare. Nommée Disco Dingo, la 19.04 proposera une évolution très en douceur de la distribution GNU/Linux, dans la lignée de la précédente.

Comme nous allons le voir en effet, l’essentiel du travail des développeurs a consisté à intégrer des nouveautés provenant de composants tiers mais majeurs, en particulier le noyau Linux 5.0 et GNOME 3.32 (avec son Shell). Ce qui fait également d’Ubuntu 19.04 une version intéressante sur un plan technique, l’équipe ayant travaillé les performances du système.

Avec de vrais résultats à la clé.

Télécharger la bêta d’Ubuntu 19.04

Source nextinpact.com

Fluent est le nouveau système de localisation de Mozilla (et il est open source)

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La Fondation annonce le lancement d’un nouveau système de localisation. Fluent (1.0) vise à rendre la traduction de logiciels et applications plus rapide, facile et naturelle. Voici ce qu’il faut en retenir.

Jusqu’ici, la localisation a été dominée par un paradigme que Mozilla juge obsolète. Les traductions correspondent à la langue source (la plupart du temps, ne nous voilons pas la face, il s’agit de l’anglais). C’est oublier les aspects grammaticaux, culturels et stylistiques qui ne correspondent pas entre les langues. Cela a souvent mené à des compromis et c’est cela que Fluent veut changer.

Firefox est aujourd’hui localisé dans près de 100 langues, un projet d’envergure qui est forcément confronté à des impératifs, des impasses et des défis de traduction. Fluent peut aider à y répondre, mais voit plus loin que le bout du navigateur de Mozilla. Il s’agit de l’extension au plus grand nombre d’un ensemble de bonnes pratiques développées par la Fondation et déjà utilisées pour la localisation du navigateur web Firefox.

Concrètement, avec Fluent, les développeurs pourront écrire du code agnostique de la langue : aux traducteurs de réaliser des localisations plus naturelles (libres et créatives). Les fichiers de localisation peuvent être ouverts et édités dans n’importe quel éditeur ou traitement de texte. Mozilla proposera également un support étendu de Pontoon, le système de traduction open source de Mozilla.

« Avec Fluent, les concepteurs, les développeurs et les traducteurs peuvent créer des interfaces qui sonnent naturelles et regorgent d’informations. Fluent permet d’aider à créer des applications mobiles et de bureau localisées, des sites Web responsives, des services dynamiques pour les réseaux sociaux, et des jeux. » – Mozilla

Site web officiel de Fluent

Source toolinux.com

Une entrée en bourse est toujours prévue pour Canonical (Ubuntu)

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Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.

Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.

Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »

Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse

Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.

Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »

Source toolinux.com

Extensions Firefox inopérantes : un premier correctif en déploiement

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Mise à jour : Mozilla vient d’annoncer qu’un certificat intermédiaire avait été mis en place à travers le système des « studies » de Firefox afin d’assurer un déploiement rapide en arrière-plan,  avant une solution plus pérenne. Les extensions concernées devraient ainsi progressivement être de retour dans les heures qui viennent. Un suivi de l’incident est assuré par ici.

Les erreurs les plus bêtes peuvent parfois avoir les conséquences les plus graves. Ainsi, depuis ce 4 may 2019, plus aucune extension ne peut être utilisée dans Firefox en raison d’un certificat qui n’est plus valable. De premiers correctifs arrivent.

Du fait du décalage horaire, certains utilisateurs ont alerté en amont les développeurs, mais cela n’a semble-t-il pas mal suffit. Ainsi, depuis minuit il est impossible d’installer ou d’utiliser des extensions sous Firefox.

Dès les premiers signalements, les équipes de Mozilla ont indiqué être au courant du problème et travailler sur un correctif. Il y a quelques minutes, elles ont indiqué qu’il était en test. Il ne sert donc à rien de bidouiller les paramètres du navigateur pour le moment, tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre via la mise en place d’un nouveau certificat ou d’un patch.

On se demande tout de même comment l’organisation a pu laisser passer une erreur pareille. Espérons qu’elle reviendra en détail sur ce qui s’est passé pour s’en expliquer dans les jours à venir. Surtout que l’affaire n’a rien de nouveau, un premier problème du genre ayant déjà touché le navigateur il y a quelques années comme l’a relevé Cyril Brulebois.

The team is currently testing a fix for this issue.

In the meantime, signing of new extensions is disabled until the fix is in place.

Mozilla Add-ons (@mozamo) 4 mai 2019

Source nextinpact.com

Les logiciels libres conseillés par l’État français cette année (SILL 2019)

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Les recommandations de l’État français en matière de logiciels libres sont connues pour les administrations. Le document 2019 se faisait un peu attendre. Il vient de sortir.

La Dinsic (modernisation de l’État) a enfin publié en ligne la version de travail du document de référence. Le « SILL » est géré par les correspondants ministériels, dans le cadre de l’instance de mutualisation sur les logiciels libres, sous le contrôle de la DINSIC. Il est mis à jour annuellement. Chaque version annuelle du SILL fait l’objet d’une validation.

Dans sa version actuelle, il porte sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement.

Le socle interministériel de logiciels libres (SILL)

L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL). Le SILL se présente sous la forme d’un tableau par fonctionnalité ou cas d’usage. Pour chaque fonctionnalité, il présente le logiciel préconisé en précisant la version. Chaque logiciel du SILL est suivi par un référent, agent du secteur public.

« Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité, il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat, défini en 2012, est maintenu en concertation interministérielle. »

Chromium fait son entrée dans le SILL 2019

Il était sous surveillance, Chromium (version open source de Chrome de Google) est désormais recommandé pour les développeurs. Parmi les nouveautés, on peut également citer ARX Data Anonymization Tool, essentiel à l’heure du RGPD. Autre entrée : l’environnement de développement IS Designer.

Le document 2019 recommande également des mises à niveau de quelques logiciels libres clés dont Eclipse, Talend, Gitlab, Tomcat, Debian Linux, MariaDB, WordPress, LibreOffice, Mastodon, Drupal, PostgreSQL, etc.

L’édition 2019 du socle interministériel de logiciels libres peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé. Il peut être copié et diffusé sans restriction. Vous trouverez ci-dessous le lien direct vers le PDF.

Liens

Socle logiciels libres
Document complet (en PDF)
SILL (fiche Wikipedia)

Source toolinus.com

Le noyau Linux directement intégré à Windows 10

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L’ouverture à l’open source se poursuit chez Microsoft. Dans le cadre de sa conférence Build 2019, l’éditeur annonce l’intégration d’un noyau complet Linux au sein de Windows 10.

Jusqu’ici, il fallait installer une couche Linux à Windows par le biais de l’émulation. Désormais, Microsoft rend l’opération à la fois plus simple et plus fluide grâce à l’intégration directe au noyau au coeur de son propre système d’exploitation Windows 10.

La nouveauté porte un nom, c’est « Windows Subsystem for Linux 2 » (WSL2). La solution pourra être mise à jour directement via Windows Update, comme le reste des éléments du système d’exploitation.

Résultat ? Les opérations sont bien plus rapides. Des commandes comme git clone, npm install, apt update et apt upgrade peuvent être jusqu’à 20 fois plus rapides.

Les premières démos seront possibles le mois prochain pour les utilisateurs de Windows 10. Les premières versions de WSL2 seront proposées via le programme Windows Insider dès la fin du mois de juin, selon Craig Loewen, Program Manager de Windows Developer Platform.

Source toolinux.com

Ce qui change avec l’arrivée de WordPress 5.2 cette semaine

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La mise à jour sécuritaire est accessible à tous les utilisateurs (et ils sont nombreux) du CMS open source. Cette mise à niveau est centrée sur l’administration.

WordPress 5.2 va permettre de mieux identifier et corriger les problèmes de configuration et les erreurs fatales. Cette nouvelle version ajoute deux nouveaux écrans pour résoudre les problèmes de configuration courants. Elle ajoute également un espace où les développeurs peuvent inclure des informations de débogage.

Niveau PHP, la version de PHP minimale est maintenant 5.6.20. WordPress 5.2, les thèmes et les extensions peuvent maintenant utiliser les espaces de nommage et les fonctions anonymes.

Cette mise à jour doit permettre de corriger ou gérer sans risque les erreurs fatales sans vous demander de temps de développement. Une meilleure prise en charge des fameux « écrans blancs de la mort » vous est proposée, ainsi qu’une manière de passer en « mode de récupération », ce qui permet de mettre en pause les extensions ou thèmes qui sont en erreur.

Liens

WordPress (en français)
Les nouveautés de la version 5.2

Source toolinux.com

Un documentaire sur le logiciel libre à ne pas manquer sur ARTE

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Cette semaine, ARTE diffusait un passionnant documentaire de Philippe Borrel intitulé « Internet ou la révolution du partage ». Au coeur du propos, la révolution du logiciel libre.

Dans l’univers numérique, deux logiques s’affrontent au cœur de la technologie, depuis que les principes émancipateurs du logiciel libre sont venus s’attaquer dans les années 1980 à ceux du droit de la propriété intellectuelle.

Il semblait impossible il y a vingt ans que des acteurs non industriels ou non étatiques puissent parvenir à produire collectivement un système d’exploitation informatique ou une encyclopédie. Pourtant, il existe aujourd’hui de nombreux objets, machines ou concepts, reproductibles et modifiables, à partager entre tous ceux qui le souhaitent grâce à la libre diffusion de leurs plans.

Les principes juridiques fondateurs du logiciel libre servent aujourd’hui d’exemple

Ces pratiques collectives et contributives essaiment dans bien d’autres domaines : semences, médicaments, connaissances… Au travers d’un fascinant voyage en Inde, aux États-Unis et en Europe, ce documentaire part à la rencontre des figures anonymes et des personnages publics qui militent pour mettre la technologie au service du bien commun plutôt qu’au seul bénéfice d’une minorité.

En mettant l’accent sur la liberté, la coopération et le partage, de nombreux défis qui semblent encore impossibles à atteindre aujourd’hui – climatique, énergétique ou sociaux – pourraient être relevés demain par l’ensemble de l’humanité grâce aux modèles expérimentés par les activistes du « Libre ».

Pour voir ou revoir le documentaire, rendez-vous sur ARTE TV. Durée : 56 minutes.

Source toolinux.com

Applications Linux : les Chromebooks seront tous compatibles dès aujourd’hui

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L’annonce n’est pas passée inaperçue à Google I/O. Tous les appareils Chromebooks vendus dès aujourd’hui seront prêts à recevoir des applications Linux.

Tous les Chromebooks seront compatibles Linux

C’est à Mountain View à l’occasion de sa conférence annuelle des développeurs que Google a confirmé cette semaine que tous les appareils ChromeOS lancés cette année seront capables de faire tourner des systèmes et applications Linux directement. Peu importe leur architecture, ARM ou Intel.

Ce n’est pas une surprise, mais une confirmation. ChromeOS est, après tout, un OS construit sur Ubuntu Linux au départ (même s’il a ensuite migré vers Gentoo, puis vers le propre noyau Linux de Google).

Ce qui va changer

Avant, il fallait utiliser une solution d’émulation (comme le programme open source Crouton) pour faire tourner un système Linux comme Ubuntu ou Debian.

Désormais, l’opération est bien plus simple : il suffit d’utiliser le terminal fourni pour lancer un conteneur Debian 9.0 Stretch. Quelques commandes suffisent également pour faire tourner un autre système d’exploitation comme Fedora, Ubuntu ou pourquoi pas… Gentoo. Tout a été simplifié à partir de la barre de recherche du système.

En attendant que tout cela soit opérationnel, on apprenait le mois dernier que Chrome OS 75 dispose enfin du support USB dans les applications Linux.

Liens

Blog officiel

FAQ francophone (pas encore à jour)

Source toolinux.com


Urgent, mobilisez-vous, contactez sénateurs et sénatrices pour la priorité au logiciel libre dans l’éducation

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L’examen en séance publique du projet de loi pour une école de la confiance va démarrer au Sénat mardi 14 mai 2019 à partir de 14h30. Deux amendements proposent que les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement soient en priorité des logiciels libres. L’April appelle chacun et chacune à contacter les sénatrices et sénateurs pour soutenir ces propositions. L’examen de ces amendements pourrait avoir lieu dès mardi 14 mai dans l’après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption en priorité de l’amendement n° 187 rect. bis.

Dans le cadre de l’examen du projet de loi pour une école de la confiance en séance publique 482 amendements ont déjà été déposés. L’amendement n° 187 rect. bis, déposé par Céline Brulin, Pierre Ouzoulias et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste (CRCE), propose d’inscrire la priorité au logiciel libre dans le cadre du service public de l’enseignement. Et, par cohérence, l’amendement propose de modifier l’article L. 131-2 du code de l’éducation, issu de la loi de 2013, qui concerne le service public du numérique éducatif et de l’enseignement à distance.

La sénatrice Françoise Laborde, membre du groupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE) a déposé un amendement n° 425 qui ne propose que de modifier l’article L. 131-2.

Il est probable que les deux amendements seront discutés en même temps. Le débat pourrait être dès mardi après-midi ou dans la soirée. Il est fondamental de se mobiliser rapidement pour encourager à l’adoption de l’amendement n° 187 rect. bis.

Détails de l’amendement n° 187 rect. bis

L’amendement 187 rect. bis a pour objet de créer un nouvel article au Code de l’éducation. Il propose de renvoyer la définition des modalités d’application du principe à un décret en Conseil d’État. Il s’agit d’un point très important participant à faire du principe de priorité un principe normatif fort et stable dans le temps.

Après l’article 1er bis G

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’éducation est ainsi modifié :

1° Le chapitre Ier du titre II du livre Ier de la première partie est complété par un article L. 121-… ainsi rédigé :

« Art. L. 121-…. – Les logiciels mis à disposition des élèves dans le cadre du service public de l’enseignement sont en priorité des logiciels libres. Les modalités d’application du présent article sont définies par décret en Conseil d’État. » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 131-2, les mots : « tient compte de » sont remplacés par les mots « donne la priorité à ».

L’amendement propose également de modifier le dernier alinéa de l’article L. 131-2 du Code de l’éducation (issu de la loi pour la refondation de l’École de la République de 2013). Tel que cet article est actuellement rédigé, il ne fait qu’inciter les administrations à tenir compte de l’offre de logiciels libres. Rédaction sans aucune valeur normative qui ne relève que de la déclaration d’intention. Une politique se construit avec des priorités, pas avec des encouragements.

Rappelons qu’en 2013, avec l’adoption de la loi relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le Parlement inscrivait pour la première fois dans la loi la priorité au logiciel libre pour un service public, celui de l’enseignement supérieur, avec la création de l’article L.123-4-1 du Code de l’éducation. Sans renvoi à décret, et en absence d’une politique publique volontariste en la matière, cette disposition n’a pas encore pu produire ses effets.

L’adoption de l’amendement 187 rect. bis apporterait une cohérence rédactionnelle au Code de l’éducation, donc une meilleure lisibilité de la Loi, et permettront de donner une nouvelle impulsion politique pour la défense, et la promotion, des libertés informatiques dans l’éducation.

Agir en faveur du logiciel libre pour une école de la confiance

Une manière d’agir est de relayer cette information concernant les amendements. En relayant cette page ou directement les amendements. Mais il faut se mobiliser rapidement.

Il est aussi possible d’agir en contactant par courriel et/ou par téléphone les parlementaires. L’ensemble des membres du Sénat ne participeront pas aux débats et aux votes, vous pouvez contacter en priorité :

  • le rapporteur du projet de loi Max Brisson
  • la présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication Catherine Morin-Desailly
  • les parlementaires qui ont déposé des amendements sur le projet de loi. Et notamment la première personne citée dans la liste, car c’est souvent elle qui défendra l’amendement en hémicycle et qui sera donc présente en séance.
  • les membres de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication qui seront les plus susceptibles d’être présents lors des discussions en séance publique

Vous pouvez leur expliquer l’importance du logiciel libre qui est en phase avec les missions du système éducatif et la culture enseignante de diffusion et d’appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Vous pouvez lire Former les citoyens de demain : lettre de l’April à Jean-Michel Fourgous (2009) ou encore notre cahier Candidats.fr sur l’éducation (2012), toujours d’actualité. Vous pouvez également consulter la page éducation sur l’Expolibre.

Mais surtout n’hésitez pas à utiliser votre propre argumentation. Un message personnel, ou mieux un appel téléphonique, aura infiniment plus de poids que l’envoi d’un mailing.

Un appel téléphonique est beaucoup plus efficace qu’un courriel. Un coup de fil est plus personnel et beaucoup plus dur à éviter. Une bonne technique consiste à envoyer un courriel, puis appeler quelques heures après pour demander s’il a bien été reçu, poser des questions à son sujet, demander ce que le parlementaire compte faire. Un courriel copié/collé à partir d’un courriel type un impact négatif : cela affaiblit le contenu et le fait ressembler à du spam. Il vaut toujours mieux envoyer des courriels personnalisés, même et surtout s’ils sont écrits dans un style personnel.

Pour trouver les coordonnées des parlementaires rendez-vous sur le site du Sénat ou sur le site NosSénateurs. Vous pouvez également appeler directement le standard du Sénat au 01 42 34 20 00 pour être mis en relation.

Source april.org

M.I.M Mutualisation Inter-Ministérielle Logiciels Libres.

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 MIMO                                             MIMPROD                                   MIMDEV
Outils pour poste de travail                   Outils de production                   Outils de développement
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Site des groupes de travail sur les logiciels libres dans les administrations.

Pour dégager le maximum d’efficacité aussi bien économique qu’en terme de qualité,  il convient d’utiliser le logiciel libre de manière concertée et coordonnée. Un cadre de convergence des logiciels à privilégier dans le développement des systèmes d’information de l’Etat est proposé.  Cet ensemble des logiciels libres préconisés se nomme  Socle Interministériel de Logiciels Libres (SILL)

Trois groupes de travail composés de représentants de différents ministères élaborent chaque année le SILL qui s’articule autours de trois thématiques : Poste de Travail, Outils Serveurs (Production), Outils de Développement.

Le SILL propose des logiciels libres répondant aux besoins des administrations françaises.  Chaque logiciel du SILL est suivi par un ministère référent.

Le SILL est mis à disposition de tous sans garantie de l’État. Il peut être utilisé librement et gratuitement, à titre public, professionnel ou privé.  Il peut être copié et diffusé sans restriction

 

Télécharger le SILL 2019 (document PDF)

 

Clandrier permanent

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Calendrier permanent des Lieux de Rendez-vous pour nos ateliers d’ici fin juin
Le programme est aléatoire et sera précisé ici à chaque occasion:

 

 

 

Mobilizon : l’arme libre contre les événements de Facebook est en campagne

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L’association Framasoft lance une collecte pour le logiciel Mobilizon. 50 mille euros sont recherchés, mais plus de 50% de l’objectif a déjà été récolté. Chacun peut participer.

C’est quoi, Mobilizon ?

Dans le cadre de sa campagne Contributopia, l’association Framasoft avait annoncé qu’elle lancerait un nouveau service qui permettrait à des communautés de créer des espaces de publication d’événements, afin de mieux s’émanciper des géants du web.

En effet, lorsque l’on organise des regroupements avec les outils Facebook ou via des plateformes à la Meetup, on « abandonne à ces plateformes dévoreuses de données toutes les informations des membres du groupe », déclare Framasoft.

Une alternative libre et fédérée à Meetup et Facebook Évènements

Mobilizon se présente comme un logiciel libre éthique, « respectueux des libertés fondamentales des personnes désireuses de se rassembler ».
Les membres de l’association ont passé ces derniers mois à analyser les outils déjà existants afin d’en comprendre les différentes fonctionnalités et à d’interroger sur « comment nous pourrions les déployer en respectant les utilisateurs ».

Le logiciel fédéré doit permettre aux différentes communautés d’installer leur propre instance (site web de publication d’événements). Les instances Mobilizon auront la possibilité technique de se connecter les unes avec les autres et ainsi de favoriser les interactions entre les communautés et leurs utilisateur⋅ices.

Le protocole de fédération ActivityPub permettant l’interaction entre logiciels utilisant ce même protocole, Mobilizon pourra ainsi être en lien avec Mastodon (alternative à Twitter), PeerTube (alternative à YouTube) et bien d’autres outils similaires.

Le site web

Source toolinux.com

Appel à candidature pour l’organisation des RMLL 2020

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Le comité des RMLL annonce officiellement l’ouverture de la candidature à l’organisation des Rencontres Mondiales du Logiciel Libre pour l’édition 2020.

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 30 septembre 2019.

Annonce de la décision du comité : 31 octobre 2019

Si vous souhaitez vous porter candidats, vous pouvez consulter le « comment candidater aux RMLL » et dialoguer avec le comité à l’adresse suivante : comite@listes.rmll.info (vous devrez valider la demande de confirmation que vous recevrez par mail).

Source rmll.info

Pourquoi le bureau GNU/Linux a besoin d’un mode sombre authentique

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Dans un long plaidoyer, bien documenté et publié sur Medium, Cassidy James Blaede (elementaryOS) estime qu’il est temps pour le FreeDesktop (le « bureau libre ») de se doter d’un véritable mode sombre. Le travail est déjà bien avancé.

Le développeur américain Cassidy James Blaede explique que, ces dernières années, macOS, Windows, Android, Safari, Chrome et même Firefox ont annoncé un support à une forme de « dark mode », qu’il serait grand temps de généraliser dans les systèmes d’exploitation libres.

Il utilise, dans son article, l’expression “Dark Style Preference” (préférence de style sombre) à dessein : « Il est important que ce mode soit traité comme une préférence de l’utilisateur et non comme un mode imposé à lui. » D’ailleurs, poursuit-il, ce n’est pas un thème, mais » un moyen pour le système d’exploitation de répondre à une préférence de l’utilisateur en adaptant l’interface des applications en ce sens. »

D’autres plateformes que les environnements de bureau GNU/Linux ont montré la voie et clairement exprimé à quoi peut ressembler un mode sombre au niveau du système d’exploitation, tel que l’utilisateur peut le souhaiter. Il ne faut donc pas réinventer la roue.


Dark mode sous Linux : un travail en cours.

Dans son plaidoyer, Blaede ajoute qu’il a, ces derniers temps, suivi et collaboré aux efforts en ce sens effectués sur la distribution elementaryOS. Le travail est déjà en cours au sein du projet « Prefer Dark Style » (préférence pour un mode sombre) (et il ne se contente pas de forcer une feuille de style GTK différente).

Quelques exemples ci-dessous.

Le développeur estime que le travail porte déjà ses fruits. Traduction : il ne faudra pas attendre des années avant d’en profiter. Il reste toutefois de nombreux détails à régler : le dock toujours clair, comme les notifications ou encore l’intégration à Webkit(GTK). Il faudra également appliquer des correctifs à des applications multiplateformes comme Chrome, Electron ou Firefox

Pour bien comprendre l’enjeu et le travail accompli, vous pouvez
lire (en anglais) l’article « The Need for a FreeDesktop  Dark Style Preference  https://medium.com/elementaryos/the… sur Medium. Quant à la distribution elementaryOS, elle dispose d’un site web (partiellement) traduit en français.

Source toolinux.co

La protection contre le pistage par défaut dans Firefox (et une meilleure gestion des mots de passe)

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Après avoir annoncé notre nouvelle approche anti-pistage l’an dernier, Mozilla présente cette semaine une fonctionnalité de protection améliorée contre le pistage. Elle sera désormais installée par défaut. Mozilla peaufine également Firefox Lockwise et Monitor.

Une fonctionnalité pratiquement invisible.

Firefox annonce l’installation, par défaut, d’une fonctionnalité contre le pistage. Vous n’allez probablement pas la remarquer et tant mieux. Seul signe notable, un bouclier apparaîtra dans la barre d’adresse du site, à côté de l’URL et de la petite icône « i ». Pour en savoir plus, il suffit de cliquer sur l’icône du bouclier, d’aller dans l’onglet « Blocage de contenu » puis « Cookies ». Il faut ensuite cliquer sur la flèche sur le côté droit et la liste apparaîtra.

Ceux qui installent Firefox pour la première fois bénéficieront de la protection améliorée contre le pistage par défaut et la fonction sera activée comme « Standard » dans les paramètres du navigateur. Firefox bloquera ainsi les cookies tiers de pistage tels que listés par Disconnect.

Si vous utilisez déjà Firefox, la protection améliorée contre le pistage sera installée par défaut au cours des prochains mois. L’installation peut, en attendant, se faire manuellement.



« Nous mettons également à jour une série d’outils renforçant la sécurité et la confidentialité des internautes, y compris une amélioration de l’extension Facebook Container, l’introduction d’une extension ordinateur pour Lockwise (l’application qui protège les mots de passe sur tous les systèmes d’exploitation et périphériques) et l’intégration d’un tableau de bord à Firefox Monitor (pour gérer plusieurs adresses électroniques). » Dave Camp

Autre nouveauté : Firefox Monitor intègre un tableau de bord pour gérer plusieurs adresses électroniques. Pour en savoir plus sur Firefox Monitor, reportez-vous à notre article du 27 novembre 2018.

 

Firefox Lockwise pour gérer vos mots de passe

Après avoir lancé Firefox Lockbox pour iOS et sur Android en mars dernier, place à une extension de Firefox pour ordinateur. Le module Firefox Lockwise offre un moyen supplémentaire de stocker, modifier et accéder aux mots de passe.

Lockwise permet la gestion de votre liste de mots de passe enregistrés : la nouvelle interface facilite la mise à jour et la gestion de vos mots de passe enregistrés. Vous avez accès à vos mots de passe de n’importe où, mais de manière sécurisée, grâce à l’application mobile.

Vous pouvez l’installer sur Android, iOS ou votre Firefox de bureau : les liens se trouvent ici.

Source toolinux.com

Logiciel libre, la technologie au service des villes et des citoyens

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« Face à l’expansion des Gafam, le logiciel libre est une approche essentielle pour repenser la technologie au bénéfice des citoyens », déclarent plusieurs ténors du libre dans une tribune publiée par Libération cette semaine.

On doit cette tribune à Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la maire de Paris, Jean-Christophe Becquet, président de l’association April, François Elie, président de l’association Adullact, Jacob Green, fondateur de MossLabs.io, Jean-Baptiste Kempf, Président de VideoLAN et Cédric Thomas, Directeur Général du consortium OW2.

Extraits de la Tribune

« Cambridge Analytica, mise à mal de la neutralité du net, utilisation des données personnelles par les entreprises… les dernières années ont été marquées par un climat de méfiance généralisé de la part des citoyens face à des monopoles dont l’extension exponentielle semble hors de contrôle. Grâce au logiciel libre, les villes ne sont plus otages : elles possèdent les moyens de reprendre la main sur leurs services numériques, sans être obligées de passer par des opérateurs privés, qui contrôlent les données et sont susceptibles d’augmenter leurs prix en fonction de l’évolution du marché. Elles peuvent aussi plus facilement confier ces missions à des entrepreneurs locaux. »

« Face à l’expansion exponentielle des Gafam, à la faiblesse des entreprises européennes sur les grands services numériques et à des législations étatiques peu protectrices, le logiciel libre est une approche essentielle pour repenser la technologie au bénéfice des citoyens et au service du contrôle démocratique qu’ils doivent exercer. »

Lire la Tribune « Logiciel libre : il faut mettre la technologie au service des villes et des citoyens » sur le site de Libération.

Source toolinux.com

Mozilla prépare une version premium de Firefox pour cet automne

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L’éditeur développe une version premium de Firefox comportant des fonctionnalités supplémentaires comme l’accès VPN et le stockage sécurisé. Les utilisateurs paieront en contrepartie un abonnement mensuel.

Dans une interview accordée au site allemand t3n, Chris Beard, PDG de Mozilla, a révélé son intention de lancer une version premium de Firefox plus tard cette année.

Cette version sera disponible sous forme d’un abonnement mensuel, précise le dirigeant, et les utilisateurs auront accès à une version standard de Firefox avec des services supplémentaires. Lesquels ?

Trois sources de revenus pour Mozilla

Les fonctions additionnelles ne sont pas encore arrêtées, mais Beard suggère que l’accès à un service VPN et à un espace de stockage sécurisé devraient figurer parmi la liste. Le PDG se veut rassurant cependant : les fonctionnalités gratuites resteront gratuites dans Firefox.

Mozilla prévoit de tester ce service d’abonnement en octobre. Il s’agit donc de la dernière tentative de Mozilla pour développer des solutions de monétisation du navigateur.

« Nous travaillons sur trois sources de revenus et nous voulons les rééquilibrer (…) Nous avons le Search, mais nous faisons aussi du contenu. Nous avons une société appelée Pocket qui découvre et conserve le contenu. Il y a aussi des contenus sponsorisés. C’est l’activité contenu » détaille son PDG.

« Et le troisième sur laquelle nous travaillons et développons (…) sont des niveaux premium pour certaines de ces offres (…) Vous pouvez imaginer quelque chose comme une solution de stockage sécurisé. »

Des services premium au prix d’un abonnement

« Nous avons également testé le VPN » annonce encore Beard, faisant référence à un test que Mozilla a effectué avec ProtonVPN l’automne dernier, aux États-Unis.

« Vous pouvez imaginer que nous allons offrir une solution qui nous donne à tous une certaine quantité de bande passante VPN gratuite et ensuite offrir un niveau supérieur contre un abonnement mensuel » explique le dirigeant de Mozilla.

« Nous voulons ajouter plus de services d’abonnement à notre offre et nous concentrer davantage sur la relation avec l’utilisateur pour devenir plus résilients sur les questions business. »

À l’heure actuelle, 90 % des revenus de Mozilla proviennent de ses partenariats avec des fournisseurs de moteurs de recherche, et principalement de son accord avec Google.

Source zdnet.fr

Voici le nouveau logo de Firefox (son éthique et ses valeurs)

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Cette semaine, la Fondation a dévoilé le nouveau logo et le nouveau « look » de Firefox. Il doit « accompagner l’évolution de sa gamme de produits. »

Où est passé le renard ?

Le renard fait place à une nouvelle icône, destinée à représenter l’ensemble des solutions proposées par la Fondation. Elle constitue une « invitation à rejoindre Firefox et à avoir accès à tout ce qu’il a à offrir« .

Cette mutation va accompagner la transformation du navigateur, sur le bureau comme sur le mobile. Mais aussi les services proposées autour de Firefox, notamment la version premium prévue cet automne, dont nous vous parlions en début de semaine ou encore Firefox Monitor, Firefox Send (envoi de fichiers) ou Lockwise (coffre-fort de mots de passe).

Voici ce que cela donne en images :

Les valeurs de Firefox se reflètent dans son nouveau logo

La marque revendique reposer sur quatre piliers (plutôt affirmés et forts) : radical, bienveillant, ouvert et dogmatique.

La Fondation explique que c’est « un acte radical de servir les autres avant soi-même ». La bienveillance consiste à « concevoir de meilleurs produits, engager des conversations, établir des partenariats, collaborer, éduquer et informer ». L’aspect ouvert est bien connu : « Open Source. Un livre ouvert. La transparence et notre vision globale font partie intégrante de notre marque. »

Enfin, sur le terme « dogmatique », Mozilla explique que les produits développés sont « animés par des convictions profondes » : « désormais, nous souhaitons faire connaître notre point de vue. Quand d’autres ne s’intéressent qu’aux aspects techniques, nous fondons tout sur notre éthique. »

Nouvelle identité de Mozilla :

Vidéo : Firefox Evolution of a Brand

 

 

 

 

 

 

Mozilla patche une faille zero-day exploitée sur Firefox

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Mozilla sort Firefox 67.0.3 pour corriger cette faille. La dernière fois que l’équipe Mozilla a patché une zero-day sur Firefox, c’était en décembre 2016.

L’équipe Mozilla a publié la version 67.0.3 du navigateur Firefox pour répondre à une vulnérabilité critique qui est utilisée pour abuser les utilisateurs de Firefox. « Une vulnérabilité peut survenir lors de la manipulation d’objets JavaScript en raison de problèmes dans Array.pop » ont écrit les ingénieurs de Mozilla dans un avis de sécurité.

« Cela peut permettre un crash exploitable » ont-ils ajouté. « Nous sommes au courant d’attaques ciblées qui abusent de cette faille. »

Samuel Groß, un chercheur en sécurité de Google Project Zero
, et l’équipe de sécurité de Coinbase ont été crédités d’avoir découvert cette faille zero-day sur Firefox — connue comme CVE-2019-11707.

En dehors de la courte description affichée sur le site Mozilla, il n’y a pas d’autres détails concernant cette faille de sécurité ou les attaques en cours. En se basant sur la personne qui a signalé la faille de sécurité, on peut supposer sans risque de se tromper que la faille de sécurité a été exploitée lors d’attaques visant les détenteurs de crypto-monnaies.

Samuel Groß n’a pas répondu à une demande de commentaires de ZDNet visant à obtenir des détails supplémentaires sur les attaques.

Les failles zero-days sur Firefox sont assez rares. La dernière fois que l’équipe Mozilla a patché une zero-day sur Firefox, c’était en décembre 2016, lorsque l’éditeur avait corrigé une faille de sécurité utilisée à l’époque pour exposer et désanonymiser les utilisateurs du navigateur Tor, un navigateur qui permet d’aller sur le web avec une forte confidentialité.

Un autre fabricant de navigateurs, Google, a patché une faille zéro day dans son navigateur en mars de cette année. La faille zero-day était utilisé en combinaison avec une faille zero-day Windows 7 dans le cadre d’une chaîne d’exploitation complexe.

Source zdnet.fr

Le CERN délaisse Microsoft pour le logiciel libre

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Le CERN, l’un des principaux organismes de recherche scientifique au monde, a délaissé les programmes Microsoft pour utiliser des logiciels open source plus abordable.

Nous utilisons tous des logiciels open source tous les jours. Quoi? Pas vous? Avez-vous utilisé Google, regardé une émission de Netflix ou aimé la publication Facebook d’un ami? Félicitations, vous êtes un utilisateur d’open source.

Mais, il est vrai que la plupart d’entre nous n’utilisent pas tous les jours les logiciels open source destiné aux utilisateurs finaux. Même les membres du personnel du CERN, l’un des plus grands instituts de recherche au monde, ne le font pas – et ils utilisent pourtant l’open source pour faire fonctionner le Large Hadron Collider (LHC), le plus grand accélérateur de particules du monde. Mais sur leurs bureaux, ils utilisent des programmes basés sur Microsoft, comme de nombreux utilisateurs du monde entier. C’est néanmoins en train de changer.

Il y a un an, le CERN a lancé le projet Microsoft Alternatives (MAlt). Tout est dans le nom. Le CERN veut s’éloigner des programmes Microsoft pour une raison très prosaïque: économiser de l’argent.

It’s just business

Iban Eguia, un ingénieur en logiciel du CERN, a tweeté: « Au @CERN, nous nous éloignons des produits @Microsoft en raison de l’augmentation des frais de licence de notre laboratoire de recherche. Nous allons essayer autant que possible d’utiliser des logiciels en source ouverte.  »

At @CERN, we are moving away from @Microsoft products due to their license fee increases for our research laboratory.

We will try to use Open Source software as much as possible https://t.co/s1LqxDuRmJ

/cc @phoronix

— Iban Eguia (@Razican) June 12, 2019

Emmanuel Ormancey, analyste de système au CERN, a expliqué que les licences logicielles commerciales, avec leur structure de tarification par utilisateur, étaient inabordables pour le CERN. Pendant des décennies, le CERN a pu se payer des programmes Microsoft parce qu’il payait le tarif « établissement universitaire ». Toutes les bonnes choses ont une fin. Récemment, Microsoft a révoqué le statut académique du CERN et celui-ci a remplacé l’ancien contrat par un contrat basé sur un numéro d’utilisateur. Cela a eu pour effet « d’augmenter de plus de 10 fois le coût des licences. Bien que le CERN ait négocié un profil de montée en puissance sur une période de 10 ans afin de donner le temps nécessaire pour s’adapter, ces coûts ne sont pas supportables ».

Le CERN a donc lancé le projet Microsoft Alternatives (MAlt). Son objectif initial est « d’envisager la migration des logiciels commerciaux (Microsoft et autres) vers des solutions en source ouverte, de manière à minimiser l’exposition du CERN aux risques liés à des conditions commerciales non durables ».

Le CERN est loin d’être le seul organisme à souffrir des licences par utilisateur. Ormancey a affirmé que le CERN était à l’initiative en matière de migration vers l’open source.

Les principes d’engagement du projet sont les suivants:

Fournir le même service à toutes les catégories de personnel du CERN     Éviter le blocage des fournisseurs pour réduire les risques et la dépendance     Garder la main sur les données     Traiter les cas d’utilisation courants

Le CERN passe maintenant de la planification à la migration. Ormancey a déclaré: « Le premier changement majeur à venir est un service de mail pilote pour le service informatique et les volontaires cet été, suivi du début de la migration à l’échelle du CERN. Parallèlement, certains clients de Skype for Business et certains téléphones analogiques migreront vers une solution de téléphone logiciel. »

La migration des logiciels des utilisateurs finaux n’est pas une tâche facile. Heureusement, le CERN dispose déjà de compétences internes en matière de Linux et d’open source.

Le CERN est un partisan de longue date du cloud OpenStack Infrastructure-as-a-Server (IaaS). Jusqu’à récemment, le CERN, avec son organisation partenaire Fermilab, disposait de sa propre distribution Linux: Scientific Linux. Les groupes ont récemment cessé de développer Scientific Linux, qui était un clone de Red Hat Enterprise Linux (RHEL). Ils l’ont fait depuis que CentOS – un Linux polyvalent basé sur des sources RHEL – a rendu Scientific Linux complètement redondant.

Le CERN sait que créer un logiciel pour l’utilisateur final ne sera pas facile. « Bien que le projet Microsoft Alternatives soit ambitieux, le CERN offre également une occasion unique de démontrer qu’il est possible de créer des services de base sans passer par le fournisseur ni les données, et que la prochaine génération de services peut être adaptée aux besoins de la communauté », a conclu M. Ormancey.

Les autres organisations et sociétés qui ne souhaitent pas être liées à des modèles commerciaux propriétaires seraient bien avisées de garder un œil sur MAlt.

Source : CERN leaves Microsoft programs behind for open-source software

Ubuntu revient en partie sur son passage forcé au tout 64 bits

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La récente décision de Canonical de se passer de moutures 32 bits pour Ubuntu 19.10 et les versions ultérieures crée plus de remous que prévu. Valve prévoit de couper le support de la distribution pour Steam alors que Wine est bien embêté.

La semaine dernière, Canonical annonçait l’inévitable : dès la prochaine version d’Ubuntu, attendue comme d’habitude pour octobre, le système ne sera plus disponible qu’en 64 bits. Cette décision rejaillit tant sur les variantes officielles (Kubuntu, Xubuntu, etc.) que les distributions dérivées, dont Mint. Elle entraine donc de nombreux systèmes dans son sillage.

Elle était cependant prévisible, car le matériel purement 32 bits est devenu très rare et des plateformes importantes ont déjà fait le grand saut ou s’y préparent activement (macOS par exemple). Les avantages sont nombreux en termes de sécurité, de performances et surtout de maintenance, puisque de nombreux paquets ne nécessitent alors plus d’entretien.

Pourtant, ce sont bien ces paquets dont dépendent certaines applications, et pas des moindres.

Source nextinpact.com

Firefox 69, comment activer la protection Fission ?

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La dernière version de Firefox Nightly propose la prise en charge d’une nouvelle fonctionnalité nommée « Fission ». Elle est censée renforcer la sécurité lors de la navigation sur le Web. Son fonctionnement est de mettre en œuvre une exécution des iframes intersites dans différents processus. En clair elle œuvre a isoler certains processus limitant ainsi les risques.

Cette approche n’est pas une nouveauté. Elle est présente dans d’autres navigateurs comme Google Chrome. Elle se nomme dans ce cas « isolation de site ». Techniquement, cette sécurité permet de bloquer les attaques reposant sur des failles connues mais aussi des vulnérabilités non divulguées. Cette approche a fait les gros titres l’année dernière lors de divulgation des failles Meltdown et Spectre. Elle a dévoilé que des efforts supplémentaires étaient vitaux pour protéger les PC même contre des imperfections inconnues.

L’isolation de site est activée par défaut dans Google Chrome. Chez Mozilla « Fission » sera bientôt d’actualité mais pour l’heure cette technologie débarque seulement dans Firefox Nightly. L’objectif est d’accomplir des tests.

Le projet Fission a été annoncé en février 2019. Nika Layzell, ingénieure dans l’équipe de développement du moteur Gecko de Firefox, explique  explique

« Notre objectif est de créer un navigateur sécurisé contre les vulnérabilités connues, mais aussi doté de couches de défense intégrées contre les vulnérabilités futures. Pour ce faire, nous devons réorganiser l’architecture de Firefox et prendre en charge l’isolation complète du site. Nous appelons cela le « Project Fission ». »

Le Project Fission est en cours de développement mais une Preview est testable dans la dernière version de Firefox Nightly (v69.0a1 du 23/06/2019 64-Bit).

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Firefox NightlyDécouvrez en avant-première notre navigateur web de prochaine génération et aidez-nous à en faire le meilleur navigateur possible : essayez Firefox Nightly. La version Nightly est une plateforme instable de test et de développement. Par défaut, des données seront envoyées à Mozilla (et parfois nos partenaires) pour nous aider à traiter des problèmes et essayer des idées.

Source Mozilla

Firefox Nightly, comment activer la protection Fission ?

Il est nécessaire de l’activer manuellement car aucune option dédiée dans les paramètres n’est encore disponible. Pour ce faire, il fait se rendre dans la barre d’adresse puis taper

about:config

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Ensuite, utilisez la zone de recherche en haut pour rechercher « fission ».

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Normalement plusieurs entrées sont disponibles


fission.autostart
fission.frontend.simulate-events
fission.frontend.simulate-messages
fission.preserve_browsing_contexts
fission.rebuild_frameloaders_on_remoteness_change

Sur la ligne « fission.autostart » un simple  « clic » sur Toggle  vous permet alors de basculer son paramétrage de False (inactive) à True (active). Pour revenir en arrière il faut cliquer sur Reset.

Navigateur Firefox Nightly de Mozilla et la fonction Fission

Attention, Fission est en cours de développement si bien que des bugs sont de la partie. Ils peuvent être importants au point de rendre inaccessible certains sites Web ou de faire planter le navigateur. Des discutions sont disponibles sur reddit à ce sujet. Certains affirment que la navigation est encore plus rapide après l’activation de cette fonctionnalité, mais d’autres se plaignent de plantage et défaillance.

Mozilla ne propose pas de calendrier de publication concernant cette nouveauté. Si les tests se déroulent sans gros souci la publication du version bêta est envisageable dans les prochaines semaines.

Source ginjfo.com

Raspberry Pi 4 : le détail des nouveautés apportées à Raspbian, basé sur Debian 10 (Buster)

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Qui dit nouveau Raspberry Pi dit nouvelle version de Raspbian, son OS officiel basé sur Debian. Si de nombreux petits changements sont au programme, il faut également faire attention à quelques points.

Avec l’arrivée du Raspberry Pi 4, le système d’exploitation officiel du micro PC devait lui aussi évoluer. Disponible depuis le début de la semaine, sa nouvelle version a droit à un billet de blog détaillé, revenant sur les améliorations apportées.

Tout d’abord, la fondation explique son choix de Debian 10 qui doit seulement être finalisée d’ici la première semaine de juillet. Une publication en avance de phase assez peu courante, mais jugée nécessaire. En effet, le pilote OpenGL open source nécessaire au Raspberry Pi 4 et sa partie graphique Video Core VI fait partie intégrante de Debian 10.

Source nextinpact.com

Firefox dégaine sa nouvelle Preview pour Android, basée sur GeckoView

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On savait que Mozilla préparait une toute nouvelle mouture de son Firefox pour Android. Depuis hier soir, la bêta en est disponible.

Comme prévu, ce nouveau navigateur intègre son propre moteur GeckoView. Principal résultat ? La hausse des performances. Selon Mozilla, elles sont jusqu’à doublées par rapport au Firefox actuel. Un chiffre à vérifier quand la version stable sera là, mais le navigateur est clairement plus rapide à l’usage.

L’interface est au passage révisée, avec un écran d’accueil proposant tous les principaux réglages : thème, connexion au compte, vie privée, etc. La barre de navigation est en bas, ce que l’on apprécie vite sur grand écran. Elle est accompagnée d’un petit tiroir s’ouvrant sur les fonctions de partage et de marque-page.

Il est également probable que l’avenir de Firefox Focus soit compromis, car cette Preview en intègre les mécanismes de protection contre le suivi publicitaire sont tous activés par défaut. Ce qui participe d’ailleurs sans doute à la vitesse de chargement des pages. L’éditeur précise que le développement de Focus est actuellement en pause.

Firefox Preview propose également des Collections, des ensembles de sites que l’utilisateur compose selon ses envies. Elles sont ensuite disponibles depuis l’écran d’accueil et permettent de retrouver facilement un site par thématique, ou même de partager directement une Collection complète avec un contact.

On ne sait pas quand Mozilla compte publier la version finale de ce navigateur. L’éditeur évoque des travaux pour le reste de l’année 2019, suggérant qu’il faudra encore attendre plusieurs mois.

Tester Firefox Preview (Android 5.0 minimum).

Source nextinpact.com

Adoption d’un amendement pour une meilleure formation des fonctionnaires à l’utilisation des logiciels libres

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Mercredi 26 juin 2019 le Sénat a adopté en séance publique, contre l’avis du gouvernement, un amendement au projet de loi de transformation de la fonction publique afin de « sensibiliser les fonctionnaires à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique », notamment en les informant « sur l’utilisation de logiciels libres ». Nous remercions les sénateurs et sénatrices, notamment Mme Catherine Morin-Desailly, Mme Laure Darcos et M. Pierre Ouzoulias qui, dans la suite des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, continuent à agir en faveur de l’utilisation du logiciel libre au sein de la fonction publique.

L’amendement 368 rectifié portant sur l’article 22 bis du projet de loi, déposé par la sénatrice Catherine Morin-Desailly (Union Centriste), défendu par la sénatrice Laure Dardos (Les Républicains) et soutenu par le sénateur Pierre Ouzoulias (Groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste) 1, a été adopté contre l’avis du gouvernement. Il modifie l’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, article relatif au droit à la formation professionnelle.

Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – L’article 22 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les personnes publiques mentionnées à l’article 2 veillent à sensibiliser les fonctionnaires à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique ainsi qu’aux modalités de protection des données personnelles. Elles les informent sur l’utilisation de logiciels libres et de moteurs de recherche qui garantissent la neutralité des résultats et la protection de la souveraineté nationale. »

Lors des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, la sénatrice Morin-Desailly avait déposé et obtenu l’adoption d’un amendement similaire pour que les élèves enseignants soient formés « à la maîtrise des outils et ressources numériques, à leur usage pédagogique ainsi qu’à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique ». Lors des débats en séance publique elle avait déjà signifié son intention de porter le sujet dans le cadre du projet de loi de transformation de la fonction publique.

Next INpact a informé sur le sujet (accès réservés aux personnes abonnées) et a publié les premières réactions de l’April suite à l’adoption de l’amendement 368 rectifié :

Une politique publique ambitieuse de souveraineté numérique ne pourra faire l’économie de l’accompagnement des fonctionnaires vers l’utilisation de logiciels libres et de formats ouverts, conditions de base d’une informatique plus respectueuse de leurs libertés et de celles des citoyens et citoyennes. L’adoption de cet amendement va dans ce sens et doit être saluée.

Nous remercions les sénateurs et sénatrices, notamment Mme Morin-Desailly et M. Ouzoulias qui, dans la suite des débats sur le projet de loi pour une école de la confiance, continuent à agir en faveur de l’utilisation du logiciel libre au sein de la fonction publique. Malheureusement, en refusant de soutenir cet amendement, le gouvernement démontre une fois de plus son incapacité à pleinement se saisir d’enjeux qui dépassent largement la simple question des outils mais répondent à d’importantes considérations d’intérêt général. L’approche pragmatique revendiquée par le gouvernement traduit en réalité un dogmatisme dangereux.

Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l’April

Même si la disposition ne passera sans doute pas, ou difficilement, le cap de la commission mixte paritaire, elle participe d’un signal important envoyé au gouvernement qui doit se saisir de l’enjeu des libertés informatiques au sein de la fonction publique. Les récentes auditions du secrétaire d’État au numérique Cédric O, et du directeur de la DINSIC (Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État), Nadi Bou Hanna, dans le cadre de la commission d’enquête sur la souveraineté numérique sont remplies d’approximations et de contradictions et indiquent une méconnaissance de ce qu’est réellement, en 2019, le logiciel libre avec, malheureusement, une perception encore trop basée sur les seuls « usages » techniques.

L’April aura l’occasion de nourrir les réflexions des sénateurs et sénatrices à l’occasion de son audition, mardi 9 juillet 2019 à 15 h 30, par la commission d’enquête sur la souveraineté numérique. L’audition sera diffusée en direct sur le site du Sénat.

Source april.org

Debian 10 disponible : Linux 4.19, Secure Boot, AppArmor et Wayland par défaut

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Comme prévu, Debian 10 est sortie samedi. Nommée Buster, elle fournit une importante modernisation de la distribution, d’autant plus significative que Debian sert de base à de très nombreuses distributions, dont Ubuntu.

Debian 10 repose sur un noyau Linux 4.19 et embarque GNOME 3.30, KDE Plasma 5.14, Cinnamon 3.8, LXDE 0.99.2, LXQt 0.14, MATE 1.20 et Xfce 4.12. On remarque l’ajout de LXQt, un environnement léger pensé pour les machines peu puissantes.

GNOME Shell est toujours aux commandes par défaut, mais avec une différence majeure cette fois : Wayland remplace X.org (toujours présent) comme serveur graphique. Un mouvement qui devrait encore accélérer son adoption.

Les architectures supportées sont toujours aussi nombreuses : i386, amd64, arm64, armel (ARM EABI), ARMv7, MIPS, mipsel, miçps64el, ppc64el et System z (IBM).

Comme d’habitude avec une distribution Linux, tous les paquets ont été mis à jour. On note en particulier LibreOffice 6.1, Calligra 3.1, GNUcash 3.4, Chromium 73, Firefox et Thunderbird 60.7, Python 3.7.2, Rustc 1.34, MariaDB 10.3, GNU CC 7.4 & 8.3, GnuPG 2.2, Emacs 26.1, Linux kernel 4.19 et GIMP 2.10.8.

Le cas de Firefox résume à lui seul la philosophie de Debian : une modernisation importante, mais des versions à support allongé quand c’est possible. Firefox 60 est ainsi la dernière version ESR (Extended Support Release) en date. Thunderbird ne se base que sur des composants ESR de Firefox et suit donc le mouvement.

Debian 10 embarque en tout 57 703 paquets, soit 13 370 de plus que Debian 9. 35 532 ont été mis à jour, tandis que 7 278 ont été supprimés. Ces derniers sont signalés comme obsolètes dans les outils de gestion de paquets. Important : 91 % des paquets de Buster disposent de binaires identiques au bit près, permettant une vérification d’authenticité pour les utilisateurs qui le souhaitent.

Parmi les autres apports majeurs, signalons en outre pour la première fois dans Debian le support officiel du Secure Boot de l’UEFI, l’activation par défaut d’AppArmor, l’inclusion de la méthode https pour APT et l’installation par défaut pour ce dernier de la sandbox seccomp-BPF.

Notes de version de Debian 10 

Télécharger Debian 10

Source nextinpact.com

L’April auditionnée par le Sénat sur la souveraineté numérique mardi 9 juillet 2019

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Convoquée par la commission d’enquête sur la « souveraineté numérique » du Sénat, l’April — représentée par son chargé de mission affaires publiques Étienne Gonnu — sera entendue le mardi 9 juillet 2019 entre 15 h et 16 h 30 sur les libertés numériques, aux cotés de La Quadrature du Net et de l’ISOC France (Internet Society). L’audition sera diffusée en direct sur le site du Sénat et sera disponible en vidéo ultérieurement.

Créée à partir d’une proposition de résolution (en PDF) du groupe Les Républicains du Sénat datée du 19 mars 2019, cette commission d’enquête a pour objectif de « mener une réflexion approfondie pour identifier, d’une part, les champs fondamentaux de notre souveraineté numérique, qu’elle soit individuelle ou collective, et pour esquisser, d’autre part, les moyens de la reconquérir, qu’ils relèvent de la réglementation ou de la mise en œuvre de politiques publiques ».

Source april.org

Apéro April Marseille

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Trouvez la meilleure date pour le prochain Apéro April Marseille.

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et manger mais aussi de discuter sur le logiciel libre, les libertés informatiques, fondamentales, l’actualité et les actions de l’April…
Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

L’adresse:
Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille
Le sondage prendra fin le 23 août 2019

Sondage – Apéro April Marseille

chApril

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Éditorial

Le site chapril.org est la contribution de l’April au Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires (CHATONS). Le projet vise à rassembler des acteurs proposant des services en ligne libres, éthiques, décentralisés et solidaires afin de permettre aux utilisateurs de trouver – rapidement – des alternatives aux produits des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), entre autres, mais respectueux de leurs données et de leur vie privée.

Les services sont proposés gratuitement et librement. Toute personne peut utiliser ces services dans le cadre des Conditions Genérales d’Utilisation.À propos de ce site

Les services

La liste sera actualisée au fur et à mesure.

Planifier un rendez-vous ou prendre une décision : date.chapril.org

Rédiger collaborativement du texte en ligne : pad.chapril.org

Partager des textes de manière confidentielle : paste.chapril.org

Pour échanger des messages sur Mastodon : pouet.chapril.org

Cha ronronne !

Pour connaître l’état de nos services : status.chapril.org

Beau chaton

Comment installer le terminal Ubuntu sur Windows 10

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Canonical vient de publier un tutoriel d’assistance à destination de ceux qui souhaitent bénéficier du fabuleux terminal Ubuntu, disponible gratuitement pour Windows 10. Mode d’emploi.

Comme tout utilisateur de Linux qui se respecte, vous savez que le terminal est l’endroit par excellence où la magie opère. Qu’on parle de gestion de fichiers, de développement d’administration à distance, des milliers de tâches sont disponibles depuis le terminal Ubuntu.

Ces fonctions, on les retrouve désormais dans le terminal Ubuntu de Windows 10. Quelques exemples :

gestion de paquetages (packages), de mises à jour et de la sécurité ;
Bash, Z-Shell, Korn et d’autres environnements shell sans machine virtuelle ou dual boot ;
exécution d’outils natifs comme SSH, git, apt, dpkg depuis un ordinateur Windows.

Installer Ubuntu Terminal sur Windows 10

Vous devez disposer de Windows 10 avec la mise à jour « Windows 10 Fall Creator update » (octobre 2017), car elle inclut le fameux Windows Subsystem for Linux nécessaire pour faire tourner le terminal Ubuntu. Depuis le Microsoft Store, cherchez le terme Ubuntu et, dès que vous avez trouvé l’application, cliquez sur Installer.

Voilà. Ubuntu peut être lancé comme n’importe quelle autre application Windows 10 depuis le menu d’applications. La première exécution est la plus longue, à cause de la phase d’initialisation et d’installation. Vous devrez simplement définir un nom d’utilisateur et un mot de passe propres à Ubuntu.

Consultez le tutoriel depuis le site officiel de Canonical.

Source toolinux.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 6 septembre 2019 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage. Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

« La bataille du Libre » : comment contribuer à la version internationale

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L’association Ploss-RA a lancé un campagne de financement participatif destinée à financer la version internationale du documentaire « La bataille du Libre » de Philippe Borrel « Hacking For The Commons ».

La bataille du Libre : présentation

« La bataille du Libre » (87mn) est un documentaire de Philippe Borrel. Nous vous en parlions déjà ici. Ce film a été produit par temps noir : « Que ce soit dans le domaine médical, boursier, industriel, éducatif, ou même agricole, il n’existe presque plus de secteurs d’activité ayant échappé à l’emprise du code informatique. Nous en dépendons dans tout secteur de l’activité humaine dans lequel le savoir est clef. Et nous perdons au passage toujours plus de notre autonomie puisque la plupart des logiciels auxquels nous recourons sans le savoir sont dit « propriétaires » : leur code source protégé par des brevets qui appartiennent à de grandes firmes qui en tirent une rente de plus en pus démesurée. Or le logiciel libre – lui – peut être utilisé, copié, partagé et même amélioré librement par tous. Les résistants du « Libre » y voient donc un enjeu philosophique et politique, autant qu’un choix de société, alors que les pratiques contributives et émancipatrices du « Libre » commencent à essaimer bien au delà de l’informatique pour l’intérêt général et le Commun. »

Source toolinux.com

La Pologne attaque le filtrage automatisé des contenus devant la CJUE

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La Pologne conteste devant la Cour de Justice de l’Union européenne la légalité de l’article 17 (anciennement article 13) de la directive droit d’auteur votée en mars 2019 par le Parlement européen. Plus précisément l’État membre considère que les obligations de filtrage automatisé, visant à « rendre indisponibles » des contenus, sont contraires à l’article 11 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. En d’autres termes, ces obligations constituent une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression et d’information, position que l’April a régulièrement défendue, avec de nombreuses autres organisations, pendant la procédure législative.

La Pologne a déposé son recours le 24 mai 2019 devant la CJUE, l’affaire C-401/19, contre le Parlement et le Conseil européen qui ont adopté le texte contesté : la directive sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique (la directive 2019/790). Il a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 12 août. La Pologne demande à la Haute Cour de déclarer la nullité des paragraphes 4, b) et 4, c) de l’article 17, qui font peser de facto sur les intermédiaires une obligation de filtrage automatisé des contenus mis en ligne sur leurs plateformes par leurs utilisatrices et utilisateurs. À défaut, si les juges considèrent que les deux paragraphes ne peuvent être dissociés du reste de l’article, de déclarer la nullité de l’article 17 dans son intégralité.

Les arguments invoqués ont l’intelligence de contourner le sophisme habituellement invoqué par les défenseurs de la disposition, c’est-à-dire que l’article 17 n’impose dans sa lettre aucun système de filtrage automatisé ; il enjoint même les plateformes concernées à ne pas y recourir ! Pourtant, comme le rappelle le recours, les risques de mise en cause de leur responsabilité et les sanctions associées aboutiront mécaniquement à la mise en place de « mécanismes de contrôle préventif ».

« La République de Pologne affirme en particulier que

l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour garantir l’indisponibilité d’œuvres et autres objets protégés spécifiques pour lesquels les titulaires de droits ont fourni aux fournisseurs de services les informations pertinentes et nécessaires (article 17, paragraphe 4, sous b), de la directive 2019/790)

et l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour empêcher que les œuvres et autres objets protégés, pour lesquels les titulaires de droit ont présenté une notification suffisamment motivée, soient téléversés dans le futur (article 17, paragraphe 4, sous c), in fine de la directive 2019/790)

a pour conséquence – afin d’éviter la mise en cause de leur responsabilité – que les fournisseurs de services doivent procéder à une vérification automatique préalable (filtrage) des contenus partagés en ligne par les utilisateurs, ce qui implique par conséquent de mettre en place des mécanismes de contrôle préventif. De tels mécanismes mettent en cause l’essence même du droit à la liberté d’expression et à l’information et ne respectent pas l’exigence de proportionnalité et de nécessité de toute atteinte à ce droit. »

Les autres États membres, ainsi que la Commission européenne, ont à présent six semaines pour faire part de leurs éventuelles observations (article 130 du Règlement de procédure de la Cour de Justice). S’il n’y aucun espoir de voir la France, un des principaux promoteurs de la disposition, soutenir le recours de la Pologne, souhaitons que d’autres États membres apportent leur contribution en renfort de cette demande salutaire.

C’est le début d’une procédure potentiellement longue. Le chantier des transpositions en droit national suit son cours dans les différents États membres et ce recours nous invite à rester combatifs. Chantier qui devrait reprendre en France, en ce qui concerne l’article 17, dans le cadre du projet de loi de réforme de l’audiovisuel public dont la présentation est prévue d’ici fin octobre 2019 avec comme objectif son adoption début 2020 ainsi que le rapportait Next INpact. L’April restera évidement mobilisée pour lutter contre cette disposition rétrograde et liberticide.

Source april.org

ULLM

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Bonjour à toutes et à tous

La saison redémarre pour l’ULLM

La canicule n’a pas réussi à figer complètement l’activité : préparation lointaine des « journées Portes Ouvertes » à la Maison des Associations, création d’un nouveau flyer laissé à votre curiosité,

avancement de la recherche de la délocalisation de l’Association, etc..

Nous aurons prochainement l’opportunité de développer ces sujets.

Voici le programme où vous pourrez piocher comment vous mobiliser, vous investir, donner des idées et du temps. A chacun selon sa disponibilité, sa motivation, son envie de s ’engager :

 

1 – Les Journées Portes Ouvertes. Elles ont débuté ce lundi 26 et se poursuivront jusqu’à le veille

de la Journée des Associations. C’est une période bien longue qui risque d’être décevante si on en attend trop. Peu importe, nous nous montrerons à qui veut bien y regarder et ferons le bilan à la fin.

Nous sommes inscrits pour 4 permanences par semaine, les mardis et jeudis matin et les mercredis et vendredis après-midi (cf le tableau en annexe). Il y aura quelqu’un de l‘ULLM à chacune de ces permanences. Vous pouvez bien sûr venir manifester, à l’occasion, votre solidarité aux pôvre (s) ! animateur (es) !

 

2 – La « Journée des Associations ». Là aussi nous participerons, là aussi nous nous afficherons, peu importe le résultat final . Comme ce qui est dit dans le paragraphe précédent chacun décidera librement de la manière de participer à cet événement.

 

3 – La réunion générale prévue le vendredi 13 septembre à 18h à la Maison de la Vie Associative.

Elle remplace celle qui avait été reportée du 26 juin. Elle aurait pu s’intituler Assemblée Générale mais nous préférons réserver cette possibilité pour janvier 2020. (Ce n’est pas si loin)

Il y sera question d’une possible réorientation de nos activités. D’aucun appelleraient cela un « changement de logiciel ». Pour cela nous avons besoin de vos avis et d’évaluer votre adhésion.

En toute transparence !

Cette réunion nous apparaît comme un « moment incontournable ». Vous nous ferez savoir par le canal habituel quelles sont vos intentions ou possibilités de participer.

 

Calendrier des permanences à la MVA

ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

Apéro April Marseille

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Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager une verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April. Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Quand et quoi

Un quatrième apéro à Marseille aura lieu vendredi 6 septembre 2019 de 19h00 à 22h00 à l’adresse suivante : Foyer du peuple 50 rue Brandis, 13005 Marseille .

 Christian Momon (CPM) du CA d‘April sera présent vendredi.

En plus de donner quelques nouvelles de l’actualité April, il propose de visionner un film de 4 minutes d’une session au Sénat, particulièrement intéressante.

 

Richard Stallman chez Microsoft (non, on ne rêve pas)

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Le fondateur du mouvement des logiciels libres a été invité chez Microsoft, où il a donné une conférence.

Microsoft, est ce géant du numérique dont les anciens dirigeants Bill Gates et Steve Ballmer parlaient autrefois de « communistes d’un genre nouveau » (en 2005, Gates) et de « Linux, cancer de la propriété intellectuelle » (en 2001, Ballmer), ferraillant contre ces logiciels qui violeraient prétendument leurs brevets.

Dans l’antre des logiciels propriétaires

L’autre, Richard Stallman, est aux origines du mouvement des logiciels libres, militant inlassable qui n’a jamais cessé de dénoncer des entreprises telles que Microsoft, qui pour lui se protègent par « un racket de brevets », au système d’exploitation parsemé de « fonctionnalités malveillantes » comme la surveillance des utilisateurs, les DRM etc.

 

Depuis, l’éditeur de Windows a grandement évolué dans son appréhension du monde du Libre – un écosystème dans lequel il est nécessaire de contribuer, expliquait début 2018 son CTO Data – et a notamment fait une entrée remarquée à la fondation Linux en 2016, deux ans après que son nouveau PDG Satya Nadella ait déclaré « Microsoft aime Linux ».

Mais la surprise n’en est pas moins grande lorsque l’on découvre, par des tweets, que RMS (Richard Matthew Stallman est souvent désigné par ses initiales) a donné une conférence chez Microsoft, mercredi 4 septembre.

Richard Stallman is giving a talk at Microsoft campus.

If the world ends today, you know why. pic.twitter.com/7RtELarcUM

— Ale(ssandro) Segala (@ItalyPaleAle) September 4, 2019

Mark Russinovich, CTO de Microsoft Azure – plateforme cloud dont les clients exploitent maintenant plus de serveurs virtuels Linux que Windows -, l’a commenté ce jeudi: « Parmi d’autres nouvelles de Microsoft liées aux logiciels open source, Richard Stallman a visité le campus hier et donné une conférence à Microsoft Research. »

« Nixon en Chine »

Ales(sandro) Segala, qui a annoncé hier le discours de RMS chez Microsoft, a posté une autre photo (celle au début de ce billet) et précisé que Stallman a demandé qu’il n’y ait pas de vidéo prise en utilisant JavaScript.

D’une comparaison avec la visite de Nixon en Chine à l’évocation du basculement dans une autre dimension suite aux expériences du CERN, cette nouvelle a provoqué de nombreux commentaires, étonnés ou amusés – comme la question récurrente: ont-ils pensé à apporter un perroquet (animal qu’adore Richard Stallman)?

RMS n’a en tout cas renoncé en rien à ses convictions – voir sa page web « Raisons de ne pas utiliser Microsoft » – en se rendant à Redmond, et un des auditeurs de son intervention a relaté à Mary Jo Foley, à ZDNet.com, qu’elle était « principalement standard », sur l’importance du logiciel libre, GPL v3, GNU et Linux, et des « petites demandes »: pousser les développeurs sur Github à une meilleure hygiène de leurs licences logicielles, faire publier leurs spécifications techniques par les fabricants de matériel – rappelons que la révolte de Stallman contre les logiciels propriétaires naquit d’une imprimante « verrouillée ».

Source zdnet.fr

Les Logiciels Libres

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Les Logiciels Libres, vous donne rendez-vous avec l’ April le 21 novembre 2019 à partir de 18h30 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie?

C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Emmabuntüs Debian Edition 3 1.00

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Le collectif Emmabuntüs annonçait ce 16 septembre la sortie de la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 3 1.00 (32 et 64 bits). Une distribution basée sur la Debian 10.1.0 Buster et XFCE.

Emmabuntüs en quelques mots

La distribution a été conçue pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, notamment, à l’origine, aux communautés Emmaüs (d’où son nom).

L’objectif est de favoriser la découverte de GNU/Linux par les débutants, de prolonger la durée de vie du matériel pour finalement limiter le gaspillage lié à la surconsommation de matières premières.

Emmabuntüs Debian Édition

Cette nouvelle version reprend les bases de l’Emmabuntüs DE2 sous Debian 10 Buster. Cette version finale apporte le support de l’installation en mode UEFI secure boot, l’installation simplifiée via Calamares en mode live, et l’utilisation sous VMware Workstation, ainsi que d’autres améliorations en termes de sécurité et d’ergonomie.

Quoi de neuf ?

La distribution est basée sur Debian 10.1.0 Buster

Ajout du support de l’installation en mode UEFI secure boot en version 32/64 bits
Ajout de l’installateur en mode live Calamares avec personnalisation des langues et du diaporama, et support de son utilisation sur clé USB MultiBoot ainsi que MultiSystem
Ajout des utilitaires : Orage, NdisGTK
Suppression de Minitube
Amélioration des fenêtres de paramètres et d’outils d’Emmabuntüs
Correction de problèmes de sécurité
Correction du non lancement de l’ISO en mode UEFI sous VMware Workstation
Correction du support des firmwares non libres lors de l’installation
Correction fenêtres de sélection du pays et du clavier lors de l’installation
Mise à jour de LibreOffice des écoles 2.05, LireCouleur 5.0.0, Grammalecte 1.3.2
Mise à jour : HPLip 3.19.6, TurboPrint 2.48-2, MultiSystem 1.0432, Teamviewer 14.5.1691, Firefox ESR 60.9.0, LibreOffice 6.1.5-3

Télécharger Emmabuntüs Debian Edition 3

La nouvelle version est disponible depuis le 16 septembre 2019 depuis le site emmabuntus.org ou via le lien direct download.emmabuntus.org.. Cette distribution est adaptée aux machines qui disposent au minimum d’un processeur cadencé à 2.0 GHz, de 512 Mo de RAM pour la version 32 bits (ou 1 Go pour la version 64 bits), et de 40 Go d’espace libre sur le disque dur pour l’installation. Il est recommandé d’utiliser 1 Go de RAM pour la version 32 bits, et 2 Go pour la version 64 bits.

Source toolinux.com

Linux 5.3: les correctifs du noyau doivent avoir un impact pour les utilisateurs

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Les développeurs du noyau Linux se voient rappeler une leçon que Linus Torvalds leur martèle depuis des années: s’il n’y a pas d’impact pour les utilisateurs, tais-toi.

Le mainteneur du noyau Linux, Linus Torvalds, a finalement annoncé la publication de Linux 5.3, après huit release candidates et un retard d’une semaine.

Selon Torvalds, ce retard a été une bonne chose : il a offert aux développeurs du noyau une leçon sur ce qui est important et sur la manière de cadrer les problèmes lorsqu’un bug est signalé.

Torvalds a eu un emploi du temps chargé la semaine dernière : il a donné deux interviews avec Steven J Vaughan-Nichols, responsable de l’open source chez ZDNet, lors de deux conférences principales: le Kernel Maintainers Summit et la Linux Plumbers Conference, qui se tenaient à Lisbonne, au Portugal, la semaine dernière.

Les développeurs du noyau ont planché sur les problemes dans « le processus de création et de maintenance du noyau Linux » en travaillant avec des équipes du monde entier, provenant de grandes organisations telles que Google, IBM, Intel et Nvidia.

Un bug peut en cacher un autre

Le retard dans la publication de la nouvelle version n’était pas une mauvaise nouvelle selon lui, car il a permis l’adoption de « bonnes solutions ». Torvalds souligne en particulier un problème qui ne constituait pas un bug, mais qui illustrait les difficultés du projet en matière de processus et de communication.

« Un des changements de dernière minute concernait le principal commit (outre le changement de version lui-même) effectué juste avant la publication, et bien que ce soit particulièrement ennuyeux, c’est peut-être aussi instructif », a écrit Torvalds.

Comme il l’explique, le commit lui-même n’était pas du tout buggé, mais il a tellement bien fonctionné que « les améliorations apportées aux entrées/sorties qu’il a provoqué ont finalement révélé une régression visible pour l’utilisateur en raison d’un véritable bug dans une zone totalement indépendante » qui aurait rendu la mise à niveau du noyau instable.

« Les détails réels de cette régression ne sont cependant pas la raison pour laquelle je dis que c’est un retour instructif. C’est plus qu’un exemple instructif de ce qui est considéré comme une régression et de ce que signifie la règle du noyau » sans régression «  », écrit Torvalds.

« Le commit annulé n’a modifié aucune API et n’a pas introduit de nouveaux bugs. Mais elle a fini par exposer un autre problème et a provoqué l’échec de la mise à niveau du noyau pour un utilisateur. Elle a donc été annulée. »

Retours instructifs

Ce qu’il explique, c’est que la décision de revenir sur une modification a été prise parce que celle-ci avait un impact clair sur l’utilisateur plutôt que de se baser sur une explication ésotérique qui ne prend pas en compte l’impact sur les utilisateurs.

« Faites abstraction du problème : il ne s’agit pas de changer le kernel-userspace ABI, de corriger un bug, ou de savoir si l’ancien code » n’aurait jamais dû être implémenté dés le départ « . Il s’agit de savoir si quelque chose remet en question les habitudes de travail des utilisateurs. »

Le patron de Linux a ensuite fait référence à l’un de ses emails les plus controversés, dans lequel il a intimé à l’un des contributeurs de « SHUT THE FUCK UP! » en 2012.

« En tout cas, c’était ma petite digression sur le principe de régression. Comme il s’agit de la » première règle de la programmation du noyau « , j’ai pensé que cela valait peut-être la peine de l’évoquer de temps en temps », a écrit Torvalds dimanche.

C’était une référence aux mails qu’il avait envoyés aux développeurs avant de prendre une pause sur le projet et de promettre d’adopter une approche moins agressive en matière de communication avec les développeurs du noyau.

Vieux démons

En 2012, il avait déclaré à un développeur: « C’est un bug dans le noyau, d’accord. Depuis combien de temps êtes-vous mainteneur? Et vous n’avez toujours pas appris la première règle de maintenance du noyau? Si un changement empêche les programmes de fonctionner, c’est un bug dans le noyau. Nous ne blâmons JAMAIS les programmes des utilisateurs. Ça n’est pas si difficile à comprendre?  »

La mise à jour inclut de nombreux correctifs pour les pilotes graphiques AMD et Intel, notamment une meilleure prise en charge des Radeon RX 5700 Navi, des cartes graphiques Intel Icelake Gen 11 et une prise en charge de l’affichage HDR Intel.

Source : Linus Torvalds releases Linux 5.3: Kernel fixes are about user impact, nothing else

Richard Stallman, gourou du logiciel libre, démissionne du MIT et de la FSF

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Le fondateur de la Free Software Foundation et scientifique invité de la prestigieuse université américaine (MIT) quitte ses différentes fonctions à la suite de commentaires sur l’affaire Epstein.

C’est une histoire de viol et de prostitution de mineurs qui éclabousse une prestigieuse université américaine et fait tomber de son piédestal une légende du logiciel.

Le célèbre fondateur de la Free Software Foundation FSF et grand manitou du logiciel libre Richard Stallman démissionne. Il quitte non seulement la FSF, qu’il a fondée, après 34 ans à sa tête… mais aussi le MIT et son poste de chercheur associé. La raison de ces retraits est lié à l’affaire Epstein.

Cet ancien professeur de sciences qui fit fortune en tant que trader et consultant financier s’est retrouvé pris dans une spirale judiciaire à la suite de la découverte d’un réseau international de prostitution qu’il aurait mis sur pied, réseau qui aurait employé des filles mineures.

La procédure judiciaire ouverte à son encontre de « trafic sexuel de mineurs » qui l’a conduit en détention a connu un coup d’arrêt lors de son suicide le 10 août dernier, un mois après son emprisonnement.

Quel est le rapport entre un financier qui aurait organisé un tel réseau, le MIT et Richard Stallman ?

L’argent dans un premier temps : le MIT fait l’objet d’une enquête, car l’institution est soupçonnée d’avoir accepté des dons de la part d’Epstein – ancien professeur de mathématiques et de physique – en connaissance de ses agissements illégaux. Un MIT que Stallman a défendu à plusieurs reprises, notamment en arguant dans une mailing list interne qu’une des victimes, mineure au moment des faits, « était parfaitement consentante ».

Un commentaire de trop, qui l’a forcé à annoncer sa démission du département d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT sur son site personnel.

« Ceci s’adresse à la communauté du MIT : je démissionne immédiatement de mon poste du CSAIL au MIT. Je le fais à cause de pressions opérées sur le MIT et moi à la suite d’une série de malentendus. »

Mr Stallman a notamment fait de nombreux commentaires scabreux ces dernières années quant à l’âge minimal auquel les jeunes peuvent avoir des relations sexuelles, comme le compile cet article de The Daily Beast.

La défense de Mr Epstein fut la remarque de trop, remarque qui force le grand gourou – parfois décrié comme un jusqu’au-boutiste – du logiciel libre à prendre une retraite anticipée.

Source : vice.com

Inkscape 1.0 : c’est (vraiment) pour bientôt

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15 ans après sa création, Inkscape va franchir un cap : ce clone open source d’Illustrator et CorelDraw passera bientôt en version finale 1.0. La phase bêta est enclenchée.

C’est l’un des logiciels libres préconisés par l’État français dans le cadre de la modernisation de ses systèmes d’informations : Inkscape est une application de dessin vectoriel sous licence GNU GPL.

Elle gère des fichiers conformes avec les standards XML, SVG et CSS du W3C. Multiplateforme, Inkscape est proposé sur Linux, Windows, macOS X et FreeBSD. Sur Mac, l’application s’exécute nativement sans devoir passer par XQuartz.

L’application peut être utilisée pour créer et manipuler des objets (dessins, formes). La future version 1.0 introduit une interface utilisateur peaufinée, le support des thèmes et, surtout, des écrans 4K/HiDPI. En outre, Inkscape offre de nouvelles options pour l’exportation au format PNG, les fontes variables et la possibilité d’effectuer des rotations et un effet miroir. Entre la version 0.92.4 et celle-ci, plus de 100 nouveautés et corrections (dont certaines majeures) sont intervenues.

Version 1.0 fin d’année ?

Le projet avance désormais rapidement, après 2 versions alpha en janvier et en juin. Depuis quelques jours, la phase bêta est amorcée. C’est l’une des dernières étapes cruciales avant la sortie de la version 1, 15 ans après la création du projet open source.

Aucune date n’est fixée pour la véritable version 1.0, mais on s’attend à ce que le miracle intervienne d’ici… la fin de l’année 2019.

Source toolinux.com

Le journée des Assos etc!

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Après quelques rendez-vous manqués, l’ULLM s’est à nouveau manifestée à la Journée des Associations de Martigues.

Malgré des moyens limités, il semble que nous ayons augmenté notre seuil de visibilité. C’était l’objectif avoué de cette participation, bien, qu’au fond la récolte de quelques nouveaux adhérents nous aurait comblée d’aise. L’avenir nous dira si ça a été le cas.

 

Il n’empêche que les personnes qui nous ont fait l’honneur d’une visite ont pu constater une certaine effervescence autour de notre stand et plusieurs ont manifesté leur intérêt pour la « cause »: le Logiciel Libre, allant jusqu’à penser que ce pourrait devenir une cause « d’intérêt local ». Au minimum!

Nous y reviendrons.

 

Pour l’heure, revenons à des choses plus terre à terre, en l’occurrence le calendrier de nos activités futures.

En cette rentrée nous n’avons pas tout à fait concrétisé notre point de chute, nous y travaillons et dans un avenir pas si lointain, nous pourrions aboutir à une situation meilleure que celle de l’année passée.

Encore quelques jours de patience, ça ne saurait tarder!

 

Vidéo : Journée des Assos

Source ullm13.blogspot.com

 

R&D du CercLL

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Information de la part du département R&D du CercLL

( Recherche et Développement)

 

Gparted peut redimensionner une partition chiffrée ( LUKS). Dedans, il y a souvent (les installeurs de distros font souvent ça) du LVM pour gérer les « vraies » partitions avec les données.

Gparted ne sait pas les gérer. Il faut s’en occuper à côté. Mais ça suffit à ce que l’on fasse la chose suivante :

Départ disque dur 320Go avec une grosse partition LUKS qui contient du LVM, qui contient la partion  /  et un swap.

Copie avec clonezilla de tout le contenu du disque sur un SSD de 500 Go.

Démarrage pour tester :

Tout marche et c’est beaucoup plus rapide car on est passé sur un SSD.

Mais on utilise que 320 Go sur les 500.

Démarrage sur un live avec gparted.

Agrandissement de la partition LUKS avec gparted.

Avec LVM, agrandissement du volume et de la partion de / pour utiliser l’espace disponible.

Et voilà.

Ce n’est pas risquer, car si quelque chose rate, il y a toujours le disque de 320 Go.

 

Le Sénat inscrit l’obsolescence logicielle dans le projet de loi pour une économie circulaire

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Dans le cadre du projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et pour une économie circulaire, des sénateurs, du groupe Communiste à l’Union centriste, ont défendu mercredi 25 septembre plusieurs amendements pour lutter contre l’obsolescence logicielle.

Nous avions présenté ces différents amendements dans notre appel à mobilisation : notons ainsi l’irrecevabilité – peu convaincante 1– de l’amendement 169, le rejet des amendements 170 et 353, et l’adoption des amendements 355 ainsi que 115 et similaires 2. Les votes ont été à chaque fois serrés.

Les échanges peuvent être suivi sur le site du Sénat à partir de 17:14:00. Il est également possible d’en lire le compte rendu.

« L’amendement Emmaüs »

Si nous regrettons l’irrecevabilité de l’amendement 169 et le rejet du 170, dans l’ensemble les échanges sur l’obsolescence logicielle se sont avérés riches et positifs. Les prises de parole, nombreuses et transpartisanes, ont confirmé qu’il s’agit d’un objet politique fort. Dans leurs avis défavorables la rapporteur Marta de Cidrac, évoquant par exemple le caractère « européen » du sujet, et la secrétaire d’État Brune Poirson pour qui il est « trop complexe » pour le projet de loi, prenaient bien soin de préciser qu’il était fondamental de lutter contre cette forme d’obsolescence.

Les prises de paroles du sénateur Pierre Ouzoulias ont été remarquables 3 : neutralité des terminaux par rapport aux systèmes d’exploitation, blocage d’installation de logiciel dans la carte mère, lutte contre la fracture numérique, levier de l’achat public, etc. Il a étayé ses arguments en se référant à un cas concret en parfaite adéquation avec le projet de loi : Emmaüs se voit dans l’impossibilité de reconditionner certains ordinateurs qui partent alors au rebut. En effet, il est artificiellement rendu impossible d’y installer un système d’exploitation libre ; il faut s’acquitter d’une licence privative Microsoft ou dépendre du bon vouloir de l’entreprise. « Aujourd’hui ils ne le peuvent pas parce que vous protégez les intérêts de Microsoft » conclut-il une des ses prises de paroles en s’adressant à la secrétaire d’État, mettant en exergue les intérêts en présence et la nécessité de décisions politiques fortes.

L’April agira auprès des député⋅es pour assurer la poursuite de ces débats sur l’obsolescence logicielle – entrée avec force dans le projet de loi – à l’Assemblée nationale. La garantie des libertés informatique est consubstantielle d’une informatique durable. Le sénateur Ouzoulias résume d’ailleurs bien cette considération : « La question est celle de la neutralité des terminaux qui doivent pouvoir utiliser plusieurs systèmes d’exploitation. »

Garantie logicielle et libertés informatiques

Une série de quatre amendements (172 et similaires) dont l’objet est d’imposer un « garantie logicielle », a été adoptée. Plus précisement il s’agit d’imposer la rétro-compatiblité des systèmes d’exploitaiton « utilisés par leurs appareils compatibles avec tous les modèles de leur gamme jusqu’à dix ans après leur mise sur le marché. » Tels qu’ils sont actuellement rédigés l’April craint des effets de bord difficiles à anticiper, notamment pour des projets comme le Fairphone ou Librem pour ne citer qu’eux, qui intègrent pourtant en leur coeur un objectif de durabilité. Toutefois, l’April reconnaît l’importance de l’enjeu adressé par ces amendements, dans la continuité des précédents, et agira pour proposer des pistes d’amélioration basées sur l’accessibilité et les droit techniques et légaux de modifications des sources et des spécificités techniques.

Source april.org

 

Framasoft va fermer une partie de ses services de « Dégooglisons Internet »

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« Amap du numérique » et pas ersatz de géant du Web, Framasoft annonce la fermeture à venir d’une partie de ses services alternatifs aux GAFAM. Et escompte la reprise de plusieurs, ses logiciels étant libres.

C’est une page de l’histoire du numérique qui se tourne en douceur: Framasoft a annoncé cette semaine, dans un long billet ironiquement titré « Déframasoftisons Internet! », la fermeture à venir de plusieurs de ses services. Cinq ans après le lancement des premiers, l’association en est arrivée à 38 services, « une trop grande diversité et complexité de logiciels à aborder (pour vous) ainsi qu’à maintenir et promouvoir (pour nous) ».

Framasoft revendique sa volonté de rester une association à taille humaine (9 salariés, une trentaine de membres, des actions « auxquelles contribuent 700 à 800 bénévoles »), « une espèce d’Amap du numérique ».

La ribambelle de services créés par Framasoft depuis 2014

Les auteurs du billet le reconnaissent, l’expérimentation (annoncée comme telle en 2014) qui devait s’achever fin 2017 n’avait pas été conçue pour succès qu’elle a rencontré. Pas question pour autant de fermer dans quelques jours ou semaines, les fermetures vont s’étaler sur au moins deux années, les premières fermetures n’intervenant pas avant 2021, et pour certains services 2022.

Susciter des reprises

L’association souligne:

« Vous noterez au passage que nous prenons le soin de faire ce que les géants du web n’ont jamais fait : annoncer longtemps à l’avance un plan de fermetures et travailler pour vous accompagner encore plus loin dans votre dégooglisation. »

Ses 38 services, cela représente « 35 logiciels différents (chacun avec son rythme de mise à jour, ses communautés qui s’activent ou s’épuisent, etc.), écrits dans 11 langages (et 5 types de bases de données), répartis sur 83 serveurs et machines virtuelles, qu’il faut surveiller, mettre à jour, régler, sauvegarder, déboguer, promouvoir, intégrer à notre support… »

Certains de ces services ne marchent plus, d’autres ont tendance si on ne les arrête pas à « croître de manière illimitée, ce qui n’est pas tenable (Framasite, Framabag, Framabin, etc.). Il y a des services qui demandent beaucoup, beaucoup d’efforts si on veut éviter les utilisations frauduleuses, quand on est aussi visible que Framasoft (Framalink, Framapic).

Ne parlons pas du cas des médias sociaux fédérés (Framapiaf, Framasphere), qui demandent un lourd travail de modération et fonctionneraient de façon bien plus fluide si nous n’avions pas accueilli autant d’inscriptions. »

L’association met en avant cet énorme avantage du logiciel libre sur le logiciel propriétaire: alors que quand un géant, tel que Google, tue un de ses projets, le code est généralement privé et empêche donc toute reprise par d’autres, « le logiciel libre, au contraire, permet à d’autres de prendre le relais ».

Dix services maintenus

Framasoft relève que « c’est d’ailleurs dans cette optique de décentralisation que nous avons travaillé sur des outils facilitant l’auto-hébergement (tel que Yunohost), ainsi qu’avec le collectif d’hébergeurs alternatifs qu’est CHATONS. »

Cette annonce faite longtemps à l’avance vise ainsi à susciter des vocations et des offres de reprise ou de création de nouveaux services.

Enfin, Framasoft ne va pas fermer tous ses services: huit sont maintenus, promet l’association: Framadate (rendez-vous, sondages), Framapad (éditeur de texte collaboratif), Framindmap, Framagenda, Framadrive (ce dernier a atteint la taille limite de 5.000 comptes et n’en bougera pas), Framavox (prise de décision collaborative), Framacarte et Framatalk (visioconférence). Deux autres, Framagames et Framinetest (jeu « bac à sable »), seront juste « déplacés ».

L’association veut ainsi pouvoir se concentrer sur quelques points clés – des annonces sont à venir – et des projets comme PeerTube qu’elle soutient.

Source zdnet.fr

U.L.L.M

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Bonjour à toutes, à tous

Un point sur le calendrier de nos permanences :

Les rencontres avec les responsables de la MVA ont abouti. Nous disposons d’un espace et d’un créneau horaire tous les vendredis de 16h00 à 18h00 (que le Bureau doit renouveler tous les mois).

- ces créneaux horaires seront gérés par l’ULLM sous forme de permanences permettant d’accueillir les adhérents et un public nouveau

- au cours de nos permanences, nous nous organiserons pour répondre aux attentes de chacun et ainsi le contenu de ces “permanences” évoluera.

Pour l’heure, nos prochains rendez-vous sont :

à la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 4, 11, 18 et 25 Octobre.

Librement.

Avant – Après

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Flyer astucieux proposé par Jacques D. Belle synthèse de
nos motivations
Avant                        Après 
  
ORDINATEUR MALADE !
Vous possédez un vieil ordinateur dont le système d’exploitation est obsolète
(Windows Vista, XP…) et qui rame ou tout simplement vous en avez assez des mises à jour, des virus,ou des spams qui vous bloquent constamment!!!!!
A L’U.L.L.M.
(Utilisateursdes Logiciels Libres du pays Martégal)
Nous vous proposons des systèmes d’exploitation fiables et plus légers (Linux Mint, Ubuntu…) dont vous gérez les mises à jour, plus d’antivirus, vous conservez vos adresses mail, votre navigateur ( Firefox…), une suite bureautique compatible avec Word et Excel, Gimp retouche photos,etc…

www.ullm.org

Source https://ullm13.blogspot.com/

Un titre qui en dit long

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La liberté du Libre

Ah la Liberté quel grand mot, quel mot fort…… attendez je ne vais pas ici faire quelque développement philosophique, sur le sujet en général mais en tant que nouveau pratiquant des Logiciels Libres.
Rassasié de cette « liberté encadrée ,et faussement amicale » des Microsoft et autres GAFA, je me suis me suis engagé il n’y a pas si longtemps dans cette association des Utilisateurs des Logiciels libres.
Et j’ai navigué un peu en zig zag cherchant souvent la bonne route…..
-et j’ai subi des vents contraires qui m’ont conduit dans de telles impasses que j’ai dû quelques fois repartir de zéro. (= 2 ordi plantés)
-et j’ai collectionné nombre de distributions, ballotté par les houles des influences croisées.
-aux moments de déprime j’ai même failli revenir à ma maison de retraite des 7 fenêtres
-Et enfin je suis venu, malgré tout, auprès du costaud Ubuntu et de la fine et déliée Mint et je peux faire encore plus, encore mieux, que chez les 7 fenêtres.
Pour autant 4002 distributions me paraissaient une perte d’énergie décourageante.
Cependant, je ne veux pas tomber dans la culture de l’efficience qui fait fondre les petits inventifs autonomes dans une soupe épaisse qui a la prétention d’être la meilleure. Je me réjouis donc de cette dynamique de la Liberté. Les principes sont posés à chacun d’en tirer le meilleur en pleine autonomie
Avant on me laissait le choix du fond d’écran et autres décors, mais maintenant nous profitons, et des distributions, et d’un grand nombre d’applications. Ce n’est pas rien.
Ainsi être libre c’est exercer des choix ouverts et éclairés, et la floraison de nombreuses distributions, n’est qu’une des conséquences de la liberté de chaque libriste.
Ici 400 Veut simplement dire beaucoup
Georges C.

Linus Torvalds valide la fonctionnalité Lockdown sur le noyau Linux

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Une fonctionnalité de verrouillage dans le noyau Linux, proposée depuis plusieurs années, vient d’être acceptée par le créateur du kernel, Linus Torvalds. Lorsqu’elle sera activée, Lockdown permettra de restreindre l’accès à certaines fonctions du noyau.

L’introduction d’une fonctionnalité de « lockdown » dans le noyau Linux vient d’être approuvée par Linus Torvalds, après de nombreuses années d’échanges sur le sujet.

La plupart des distributions les plus courantes du système d’exploitation en ont proposé des variantes depuis de nombreuses années, mais le créateur du kernel open source était jusque-là réticent à l’insérer dans le noyau de l’OS.

Cette fonctionnalité a été présentée par Matthew Garret, ingénieur chez Google, qui en est à l’origine avec David Howells et d’autres développeurs.

Elle « introduit une fonctionnalité optionnelle de verrouillage du noyau destinée à renforcer le lien entre UID 0 et le noyau », indique la description d’origine.

« Lorsqu’elle est activée, différentes parties du kernel sont restreintes. Les applications qui s’appuient sur un accès de bas niveau vers les matériels ou le kernel cessent alors de fonctionner.

C’est la raison pour laquelle cela ne devrait pas être activé sans une évaluation préalable appropriée », préviennent ses zélateurs.

Lockdown va être fourni sous la forme d’un module de sécurité LSM dans la branche 5.4 du noyau qui va être livrée sous peu et permettra donc de verrouiller ce dernier plus tôt dans le processus de démarrage.

La fonctionnalité sera désactivée par défaut parce qu’elle pourrait endommager les systèmes existants. Activée, elle permettra de restreindre l’exploitation du noyau, y compris pour les utilisateurs du compte racine, ce qui rendra l’accès au reste de l’OS plus difficile pour les comptes racines compromis.

Linus Torvalds explique que cela restreint l’accès aux fonctions du kernel qui pourraient autoriser l’exécution de code arbitraire via du code apporté par des processus situés en dehors du noyau (userland processes).

Ainsi qu’énuméré sur git.kernel.org, cela bloque notamment les processus d’écriture ou de lecture /dev/mem et /dev/kmem memory ainsi que l’accès à l’ouverture /dev/port et renforce la signature de module du kernel.

Source lemondeinformatique.fr

 

La Bataille du Libre de P. Borrel. Ateliers et projection

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Mercredi 20 novembre 2019 de 15h00 à 22h00, au Videodrome 2  49 Cours Julien 13006 Marseille

En partenariat avec l’association Aïolibre
Le Videodrome 2 vous accueille pour un atelier numérique éthique et convivial!

15h: Ateliers
Libérons notre vie numérique: dégafamisation, outils libres, sécurité numérique
avec l’association Aïolibre

20h30: projection
La Bataille du libre de Philippe Borrel,  Documentaire, 1h27

Libérons notre vie numérique: dégafamisation, outils libres, sécurité numérique

Animé par l’association Aïolibre

Ramenez votre ordinateur, votre tablette ou votre téléphone, nous vous aidons à les libérer des GAFAMs (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), à les sécuriser, à maîtriser vos données par des alternatives libres.

Des coins parents-enfants sont également prévus pour apprendre en famille à se protéger, à activer le contrôle parental, à désactiver toute pub, à mieux apprendre par le numérique et les logiciels libres, à jouer avec des jeux libres et éducatifs.

Prix libre. Places limitées. Réservation conseillée.

L’atelier en détail et réservation

Souveraineté numérique et logiciel libre: un rapport du Sénat invite l’Etat à plus de volontarisme

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Le rapport Longuet sur « le devoir de souveraineté numérique » regrette l’absence de doctrine de l’Etat en matière de logiciels libres, et l’incite à « engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet ».

Au Sénat, la commission d’enquête sur la souveraineté numérique, constituée en avril, a rendu il y a quelques jours son rapport, intitulé «le devoir de souveraineté numérique». Ce document issu d’un semestre de travaux et d’auditions est riche, traitant des données personnelles, de la protection de la concurrence, des cryptomonnaies etc., et soulignant le rôle de l’Europe et de la régulation face aux GAFAM américains et aux BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). Il prône notamment l’adoption d’une loi triennale « d’orientation et de suivi de la souveraineté numérique ».

Le navire de guerre Mistral en 2012 – Photo: U.S. Navy / Wikimedia Commons (domaine public)

Les membres de la commission, dont le rapporteur est l’ancien ministre de la Défense Gérard Longuet (LR), se sont entre autres intéressés à la question du logiciel libre (pages 155 et suivantes du tome 1 du rapport).

Lire les codes sources, « une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État »

Ils observent:

«Les administrations publiques pourraient également engager une réflexion sur le recours au logiciel libre en vue de s’assurer de maîtriser leurs données et de mieux conduire, potentiellement à moindre coût, les politiques publiques dont elles ont la charge.»

«Quand les administrations utilisent des logiciels achetés à des entreprises privées, elles doivent s’assurer de la sécurité de l’accès à ces informations et de l’impossibilité pour le fournisseur de les recueillir et de les exploiter.»

Le rapport note que l’État ne semble pas avoir, d’après les auditions menées, de «doctrine générale pour intégrer dans ses appels d’offre cette dimension essentielle de la sécurité des données. Pour s’assurer du respect d’un cahier des charges qui intégrerait cette exigence, il lui faudrait se doter de moyens d’analyse des solutions proposées dont la plupart des ministères semblent dépourvus. Plusieurs de nos interlocuteurs ont souligné que la lisibilité totale des codes sources des programmes informatiques pouvait être une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État sur ses moyens numériques.»

Deux conceptions opposées

La commission a relevé «deux conceptions opposées du recours au logiciel libre par les administrations».

La Dinsic (direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication) «a ainsi fait part de sa vision particulièrement nuancée, résumée par la phrase suivante: ‘Chaque fois que l’usage est bon, le logiciel libre a sa place.’ Cette conception repose sur le constat de l’inadaptation aux besoins de certaines solutions libres déjà utilisées par l’État, qui a pu conduire les agents à recourir à des solutions propriétaires en ligne, et donc peu sécurisées. Par ailleurs, il a considéré que le coût complet (en prenant en compte les coûts de maintenance) des logiciels libres ‘n’est pas si éloigné de celui des logiciels propriétaires’.» (Note: l’actuel directeur de la Dinsic, nommé en 2018, avait déjà tenu un discours relativement tiède sur le Libre, voir cette interview à NextInpact).

Le PDG de l’Inria, Bruno Sportisse, a de même déclaré que «sur ce sujet, il ne faut pas avoir de dogme dans un sens comme dans l’autre.» Enfin, la ministre des Armées a expliqué: «Nous devons sans cesse ménager l’interopérabilité de nos forces. Nos alliés fonctionnent à partir de codes sources qui proviennent de la même entreprise, ce qui constitue une difficulté et ralentit le développement du recours aux logiciels libres.» (Note: maigre justification du fameux contrat «open bar» avec Microsoft. On constate que l’Italie, qui fait aussi partie de l’Otan, ne semble pas avoir eu de difficulté à passer à LibreOffice – il y a déjà quatre ans).

L’incitation pro-Libre du CNNum

A contrario, les sénateurs ont aussi reçu en auditions La Quadrature du Net et l’April, qui ont bien sûr «plaidé vigoureusement en faveur du logiciel libre, tant pour les administrations que pour les individus, notamment parce que l’utilisateur, qui a accès au code source, peut en comprendre le fonctionnement et le modifier, ce qui est de nature à préserver sa liberté et à nourrir sa confiance dans la solution numérique.

L’association April lutte ainsi pour éviter ou mettre fin aux partenariats conclus par les administrations de l’État avec les géants américains du numérique, comme le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Justice ou celui de la Défense. Elle plaide également pour que l’État encourage le logiciel libre, par exemple au moyen d’appels d’offres, ou en soutenant les contributions des agents publics. »

Le rapport Longuet observe aussi que le CNNum, le Conseil national du numérique avait aussi pris position (PDF – en 2017) en faveur du logiciel libre «en recommandant de leur donner la priorité dans la commande publique, pour trois raisons: le logiciel libre permet aux administrations de mieux adapter leurs services publics en développant des solutions qui leurs sont propres tout en étant interopérables, et de mieux les maîtriser, en permettant un audit et la correction en continu des failles de sécurité; enfin, le logiciel libre serait globalement moins cher.»

En 2015 déjà, le rapport «Ambition numérique» du CNNum poussait en ce sens, déclenchant des inquiétudes chez les éditeurs de logiciels propriétaires.

Le confort des agents ne peut pas être le critère ultime

Les sénateurs constatent que «pour répondre à cette exigence [de maîtrise des données], mais aussi afin de réaliser, autant que possible, des économies d’acquisition, de gestion, de maintenance et de formation, plusieurs administrations ont fait le choix de développer leurs propres solutions informatiques, à partir de logiciels dont les codes sources sont publics. C’est, par exemple, le cas de la Gendarmerie qui, depuis 2009, a équipé les 80.000 postes informatiques de ses services de solutions informatiques libres qui lui ont permis de regagner son indépendance et sa souveraineté vis-à-vis des éditeurs privés. Il serait très utile de réaliser rapidement le bilan de cette expérience unique et d’évaluer les possibilités de son extension à d’autres ministères.»

(au passage, ce bilan a plusieurs fois été fait et toujours été positif…)

En conclusion de leur partie sur le Libre, les rapporteurs jugent:

«Il est urgent d’engager rapidement une réflexion au niveau interministériel sur ce sujet. L’idée, présentée devant notre commission, selon laquelle le choix d’acquisition de logiciels par les ministères serait, in fine, dicté par le confort d’utilisation des agents n’est pas recevable.»

La commission – composée de sénateurs de différents partis et présidée par un socialiste – était d’initiative Les Républicains. La majorité LREM ignorera-t-elle ce rapport pour cela, ou peut-on espérer que ces utiles travaux ne finissent pas dans un tiroir?

Source zdnet.fr

Unix/Linux : importante faille dans Sudo, le correctif disponible

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Sudo est probablement l’un des utilitaires les plus utilisés et connus du monde Unix/Linux. Il sert à donner temporairement des droits plus élevés à un processus, sans avoir à basculer l’ensemble du compte utilisateur sur des droits équivalents.

La vulnérabilité, estampillée CVE-2019-14287, permet à un programme malveillant ou un utilisateur de contourner les règles de sécurité de Sudo pour exécuter un code arbitraire. Les privilèges peuvent même être obtenus quand la configuration de l’outil interdit explicitement l’accès root.

Cette faille particulière prend appui sur la conception de Sudo, qui permet en théorie à n’importe quel utilisateur avec des droits suffisants d’exécuter une commande en tant qu’un autre compte. Cette transversalité peut ainsi remonter jusqu’aux privilèges root.

Pour l’exploiter, un programme ou un utilisateur malveillant doit utiliser l’ID « -1 » ou « 4294967295 ». Pourquoi ces identifiants ? Parce que la fonction chargée de convertir l’ID en nom d’utilisateur traite ces deux valeurs comme « 0 », qui correspond à root.

Il y a tout de même une condition : au moins un utilisateur doit avoir été déclaré dans le fichier de configuration situé dans /etc/sudoers. Les développeurs de Sudo donnent l’exemple suivant :

myhost bob = (ALL, !root) /usr/bin/vi

Cette ligne déclare que « bob » peut exécuter vi en tant que n’importe quel autre utilisateur, excepté root. À cause de la faille toutefois, bob pourra exécuter vi en tant que root s’il exécute d’abord la commande sudo -u#-1 vi.

La brèche a été colmatée dans la version 1.8.28 de Sudo publiée hier soir. La mise à jour est déployée progressivement sur l’ensemble des système concernés (et ils sont nombreux). La faille n’est pas critique, mais est considérée comme importante. Il est donc recommandé d’installer la nouvelle version dès que possible.

Source nextinpact.com

Mozilla: Firefox 70 affichera de nouveaux indicateurs de sécurité

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Mozilla révèle que Firefox 70, bientôt disponible, supprime l’indicateur de certificat EV SSL et ajoute un cadenas barré de rouge à tous les sites HTTP.

Firefox 70 introduit de nouveaux indicateurs de sécurité et d’identité de l’icône cadenas dans le navigateur qui donneront moins d’importance aux certificats SSL EV (Extended Validation) et attireront davantage l’attention sur les sites utilisant le protocole HTTP non sécurisé.

Au mois d’août, les développeurs de Mozilla et de Google Chrome évoquaient déjà la suppression des indicateurs SSL EV dans la barre d’adresse, car ils n’indiquent rien de la sécurité et de l’authenticité d’un site.

Google a supprimé les indicateurs EV dans Chrome 77, publié en septembre, et Mozilla fera de même dans Firefox 70, prévu pour ce mois-ci. Cette version supprime l’icône de cadenas vert et le nom du propriétaire du site de la barre d’adresse. Le cadenas pour les sites EV sera désormais le même que pour tout site HTTPS normal.

Mozilla abandonne également le cadenas vert pour préférer un cadenas gris pour les sites HTTPS et utilisera maintenant un cadenas barré de rouge pour signaler toutes les connexions HTTP et FTP.

« L’ancien symbole de cadenas vert deviendra gris : le but est de minimiser l’état de connexion par défaut (sécurisé) et de mettre davantage l’accent sur les connexions rompues ou non sécurisées », a expliqué Johan Hofmann de Mozilla.

Comme avec Chrome, les informations du certificat EV sont toujours disponibles, mais l’utilisateur doit cliquer sur l’icône du cadenas pour afficher le panneau « Informations sur le site ».

Mozilla note que le principal inconvénient de l’affichage des indicateurs EV dans la barre d’adresse est que les utilisateurs doivent remarquer l’absence de l’indicateur EV sur un site malveillant.

« Ce changement masquera l’indicateur à la majorité de nos utilisateurs tout en le maintenant accessible à ceux qui en ont besoin. Il évite également les ambiguïtés qui pourraient se produire lorsque le nom de l’entité dans la barre d’adresse a été coupé pour laisser de l’espace pour l’URL , « a noté Hofmann.

L’icône de cadenas barré est en train d’être introduite en réponse à l’adoption croissante du protocole HTTPS. Actuellement, environ 80% des pages chargées dans Firefox sont sur HTTPS.

De plus, Firefox n’aura plus d’icône d’information à gauche du cadenas. Ses fonctionnalités ont été déplacées vers le cadenas.

Firefox 70 introduira également un bouclier ou une icône de «protections» pour indiquer quand les nouvelles fonctionnalités anti-suivi du navigateur sont activées, actives ou désactivées. Dans Firefox 69, Mozilla a activé l’anti-tracking par défaut pour tous les utilisateurs.

Un bouclier gris indique que les protections sont activées, le violet indique qu’elles sont actives et un bouclier barré indique que l’utilisateur a désactivé les protections pour le site.

La sortie de Firefox 70 est prévue pour le 22 octobre.

Source : Mozilla: Firefox 70 brings you these new security indicators

 

Rentrée !

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« S’il est au monde une chose difficile à faire »1, c’est bien d’imaginer un projet pour relancer les activités d’une association. C’est le défi auquel nous sommes confrontés.

L’été s’était écoulé au rythme des épisodes caniculaires. L’Ullm semblait se mouvoir dans les méandres d’un électrocardiogramme plat !

Fichtre !

La veille était activée, quelques énergumènes s’agitaient du côté de la Maison de la vie.

Ils posaient les jalons pour une nouvelle année avec un toit assuré : participation durant 4 semaines aux « journées portes ouvertes » de la MVA, avec présence et participation à 8 permanences afin de répondre à d’éventuelles demandes d’information.

Elles ont été l’occasion de réaliser 250 flyers (artisanaux), les affiches et panneaux « publicitaires » qui s’inscrivaient dans notre effort de communication en direction d’un public potentiel, de favoriser des conciliabules entre les uns et les autres.

Le point d’orgue était notre « réunion générale » du 13 septembre.

Elle a réuni 10 adhérents, (9+1 excusée). Ce fut l’occasion de la présentation d’un rapport d’activité sur les six derniers mois et une discussion autour du « Projet » de création d’un lieu partagé dans lequel nous ne serions pas les seuls bénéficiaires.

Ce projet a aujourd’hui du plomb dans l’aile. Les raisons n’en seront pas évoquées ici. D’autres options, sans abandonner celle-ci, sont dores et déjà sur la table.

Nous en reparlerons.

Cette agitation n’a qu’un but : sauver, disons, pour être optimistes, redynamiser une Association toujours en recherche de sa finalité et des moyens, des compétences, des bras pour y parvenir.

Une feuille de route qui ne dit pas son nom…

1 Selon H.Taine

Source https://ullm13.blogspot.com/

 

Les Logiciels Libres

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Les Logiciels Libres, vous donne rendez-vous avec l’ April le 21 novembre 2019 à partir de 18h30 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie?

C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

Plan d’accés

Firefox 70 détaille les trackers bloqués, de nouvelles protections en place

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Ces derniers mois, le navigateur de Mozilla a renforcé son action contre le pistage en ligne, notamment dans les options activées par défaut.

Le résultat est là : « Depuis le 2 juillet, nous avons bloqué plus de 450 milliards de requêtes de pistage tentant de vous suivre en ligne », précise la fondation. Ce, malgré des réglementations comme le RGPD.

« L’industrie publicitaire utilise des dark patterns pour pousser les internautes au consentement » constate Mozilla, qui justifie ainsi ses actions renforcées, face à un secteur qui peine à s’autoréguler et à respecter les droits de chacun.

Avec Firefox 70, les équipes veulent tout d’abord améliorer l’information de l’utilisateur, avec un nouveau rapport précisant le nombre d’éléments bloqués chaque jour et leur typologie : cookies, empreintes, modules sociaux, cryptominage, etc.

La liste détaillée n’est pas donnée, mais Firefox en profitera pour mettre en avant des services de Mozilla comme Monitor (permettant de vérifier si votre mot de passe a fuité en ligne) ou Lockwise (pour stocker vos mots de passe). Des outils améliorés pour l’occasion. On imagine que d’autres pourront trouver leur place à cet endroit. La future offre de VPN payant par exemple ?

Quoi qu’il en soit, la protection contre le pistage renforce sa lutte contre les modules sociaux et leur pistage « cross-site ».

Les équipes précisent également que les performances JavaScript sont améliorées, alors que WebRender est disponible pour plus d’utilisateurs sous Windows (les IGP Intel sont pris en charge). Sous macOS, le navigateur se veut plus économe en énergie, surtout quand il lit des vidéos.

La gestion du thème sombre suit désormais les paramètres des OS, l’import de mots de passe est fonctionnel depuis macOS et des bugs ont bien entendu été corrigés. Pour les développeurs, la liste des améliorations apportée se trouve ici.

Source nextinpact.com

ULLM permanence

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Bonjour les Libristes,

Nos permanences se poursuivent et se tiendront :

à la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 8, 15, 22 et 29 novembre.

 

Des présentations sont en préparation, nous vous informerons.

Fonctionnement des permanences :

- le premier arrivé se signale à l’accueil et demande l’ouverture d’une salle

- le dernier à partir se signale à l’accueil et demande la fermeture de la salle attribuée.

 

Bien librement.

Blog https://ullm13.blogspot.com/

ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

Linux Mint 19.3 alias Tricia est annoncé pour Noël

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Le projet Linux Mint a publié une nouvelle lettre d’information mensuelle. Elle propose d’importantes informations autour du développement de cette distribution linux populaire en particulier concernent ses prochaines versions.

Que devez-vous retenir.

  • Le nom de code de Linux Mint 19.3 est Tricia,
  • Sa sortie est prévue pour Noel 2019,
  • Il est prévu l’adoption du noyau Linux 5.0 et Xorg 1.20,
  • Les éditions Cinnamon, MATE et Xfce en 32 bits et 64 bits sont prévues.

Le mois dernier, le chef de projet Linux Mint, Clement Lefebvre, a confirmé que le développement de Linux Mint 19.3 avait commencé. La version finale est prévue normalement pour Noel. Elle va proposer de nombreuses améliorations et des mises à jour de composants et d’applications.

Nous connaissance désormais son nom de code. Linux Mint 19.3 porte l’appélation interne « Tricia ». Le système d’exploitation se base sur la distribution Linux Ubuntu 18.04.3 LTS (Bionic Beaver) de Canonical. L’équipe de développement a prévu une mise à jour des piles de noyau et graphique basée sur le noyaux Linux 5.0 et du serveur d’affichage X.Org 1.20. L’un des objectifs est d’améliorer la compatibilité avec le matériel de dernière génération.

Clément Lefebvre explique

« La prochaine version de Linux Mint s’appellera « Tricia ». Elle sortira avec les environnements de bureau Cinnamon, MATE et Xfce en 32 bits et 64 bits juste avant Noël. Pour renforcer la compatibilité avec le matériel moderne, Linux Mint 19.3 sera livré avec le noyau 5.0 et Xorg 1.20. »

Linux Mint 19.3 alias Tricia

Linux Mint 19.3 bénéficiera de nombreuses améliorations et fonctionnalités comme par exemple une meilleure prise en charge des écrans HiDPI / 4K en Cinnamon et MATE. Il faut s’attendre à des icônes claires sur tous les ordinateurs de bureau et de nouveaux écrans de démarrage pour GRUB et Plymouth.

VLC Media Player et Xplayer vont disparaitre au profil de Celluloid 0.17 qui est basé sur le célèbre lecteur multimédia MPV. Tomboy a également remplacé par Gnote 3.34. Enfin, l’édition Xfce sera livrée avec le dernier environnement de bureau Xfce 4.14, qui prend en charge le support GTK3 et le support initial HiDPI.

Source ginjfo.com

Firefox 70 : focus sur l’inspecteur d’accessibilité de Mozilla

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L’Inspecteur d’accessibilité est disponible par défaut depuis le lancement de Firefox 63 et a été continuellement développé. La mise à jour Firefox 70 apporte un grand nombre d’améliorations. Les voici.

La Fondation Mozilla encourage les développeurs à rendre leurs contenus accessibles, quelles que soient les capacités physiques et cognitives d’une personne et la manière dont elle accède à Internet.

Elle a, pour cela, développé un ensemble d’outils et de fonctionnalités sous la bannière « inspecteur de l’accessibilité« . Objectif : permettre aux gestionnaires de sites web et aux développeurs de tester le niveau d’accessibilité de leurs sites internet et de résoudre les problèmes les plus courants.

C’est le travail confié à A11y, une communauté composée d’une centaine de bénévoles manifestant des besoins spécifiques en matière d’accès et de développement pour Internet. A11y désigne également la référence à la communauté d’experts en accessibilité chez Mozilla.

Les nouveautés avec Firefox 70

Avec le lancement de Firefox 70, plusieurs nouvelles fonctionnalités snt désormais disponibles dans les outils de développement Firefox.

Contrôles au clavier : les problèmes de navigation au clavier et d’acuité visuelle créent souvent des difficultés d’accessibilité pour divers types d’utilisateurs et utilisatrices. Firefox intègre désormais un correcteur pour les problèmes courants liés au clavier et à l’acuité, tout en expliquant comment les résoudre.

Contraste : l’inspecteur d’accessibilité permet de vérifier le contraste des couleurs en pleine page. Il examine aussi les trois types de problèmes de contraste des couleurs identifiés par les règles pour l’accessibilité des contenus web 2.1.

Simulateur de déficience de perception des couleurs : Firefox intègre désormais un nouvel outil qui simule sept types de déficiences de perception des couleurs (ou daltonisme). Les personnes développant des sites web peuvent ainsi avoir un aperçu de la manière dont les personnes souffrant d’un handicap visuel verraient la page. De plus, il permet aux développeurs de savoir s’ils ont coloré quelque chose sans offrir d’alternative, et qui ne pourrait pas être perçu par une personne souffrant de daltonisme.

Sélecteur d’accessibilité : les internautes utilisant une souris pourront analyser les éléments d’un site web à l’aide du sélecteur d’accessibilité, un outil qui met en évidence un élément et affiche ses propriétés. Firefox affiche une barre d’information qui montre le nom, la fonction et le rapport de contraste des couleurs de l’élément.

Source : le blog Hacks de Mozilla (en anglais).

Firefox 72 va vous débarrasser d’une des plaies du Web

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La prochaine grosse mise à jour du navigateur Web de Mozilla, attendue pour 2020, pourrait bien ennuyer beaucoup de sites Internet qui proposent l’envoi de notifications aux personnes qui surfent sur leurs pages par le biais de fenêtres de dialogue.

« Souhaitez-vous recevoir des notifications de la part de notre site Web ? » Ce message, vous l’avez forcément vu s’afficher durant vos longues sessions de surf sur la Toile ces dernières années. Il apparaît sous forme de pop-up dès votre arrivée sur un site, généralement d’informations, en bas de l’écran. En toute innocence. C’est une pratique courante et légale que beaucoup de sites utilisent pour vous fidéliser, se rappeler à votre bon souvenir et vous prévenir lorsque du contenu tout frais vient d’être mis en ligne.

A lire aussi : Mozilla veut accélérer les sorties de Firefox dans le futur

C’est en réalisant une étude que les développeurs de Firefox ont compris que ces messages ennuient les utilisateurs. Ils répondent bien souvent (pour ne pas dire systématiquement) « Pas maintenant » à la question ci-dessus… jusqu’à leur prochaine visite si d’aventures leur choix n’a pas été conservé par le site ou le navigateur (cookie). C’est pourquoi Mozilla va proposer dans la prochaine grosse mise à jour de Firefox (la version 72) prévue pour le mois de janvier prochain de purement et simplement cacher ces pop-ups par défaut.

A lire aussi : Comment supprimer l’historique de saisie automatique sur Firefox et Google Chrome

Pour les faire réapparaître à l’écran, il faudra que l’utilisateur clique sur un petit logo en forme de bulle de dialogue, situé au niveau de la barre d’adresse (un peu comme pour activer le module Flash aujourd’hui) et indique au navigateur que, pour ce site, il souhaite voir les pop-ups s’afficher.

Télécharger Mozilla Firefox 70 pour Windows 32-bit
Télécharger Mozilla Firefox 70 pour Windows 64-bit
Télécharger Mozilla Firefox 70 pour macOS

A l’heure actuelle, si vous utilisez Firefox 70, les fenêtres de dialogue affichées par le navigateur ont remplacé l’option « Pas maintenant » par « Ne jamais autoriser » pour vous débarrasser définitivement des requêtes.

Source 01net.com

Le noyau Linux 5.4 est disponible, quoi de neuf ?

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Linus Torvalds vient d’annoncer disponibilité d’un noyau Linux 5.4. Présentée comme une version importante, il introduit de nouvelles fonctionnalités, renforce la sécurité et profite des pilotes mis à jour pour un meilleur support matériel.

Le noyau Linux 5.4 est en développement depuis plusieurs semaines. Il a bénéficié de plusieurs publications afin d’obtenir ce titre de Release Candidate. Sa sortie permet d’implémenter des nouveautés. Par exemple nous avons la prise en charge du système de fichiers exFAT de Microsoft. Elle est désormais intégrée au noyau afin de proposer le support en natif d’un périphérique de stockage formatés exFAT. En parallèle une fonction de verrouillage du noyau fait son apparition. Elle est proposée en tant que module de sécurité pour empêcher certaines applications d’avoir trop de liberté. Il s’agit d’une nouvelle couche de protection permettant d’exécuter un logiciel tout en bloquant certains acteurs malveillants.

Le noyau Linux 5.4 ajoute la prise en charge des GPU Navi 12 et 14, Arcturus et de l’APU Dali. De plus, le monitoring des températures des Ryzen 3000 est annoncé ainsi qu’un meilleur équilibrage de charge avec des CPU EPYC.

Noyau Linux 5.4, un peu de patience

Parmi les autres fonctionnalités nous pouvons citer la prise en charge des processeurs Intel Tiger Lake, du SoC Qualcomm Snapdragon 855, des SoC Intel Lightning Mountain, une gestion améliorée de la mémoire des applications sur Android et un nouveau pilote « virtio » (virtio-fs) dit « haute performance » pour le partage de fichiers entre hôtes et invités. A cela s’ajoute une fonction de sécurité nommée fs-verity pour la détection d’une falsification de fichiers.

Les sources du noyau Linux 5.4 peuvent être téléchargées dès maintenant sur kernel.org si vous souhaitez le compiler vous-même. Cette méthode est recommandée uniquement pour les utilisateurs avancés. Dans le cas contraire de la patience est nécessaire. Il faut attendre son arrivée dans les référentiels de logiciels stables des grandes distributions GNU / Linux.

A noter que ce noyau Linux 5.4 est une branche « principale». Bien que stable il est encore considéré comme une version « préliminaire » n’ayant pas tous les atouts pour un déploiement en masse.  Ceci aura lieu après la publication de la premiers version 5.4.x,. Ceci se produit généralement une ou deux semaine après la publication officielle de la branche principale.

Source ginjfo.com

Sauvons le .org !

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L’April soutient la lettre ouverte demandant de stopper la vente de Public Interest Registry (PIR), organisme sans but lucratif qui gère le domaine internet « .org », à un fonds d’investissement privé (Ethos Capital).

Le domaine « .org » concerne avant tout les organisations à but non lucratif. Il est utilisé par exemple par la Free Software Foundation (FSF), l’Electronic Frontier Foundation (EFF), Wikipédia, Internet Archive, Framasoft, Creative Commons, LinuxFr.org et bien sûr, l’April.

Ce domaine est géré par une organisation sans but lucratif Public Interest Registry (PIR), détenue par l’Internet Society. PIR va désormais appartenir à un fonds d’investissement privé (Ethos Capital), si ce changement est validé début 2020.

Ce changement suscite d’importantes craintes, en termes de coût d’une part (le tarif d’enregistrement d’un sous-domaine en « .org » était plafonné jusqu’à récemment), mais aussi en termes de risques de censure. L’EFF a lancé une campagne « Save .ORG » pour expliquer les dangers d’un tel changement et pour demander l’annulation de la vente de PIR à Ethos Capital. La campagne prend la forme d’une lettre adressée à Andrew Sullivan président de l’Internet Society. Nous vous encourageons à co-signer la lettre.

Lire et co-signer la lettre ouverte

Pour en savoir plus (en français) :

« .org » : l’un des plus vieux domaines du net en danger ?

Que va changer la vente de l’extension de nom de domaine .org à un fonds privé?

Sauvez le .org !

Source april.org

Gaël Duval, l’adepte de Linux qui veut libérer les smartphones

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Face au duopole de Google et d’Apple sur les systèmes d’exploitation mobiles, ce Normand développe «/e/», un système d’exploitation affranchi des Gafam.

 

Pour rencontrer Gaël Duval, aucune adresse n’est spécifiée, aucun bureau, aucun espace de coworking. De son propre aveu, son lieu de travail, « c’est Internet ». Depuis son entrée à la fac dans les années 1990, toute la carrière de ce Normand de naissance s’est structurée autour de l’informatique. De ses premiers émois numériques, il a gardé des valeurs chères à de nombreux acteurs des débuts du Web : l’échange, l’accessibilité au plus grand nombre, la transparence.

Des idéaux que l’on retrouve dans son dernier projet en date, «/e/» (à prononcer « i »), un système d’exploitation (OS) pour mobile conçu pour garantir le respect de la vie privée de ses utilisateurs. Le but : proposer une solution de rechange solide aux deux systèmes d’exploitation pour mobile les plus utilisés au monde, Android (Google) et iOS (Apple), à l’heure où la défiance envers les grands empires du numérique ne cesse de gonfler.

Une passion de jeunesse pour les machines

Pour les connaisseurs, Gaël Duval est avant tout derrière l’une des premières distributions Linux « grand public » : Mandrake, lancée en juillet 1998. Mais sa passion pour les machines est largement antérieure. Dès 1983, il bidouillait quelques modestes programmes sur son premier micro-ordinateur, un Laser 200. Un engin rudimentaire, dépourvu de mémoire et d’interface graphique, mais qui provoque un choc chez le gamin seulement âgé de 10 ans.

« Un micro-ordinateur, c’est un truc qu’on ne voyait que dans les films ou les séries » Gaël Duval

Il grandit en dévorant les revues spécialisées fournies par Alfred, son grand-père, qui s’intéresse lui aussi à cette technologie balbutiante. Il y découvre des personnalités encore peu connues à l’époque, comme Steve Jobs ou Bill Gates. « C’était hyperexcitant », se souvient-il. « J’avais l’impression d’appartenir à une famille d’initiés. Un micro-ordinateur, c’est un truc qu’on ne voyait que dans les films ou les séries. »

Le second choc survient en 1990, alors qu’il accompagne un ami anglais dans le laboratoire de son père astrophysicien, à Cambridge. Il y assiste à un événement aussi inhabituel pour l’époque que banal de nos jours : l’envoi d’un e-mail. La possibilité de communiquer avec le monde entier lui fait tourner la tête.

Mandrake, une envie pressante d’entreprendre

C’est finalement pendant une licence en informatique qu’il découvre le système d’exploitation libre Linux, alors que Windows 95 commence à prendre une place importante dans les foyers. Avec son adaptabilité aux besoins de chacun, le noyau développé par Linus Torvalds séduit le jeune passionné d’interfaces graphiques.

« Je trouvais les produits de Microsoft inintéressants » Gaël Duval

Un choix plus pratique que politique selon lui : « Je trouvais les produits de Microsoft inintéressants ». Poussé par une envie pressante d’entreprendre, Gaël Duval entend démocratiser cet outil jusque-là surtout réservé aux bidouilleurs et développe Mandrake.

Dans un premier temps, ça ne prend pas du tout. Mais un court billet publié quelques semaines plus tard sur le site américain Slashdot va changer la donne. « Je suis parti en vacances deux semaines à Marseille », se souvient-il. « Un ami linuxien m’a contacté et m’a conseillé de trouver un moyen de vérifier mes mails. A mon retour, ma boîte contenait 350 messages. »

Choix stratégiques hasardeux

Six mois plus tard, en janvier 1999, Gaël Duval cofonde la société MandrakeSoft avec Frédéric Bastok et Jacques Le Marois. Ce dernier se souvient de débuts « folkloriques », livrant lui-même « des CD gravés à la main dans des enseignes spécialisées, comme Surcouf, dans le 10e arrondissement de Paris, à vélo ».

Mais en l’espace de quelques mois, les levées de fonds se multiplient, les partenariats commerciaux se mettent en place dans le monde entier et 150 salariés sont recrutés. Mandrake devient la distribution pour ordinateur de référence pour Linux.

« Avant Mandrake, je trouvais Linux et le logiciel libre passionnants en théorie, mais difficile dans la pratique », témoigne Alexis Kauffmann, qui cofondera plus tard l’association « libriste » Framasoft. « C’est cet outil qui a permis à des gens comme moi, non geek, simple prof de maths intéressé par les nouvelles technos, de découvrir et d’utiliser Linux pour la première fois. L’installation était considérablement simplifiée, il tournait sur davantage d’ordinateurs et s’ouvrait sur un environnement graphique ressemblant à Windows. »

L’aventure Mandrake – devenu entre-temps Mandriva à la suite d’un procès mal négocié – se conclut en 2006 pour Gaël Duval. Minée par une gestion financière et des choix stratégiques hasardeux, la société doit réduire les coûts et se sépare de nombreux salariés, y compris de son cofondateur.

« La solution que tout le monde attendait »

Dans les années 2010, l’idée d’«/e/» vient à Gaël Duval avec en toile de fond les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance numérique et la mise au premier plan du débat sur la protection des données personnelles. « J’avais aussi remarqué à titre personnel que je glissais de plus en plus du monde du libre vers le propriétaire, sans même m’en rendre compte », analyse-t-il :

« J’utilisais des outils Google, très pratiques, j’étais passé de Linux à Mac, j’avais un iPhone depuis 2007… Et un jour, lors d’une réunion de famille, j’ai pris mon père en photo avec son téléphone Android, qui lui a ensuite envoyé une notification pour avoir son avis sur le restaurant dans lequel on était. Je me suis dit “ce n’est pas possible, il y a quelque chose qui ne va pas”. »

Gaël Duval veut passer à l’action. En résulte l’« e Foundation », qu’il préside, dédiée à la diffusion d’un système d’exploitation open source pour appareils mobiles, qui met l’accent sur la protection de la vie privée de ses utilisateurs. La fondation compte une trentaine de collaborateurs, dont 25 indépendants à travers le monde, ainsi que de nombreux volontaires.

Pour son ancien collaborateur Jacques Le Marois, «/e/» est le fruit d’un cheminement similaire à Mandrake : « L’idée géniale de Gaël a été de créer la solution que tout le monde attendait. Il est simplement en train d’appliquer le même modèle sur le marché des OS mobiles. »

Aujourd’hui, «/e/» est toujours en version bêta depuis son lancement, en septembre  2018. L’OS ne compte aujourd’hui que 2 000 utilisateurs quotidiens, même s’il tourne sur 85 modèles. Le système n’étant pas encore stable, Gaël Duval ne vise pour le moment pas une clientèle grand public, mais invite déjà les personnes « sensibles à la protection des données personnelles, au développement durable et à tous ces enjeux colossaux » à lui donner une chance.

« Si tu ne peux pas utiliser Spotify ou Waze, c’est foutu »

Face au poids écrasant d’Android et d’iOS, le pari ne sera pas simple à réaliser. Avant «/e/», d’autres tentatives similaires ont déjà vu le jour : Firefox OS, Ubuntu Touch ou encore Tizen se sont cassé les dents.

L’erreur de ces projets, selon Gaël Duval : le manque d’applications disponibles. « Tu peux faire un OS plus léger qu’Android, plus fluide… Mais si tu ne peux pas utiliser Spotify ou Waze, c’est foutu. » Pour le moment, «/e/» étant basé sur Lineage, un système d’exploitation lui-même dérivé d’Android, les applications proposées sont celles qui existent déjà dans le Play Store (le catalogue d’applications d’Android). Elles sont cependant agrémentées d’un système de notation en fonction de leurs pratiques en matière de données personnelles.

Le problème est donc contourné… pour le moment. A terme, si l’OS gagne en popularité, les éditeurs d’applications pourraient bien se pencher sur ce système, et demander à ce que les applications redistribuées à partir du Play Store soient enlevées du catalogue de téléchargement d’«/e/». Il s’agit là du « plus gros enjeu du projet », estime M. Duval. Plusieurs voies de secours sont d’ores et déjà étudiées, notamment la mise en place d’accords avec les éditeurs, ou le recours aux applications Web, fonctionnant directement à travers un navigateur.

Source lemonde.fr

Allemagne : la CDU veut donner la priorité au logiciel libre

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Le logiciel libre est une arme anti-GAFAM et un outil permettant de stimuler la concurrence en Allemagne. Le parti CDU tient à en faire une priorité stratégique et politique. Satisfecit de la FSFE.

Lors de sa dernière convention, qui se tenait à Leipzig fin novembre, la CDU (démocrates chrétiens) a annoncé sa volonté de rendre accessible au public tout développement de logiciel réalisé avec des fonds publics. Traduction : des API à la fois ouvertes et libres pour faciliter le développement tiers.

L’idée de la formation politique d’Angela Merkel est de donner la priorité aux logiciels libres et aux standards ouverts dans le processus de numérisation de l’État allemand. L’attribution des contrats et des financements publics devrait être, selon la CDU, soumise à l’acceptation et au respect des principes du logiciel libre et des normes ouvertes.

L’idée défendue est celle d’une stimulation saine de la concurrence entre les éditeurs d’applications pour défier les principaux acteurs du domaine, allusion à peine voilée aux GAFAM contre lesquels l’Allemagne mène un lent combat de résistance. Il passe par exemple par l’adoption de solutions de cloud souveraines pour les différents niveaux de pouvoirs. Des solutions basées, notamment, sur le nuage Nextcloud.

Dans un communiqué, la FSF Europe salue cette volonté politique affichée et la soutient, rappelant par ailleurs l’existence de sa campagne « Public Money, Public Code » (argent public, code public).

Source toolinux.com

Mozilla exclut quatre extensions Firefox d’Avast et AVG

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La Fondation Mozilla dit avoir reçu des informations “crédibles” selon lesquelles ces extensions collecteraient des données personnelles et des historiques de navigation.

Avast Online Security, AVG Online Security, Avast SafePrice et AVG SafePrice. Ces quatre extensions Firefox ont été bannies par Mozilla au motif qu’elles ponctionneraient des données utilisateurs ainsi que des historiques de navigation. La Fondation Mozilla a pris cette décision sur la foi d’un rapport de Wladimir Palant, le créateur de l’extension Adblock Plus. Il a découvert que les extensions incriminées récoltaient bien plus de données qu’il ne leur en fallait pour fonctionner.

La collecte de l’historique de navigation est une pratique prohibée par Mozilla mais aussi Google. Or, Wladimir Palant dit avoir constaté que les deux extensions Avast (avertissent lorsque vous naviguez vers des sites malveillants ou suspects connus) ainsi que les deux extensions AVG (comparateurs de prix, coupons de réduction) sont toujours disponible sur le Chrome Web Store. Selon lui, “Les extensions n’ont été retirées du Chrome Web Store qu’après une couverture médiatique considérable”. D’où sa démarche publique pour attirer l’attention et obtenir le retrait de ces extensions trop intrusives. (Eureka Presse).

Source zdnet.fr

Firefox 71 active le picture-in-picture sous Windows, 1 000 milliards de traqueurs bloqués

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Firefox 71 est désormais disponible au téléchargement pour l’ensemble des utilisateurs sous Linux, macOS et Windows, sous forme de mise à jour depuis le navigateur ou de téléchargement depuis le site officiel.

Les nouveautés sont encore une fois assez nombreuses, et certaines sont particulièrement bienvenues. Notamment sous Windows, où le mode picture-in-picture est activé par défaut.

Il est donc possible de « sortir » n’importe quelle vidéo dans une fenêtre dédiée, qui reste toujours au premier plan. Le contrôle s’affiche à droite de la vidéo au survol de la souris. Le fonctionnement est le même que dans Opera, qui propose la fonction depuis longtemps. La fenêtre peut être fermée ou réintégrée dans Firefox, et possède son propre bouton de lecture/pause.

Les utilisateurs sous Linux et macOS n’auront pas trop longtemps à attendre, Mozilla prévoyant le déploiement du mode pip dans Firefox 72, prévu pour le 7 janvier.

On note également un gros changement pour la page about:config, intégralement refaite en HTML, un panneau d’informations plus complet pour les détails du certificat de sécurité et l’arrivée du mode kiosque pour les entreprises, qui permet d’afficher un site en masquant les éléments d’interface.

Parmi les autres nouveautés, signalons la reconnaissance par Lockwise (voir notre article) des sous-domaines et le remplissage automatique des identifiants concernés, une prise en charge des alertes Monitor par les lecteurs d’écran, des notifications quand des mineurs de cryptomonnaie sont détectés et l’accès à la liste des traqueurs bloqués pour le site en cours via le bouton bouclier à gauche de l’écran.

Firefox 71 corrige enfin douze failles de sécurité, dont sept sont considérées de dangerosité haute. Il y a donc tout intérêt à mettre à jour rapidement.

Notez que dans un billet de blog séparé, Firefox fait un point sur sa protection intégrée pour la vie privée. La fondation annonce avoir bloqué plus de 1 000 milliards de traqueurs depuis son activation en juillet dernier.

Télécharger Firefox 71

Source nextinpact.com

KDEConnect pour Android, mais aussi pour les smartphones Linux

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La nouvelle version de KDEConnect n’est plus limitée à Android. Elle permet de communiquer avec un smartphone Linux.

C’est quoi KDE Connect ?

KDE Connect est une application KDE permettant de créer une connexion entre un smartphone et un bureau Linux doté de KDE, sans câble. L’application
KDE Connect permet de créer une connexion entre votre smartphone et votre bureau Linux, le tout sans fil.

Ses fonctions principales :
Recevoir les notifications de son smartphone sur l’écran de l’ordinateur ;
Partager des adresses internet (URL) ;
Transférer des fichiers ;
Répondre aux messages ;
Contrôler la musique de son ordinateur ou le niveau sonore depuis le téléphone ;
Utiliser le smartphone comme télécommande pour l’ordinateur de bureau ;
Vérifier le niveau de la batterie ;
Savoir où se trouve son téléphone (sonnerie) ;
Partager des fichiers avec d’autres appareils ;
Parcourir le contenu du téléphone depuis un ordinateur ;
Lancer un certain nombre de commandes.

KDE Connect : Android et Linux

Une application de messagerie SMS

La dernière version estampillée « décembre 2019 » permet de bénéficier d’une interface propre aux SMS. On y retrouve l’historique des conversations. Il est ainsi possible de recevoir et de lire les messages, mais aussi d’y répondre. À l’image de ce que propose Apple avec Message sur macOS.

Compatibilité avec les smartphones Linux

C’est bien naturel, mais il fallait créer les conditions pour le faire. Les ordinateurs et smartphones Linux – comme les Librem 5 et PinePhone – peuvent désormais communiquer, grâce à une nouvelle interface basée sur Kirigami.

Tout comme pour Android, les fonctions vont du contrôle média à la télécommande en passant par le transfert de fichiers, les commandes Linux et la possibilité de faire sonner son téléphone s’il est égaré.

Liens

La page KDEConnect
L’application Android (et sur F-Droid).

Source toolinux.com

Mozilla oblige ses développeurs d’extension à passer à la double authentification

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Cette nouvelle règle entrera en vigueur à partir de l’année prochaine, en 2020 et vise à sécuriser l’écosystème d’extensions de Firefox.

Mozilla a annoncé cette semaine que tous les développeurs de modules complémentaires Firefox devront activer une solution d’authentification à deux facteurs (2FA) pour leur compte.

« À partir du début de 2020, les développeurs d’extensions devront activer l’authentification à double facteur sur AMO [addons.mozilla.org, le portail d’extensions de Mozilla] », a déclaré Caitlin Neiman, Community Manager des modules complémentaires de Mozilla.

« Cette mesure est destinée à empêcher les acteurs malveillants de prendre le contrôle des modules complémentaires légitimes et de leurs utilisateurs », a ajouté Neiman.

Lorsque cela se produit, les pirates peuvent utiliser les comptes compromis des développeurs pour envoyer des mises à jour corrompues aux utilisateurs de Firefox au travers des extensions.

Étant donné que les modules complémentaires de Firefox ont une position assez privilégiée dans le navigateur, un attaquant peut utiliser un module complémentaire compromis pour voler des mots de passe, des cookies d’authentification/session, espionner les habitudes de navigation d’un utilisateur ou rediriger les utilisateurs vers des pages de phishing ou des sites de téléchargement de logiciels malveillants.

Ces types d’incidents sont généralement appelés attaques sur la chaîne d’approvisionnement.

Lorsqu’elles se produisent, les utilisateurs finaux n’ont aucun moyen de détecter si une mise à jour complémentaire est malveillante ou non, en particulier lorsqu’une mise à jour corrompue provient du store Mozilla AMO officiel – une source considérée comme sécurisée par tous les utilisateurs de Firefox.

Mieux vaut prévenir que guérir

La décision de Mozilla est la meilleure mesure que le fabricant de navigateurs aurait pu prendre pour éviter de futurs incidents de ce type.

Bien qu’il n’y ait eu aucun cas connu de détournements de compte AMO pour les modules complémentaires de Firefox ces dernières années, de nombreux cas ont été constatés sur Chrome.

Les développeurs d’extensions Chrome sont soumis à un flot constant d’e-mails de phishing via lesquels les pirates tentent d’accéder à leurs comptes Chrome Web Store. ZDNet a documenté une de ces campagnes de phishing de masse contre les développeurs d’extensions Chrome l’année dernière, mais elles se poursuivent encore aujourd’hui.

Ces attaques ciblent principalement les développeurs d’extensions Chrome en raison de la part de marché du navigateur Chrome, actuellement évaluée entre 65 % et 70 %. Firefox, avec seulement 10%, est très probablement une cible moins attrayante pour les groupes criminels. Il est cependant louable de voir Mozilla prendre des mesures préventives.

Source : ZDNet.com

Libre en Fête 2020 — appel à participation !

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Pour la dix‑neuvième année consécutive, l’April lance l’initiative Libre en Fête. Pour accompagner l’arrivée du printemps, des événements de découverte des logiciels libres et du Libre en général seront proposés partout en France autour du 20 mars, dans une dynamique conviviale et festive.

À cette occasion, tous les groupes d’utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres (GULL), les espaces publics numériques (EPN), les bibliothèques, les médiathèques, les clubs informatiques et toutes les associations et structures ayant à cœur la promotion du logiciel libre et de la culture libre en général sont invitées à organiser des événements à destination du grand public.

Libre en Fête 2020

L’édition 2020 du Libre en Fête se déroulera du samedi 7 mars au dimanche 5 avril inclus. Bien sûr, un événement peu avant le 7 mars ou peu après le 5 avril est le bienvenu aussi.

Les événements organisés dans le cadre du Libre en Fête peuvent prendre de multiples formes : conférence de découverte, atelier d’initiation à un logiciel libre, à un service en ligne libre ou à un projet collaboratif comme Wikipédia ou OpenStreetMap, fête d’installation, exposition de panneaux de sensibilisation, comme par exemple l’Expolibre, diffusion de vidéos ou films sur le logiciel libre, mise à disposition de postes informatiques sous logiciels libres, de jeux vidéos libres, etc. Bien sûr, il est possible de proposer plusieurs activités au sein d’une même journée de découverte. :-)

Le site du Libre en Fête donne toutes les informations nécessaires pour participer à l’initiative. Vous y trouverez également des liens utiles pour la recherche de partenaires.

Le référencement d’un événement dans le cadre du Libre en Fête se fait via l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot‑clef « libre‑en‑fete‑2020 » (sans l’accent circonflexe) lors de sa soumission.

Proposer un événement pour le Libre en Fête 2020

Pour toute question sur l’initiative Libre en Fête, n’hésitez pas à contacter l’équipe de coordination.
Vous pouvez également vous inscrire à la liste de discussion dédiée au Libre en Fête.

Faites circuler cette annonce, merci !

Source linuxfr.org

ULLM communique : vœux 2020

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Bonne année à toutes

Bonne année à tous

L’an dernier je nous souhaitais sur le blog :

« que si nous ne sommes pas plus, nous ne soyons pas moins ! »

Dans quelques jours, lors de notre Assemblée Générale, nous saurons ce qu’il en est.

En attendant, je propose pour cette nouvelle année qui s’annonce, nous ajoutions les souhaits et les vœux de travailler avec encore plus d’opiniâtreté à la promotion du Libre pour le Bien Commun.

Merci à tous d’avoir œuvré, chacun à votre manière, à la survie de l’Association.

Je veux adresser une pensée particulière à

ceux ou celles qui sont en délicatesse avec leur santé ou celle d’un proche,

à ceux qui, au-delà de notre Association, nous ont soutenus, conseillés, accompagnés tout au long de l’année, (ce que je les encourage vivement de continuer de faire),

à ces personnes nouvelles sur le point de nous rejoindre : du sang neuf dont nous avons tant besoin.

À l’Année qui nous attend !

Librement.

Martin

Linux Mint 19.3 : nouveautés, mise à jour, configuration requise

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Linux Mint 19.3 (dont le petit nom est Tricia) est désormais disponible. Basée sur 18.04.3 LTS, elle adopte le noyau 5.0 et bénéficie du support « long terme » jusqu’en 2023. Quoi de neuf ? Comment mettre à jour ?

Les nouveautés de Linux Mint 19.3

Outre la présence du noyau Linux 5.0, les développeurs ont décidé de supprimer l’ancienne technologie d’affichage des notifications, devenue obsolète. Du bon vieux Gtk, on passe à XApp.StatusIcon, un nouveau composant chargé d’afficher les notifications du système de manière bien plus fluide et bien plus élégante.

Visuellement toujours, le logo est revu et l’écran de démarrage en profite. De nouveaux fonds d’écran libres de droit sont également de la partie.

De nouvelles applications

Exit Xplayer, Linux Mint embarque Celluloid comme lecteur multimédia par défaut (et laisse tomber VLC par la même occasion). Avantage ? Les vidéos ne seront plus uniquement décodées par le processeur CPU, mais par la puce grahpique (GPU).

GIMP s’en va également, laissant placé à Drawing, une application conçue pour GNOME et objectivement plus simple à prendre en mains. Pareil pour Gnote, qui succède à Tomboy. Pour rappel, il reste possible d’installer les applications retirées à tout moment.

Environnements de bureau

Si Mate reste en version 1.22 et Xfce passe en version 4.14, c’est Cinnamon qui reçoit la plus grande attention en version 4.4 (sortie fin novembre) dans cette nouvelle édition de Linux Mint, avec un nouveau tableau de bord (personnalisable), un menu contextuel lui aussi personnalisable dans le gestionnaire de fichiers (Nemo) et de très nombreuses options et améliorations.

Comment mettre à jour vers Linux Mint 19.3

Il est à présent possible de mettre à jour Linux Mint 19, 19.1 et 19.2 vers la nouvelle mouture de la distribution. La procédure est décrite sur le site officiel.

Trois étapes sont nécessaires : créer une sauvegarde système, préparer la mise à jour et effectuer l’opération de mise à niveau depuis l’Update Manager. Les instructions sont alors affichées étape par étape à l’écran. Pour installer les nouvelles applications, une commande « apt install celluloid gnote drawing neofetch » suffit. Un simple démarrage vous permet ensuite de profiter de Linux Mint 19.3 sur votre ordinateur.

Configuration minimale

1 GB de mémoire vive (2 GB recommandés)
15 GB d’espace (20 GB recommandés)
Résolution d’écran minimale : 1024×768 pixels

32 ou 64 bits ?

La version 64-bits peut démarrer avec BIOS ou UEFI. La version 32 bits est limitée au BIOS. La version 64 bits est recommandée de l’aveu des développeurs pour une machine récente. Toutefois, par récente, on peut considérer qu’un ordinateur commercialisé depuis 2007 doit logiquement être équipé d’un processeur 64 bits.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel (en anglais).

Une extension LibreOffice en open source pour Factur-X

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Akretion lance la première extension LibreOffice capable de générer des factures Factur-X. Une solution idéale pour générer des factures dans un tableur au format Factur-X, donc compatibles Chorus Pro.

Depuis le 1er janvier 2020, toutes les entreprises qui facturent le secteur public en France doivent déposer des factures électroniques sur la plateforme Chorus Pro. L’un des formats proposés est Factur-X .

Pas simple pour les artisans et les PME, qui devaient s’équiper d’un logiciel de gestion supportant cette norme. Pour les factures réalisées dans un tableur, il n’existait jusqu’ici aucune solution viable. Grâce au travail d’Akretion, il est désormais possible de rédiger une facture répondant aux normes légales, dans le format Factur-X.

Pour cela, il suffit d’utiliser une extension LibreOffice opensource.

Comment ça marche ?

Le développeur, Alexis de Lattre, explique : « La génération d’une facture PDF au format Factur-X dans LibreOffice Calc nécessite l’utilisation d’une macro développée en Python. La macro est fournie sous forme d’une extension LibreOffice dénommée « Générateur de factures Factur-X » (fichier factur-x_macro.oxt). Les factures générées sont des factures PDF Factur-X (profil « Minimum ») compatibles avec Chorus Pro. Cette macro permet non seulement de générer des factures, mais aussi des avoirs. Elle est diffusée sous une licence libre (licence GPL) ; vous pouvez donc l’utiliser sans restriction.é

L’extension a été testée sous Linux, mais aussi sous macOS X et Windows. Le fonctionnement est garanti en mode hors connexion.

Liens et téléchargement

Présentation et installation
Le projet sur Github
Téléchargement de l’extension LibreOffice factur-x_macro.oxt

Source toolinux.com

Firefox vous laissera supprimer le peu de données que le navigateur collecte sur vous

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Dans une volonté de se mettre en conformité avec le California Consumer Privacy Act (l’équivalent californien du RGPD, entré en vigueur le 1er janvier dernier), Firefox annonce que sa prochaine version accordera un contrôle plus granulaire des données qu’il collecte sur ses utilisateurs.

Prévue pour demain, mardi 7 janvier, cette mise à jour permettra aux utilisateurs de Firefox de supprimer toutes les données télémétriques que le navigateur Internet a pu stocker sur ses serveurs.

Prendre de l’avance sur la loi

Dans un post de blog saluant l’entrée en vigueur du CCPA, Mozilla se félicite d’aller encore plus loin que ses nouvelles obligations législatives. En effet, l’éditeur explique que « Firefox collecte déjà très peu de données », et que la majorité de ces données n’ont pour objet que l’amélioration de la sécurité et des performances du navigateur. C’est ce qu’il appelle la télémétrie.

« La télémétrie ne nous dit pas quels sites vous visitez, ni quelles recherches vous faites ; nous connaissons juste quelques informations générales, comme le nombre d’onglets ouverts en simultané, et la durée des sessions ». Mozilla ajoute que ces données télémétriques ne sont pas collectées lors d’une navigation privée, et qu’il a toujours été facile pour les utilisateurs de désactiver ce partage d’informations.

Source clubic.com

Firefox 72 disponible aujourd’hui : blocage par défaut des scripts de fingerprinting

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La nouvelle mouture du navigateur sera disponible aujourd’hui et amènera plusieurs améliorations significatives.

À commencer par le blocage par défaut des scripts de fingerprinting (détecteurs d’empreinte numérique) dans le mode Standard de protection de la vie privée. On notera d’ailleurs que sur le seul exposé des blocages entre les modes Standard et Strict, il n’y a visuellement plus aucune différence.

Firefox 72 bloque également par défaut toutes les demandes d’autorisations pour la position géographiques, les notifications, le micro ou encore la caméra. Ces messages sont stockés dans une icône en forme de phylactère à gauche de l’adresse. Elle n’apparait que si des demandes sont en attente.

Le mode picture-in-picture, déployé avec la version 71 sur Windows, est maintenant disponible sur Linux et macOS. Il permet pour rappel d’extraire une vidéo dans une fenêtre dédiée et toujours au premier plan. Redimensionnable, elle affiche les contrôles basiques de lecture.

Côté développeurs, on y trouve le support de Shadow Parts et Motion Path pour les CSS, des propriétés letter-spacing et word-spacing pour les SVG ou encore de l’opérateur nullish coalescing en JavaScript.

Le site officiel n’est pas encore à jour. Comme toujours, la mise à jour sera rapidement récupérée par le navigateur et s’installera après son redémarrage. Les nouvelles versions de Firefox sortent le plus souvent dans la soirée.

Source nextinpact.com

Assemblée Générale Ordinaire de l’association ULLM

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L’association ULLM (Les Utilisateurs de Logiciels Libre du Pays Martégal) vous invite à l’Assemblée Générale Ordinaire clôture de l’exercice 2019 qui aura lieu le jeudi 23 janvier 2020 à partir de 16h00 à la Maison de la Vie Associative quai Lucien Toulmond  Martigues.

Ordre du jour:

Rapport moral par le Président.

Rapport financier par le Trésorier.

Vote des Rapports.

De nos renouvellements d’adhésions.

Activités 2020 (prévisionnel).

Questions diverses.

Ouvert à tous, adhérents et sympathisants.

Il est rappelé que seuls les membres de l’association à jour de leur cotisation ont le droit de vote.

Il sera possible de renouveler sa cotisation sur place.

Vous pouvez vous inscrire: rendez-vous sur le pad


 

Firefox vous laissera supprimer le peu de données que le navigateur collecte sur vous

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Dans une volonté de se mettre en conformité avec le California Consumer Privacy Act (l’équivalent californien du RGPD, entré en vigueur le 1er janvier dernier), Firefox annonce que sa prochaine version accordera un contrôle plus granulaire des données qu’il collecte sur ses utilisateurs.

Prévue pour demain, mardi 7 janvier, cette mise à jour permettra aux utilisateurs de Firefox de supprimer toutes les données télémétriques que le navigateur Interneta pu stocker sur ses serveurs.

Prendre de l’avance sur la loi

Dans un post de blog saluant l’entrée en vigueur du CCPA, Mozilla se félicite d’aller encore plus loin que ses nouvelles obligations législatives. En effet, l’éditeur explique que « Firefox collecte déjà très peu de données », et que la majorité de ces données n’ont pour objet que l’amélioration de la sécurité et des performances du navigateur. C’est ce qu’il appelle la télémétrie.

« La télémétrie ne nous dit pas quels sites vous visitez, ni quelles recherches vous faites ; nous connaissons juste quelques informations générales, comme le nombre d’onglets ouverts en simultané, et la durée des sessions ». Mozilla ajoute que ces données télémétriques ne sont pas collectées lors d’une navigation privée, et qu’il a toujours été facile pour les utilisateurs de désactiver ce partage d’informations.

Source clubic.com

Firefox 72 disponible aujourd’hui : blocage par défaut des scripts de fingerprinting

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La nouvelle mouture du navigateur sera disponible aujourd’hui et amènera plusieurs améliorations significatives.

À commencer par le blocage par défaut des scripts de fingerprinting (détecteurs d’empreinte numérique) dans le mode Standard de protection de la vie privée. On notera d’ailleurs que sur le seul exposé des blocages entre les modes Standard et Strict, il n’y a visuellement plus aucune différence.

Firefox 72 bloque également par défaut toutes les demandes d’autorisations pour la position géographiques, les notifications, le micro ou encore la caméra. Ces messages sont stockés dans une icône en forme de phylactère à gauche de l’adresse. Elle n’apparait que si des demandes sont en attente.

Le mode picture-in-picture, déployé avec la version 71 sur Windows, est maintenant disponible sur Linux et macOS. Il permet pour rappel d’extraire une vidéo dans une fenêtre dédiée et toujours au premier plan. Redimensionnable, elle affiche les contrôles basiques de lecture.

Côté développeurs, on y trouve le support de Shadow Parts et Motion Path pour les CSS, des propriétés letter-spacing et word-spacing pour les SVG ou encore de l’opérateur nullish coalescing en JavaScript.

Le site officiel n’est pas encore à jour. Comme toujours, la mise à jour sera rapidement récupérée par le navigateur et s’installera après son redémarrage. Les nouvelles versions de Firefox sortent le plus souvent dans la soirée.

Source nextinpact.com

L’Automotive Grade Linux en démonstration au CES 2020 (Subaru l’adopte)

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C’est à l’occasion du CES à Las Vegas que le constructeur Subaru annonce que ses modèles 2020 disposeront du système de divertissement Automotive Grade Linux. Les modèles sont exposés pour l’occasion.

Automotive Grade Linux : présentation

AGL est un projet open source collaboratif qui réunit des constructeurs automobiles et des fournisseurs dans le but de bâtir une plateforme logicielle libre basée sur Linux destinée au développement d’applications logicielles pour les automobiles. Une initiative à la fois indépendante et complémentaire aux efforts de Google et Apple dans la voiture connectée avec Android Auto et CarPlay.

L’objectif principal d’AGL est d’aider les constructeurs automobiles et les fournisseurs à « réutiliser le code des applications logicielles, conduisant à une innovation rapide et des délais de commercialisation plus courts pour les nouveaux produits et composants. »

Quelles voitures ?

AGL est soutenu par plus de 150 membres, dont 11 constructeurs automobiles, qui travaillent ensemble pour développer la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB), une plate-forme logicielle partagée qui peut servir de standard de facto pour l’infodivertissement et la télématique.

Parmi les constructeurs membres, on trouve par exemple Toyota, Mercedes Benz, Subaru, Mazda, Nissan, Honda, Suzuki ou encore Mitsubishi.

AGL Unified Code Base dans la Subaru Outback 2020

La plate-forme d’infodivertissement Subaru Starlink installée d’origine sur la toute nouvelle Subaru Outback 2020 et la Subaru Legacy 2020 utilisera un logiciel open source de la plate-forme AGL Unified Code Base (UCB).

« L’utilisation du logiciel open source d’AGL nous permet de personnaliser facilement l’expérience utilisateur et d’intégrer de nouvelles fonctionnalités », déclare Naoyoshi Morita, directeur général du département de conception de produits électroniques de Subaru. « Nous pensons que le développement de logiciels libres et partagés via l’alliance Automotive Grade Linux profite à l’ensemble de l’industrie. Nous nous réjouissons d’ailleurs de notre implication et notre collaboration continues avec d’autres constructeurs automobiles et fournisseurs. »

AGL au CES 2020

Le stand AGL au CES 2020 présente plus de 19 démos de membres de l’alliance AGL. Au programme : le système d’nfodivertissement, la conduite autonome, la sécurité, la connectivité et d’autres applications exécutées sur la plate-forme logicielle open source AGL.

Sur le même sujet

Un spécialiste DevOps rejoint le projet Automotive Grade Linux
De nouveaux membres pour l’Automotive Grade Linux

Source toolinux.com

Tutanota : des applications de bureau plus légères et un nouveau look

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Le nuage sécurisé allemand Tutanota peaufine ses applications de bureau. Une nouvelle interface est disponible, y compris sous Linux. Présentation.

De nombreuses améliorations ont été ajoutées avec cette version 3.66.2 de Tutanota Desktop, sortie il y a quelques jours : GUI, règles anti-spam et compteur de mails.

Les nouveautés de l’interface

Le service de courriel et de calendrier sécurisés ajoute quelques raffinements visibles, notamment au niveau de la facilité de navigation. C’est le cas des symboles Réglages et Déconnexion, qui passent dans le coin inférieur gauche. Quant au stylo de composition d’un courriel, il est désormais remplacé par un bouton.

Lors de l’utilisation du client de bureau (disponible sous Windows, Linux et macOS X), le client enregistre maintenant la valeur de zoom et le restaure au démarrage de l’application. Autre amélioration notable et bienvenue : la gestion des délais de notification dans les clients de bureau.

Les applications (Linux, Windows, macOS X, Android, iOS, web) se trouvent sur cette page.

Cliquez ici pour la version Linux de Tutanota

Règles anti-spam améliorées

Dans Tutanota, vous avez la possibilité de mettre en liste blanche ou en liste noire les adresses e-mail de votre boîte aux lettres. Les développeurs ont maintenant amélioré ces règles afin que vous puissiez :

Définir les règles anti-spam pour les destinataires To, Cc et Bcc
Autoriser les règles anti-spam pour les domaines de premier niveau
Autoriser le symbole * pour blacklister ou whitelist tous les courriels

Compteur de courriels fixe

Avec cette nouvelle version, les développeurs ont également corrigé un bug où les compteurs d’emails de certains utilisateurs ne s’effaçaient pas, même si tous les emails étaient lus ou supprimés. Le compteur de messages non lus affiche maintenant le nombre correct de messages non lus.

Nouvelle option : tous les membres de l’équipe d’un calendrier partagé peuvent changer le nom de ce calendrier dans leur propre boîte aux lettres.

Les notes de publication complètes se trouvent sur Github.

Source toolinux.com

La mort de Windows 7 va-t-elle profiter à Linux ?

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La fin de vie de Windows 7 est un moment important de cette année. Microsoft laisse sur le « bord de la route » des centaines de millions d’ordinateurs à travers le monde. Désormais livrés à eux même, ils doivent prendre une décision pour assurer leur sécurité.

L’arrêt de la maintenance de Windows 7 n’est pas anodine. Selon les derniers chiffres publiés par NetMarketShare, la part de marché de cet OS dépasse toujours les 25%. En clair environ un ordinateur sur quatre qui utilise cet environnement tous les jours. Malgré tous les efforts de Microsoft pour minimiser son importance, il reste à ce jour le deuxième système d’exploitation le plus utilisé sur PC de bureau. On estime qu’il y a encore plus de 440 millions de personnes sous Windows 7 dans le monde entier.

Sans mises à jour de sécurité tous ces systèmes informatiques doivent trouver une réponse à la question : Faut-il rester sous Windows 7, adopter Windows 10 ou migrer vers macOS ou Linux ?

Il n’y a malheureusement pas de réponse universelle. Elle va dépendre de nombreux paramètres, contraintes et impératifs. Depuis le 14 janvier 2020, jour de la mise à la retraite officielle de Windows 7, beaucoup espèrent que l’environnement Linux va profiter de cette situation. Certains s’attendent à ce que le monde de l’Open Source accueille une nouvelle grande communauté.

Ubuntu, Linux Lite, Linux Mint et quelques autres distributions profitent d’amélioration et d’optimisations pour répondre aux besoins du grand public. Leurs développeurs voient la mort de Windows 7 comme une vraie opportunité pour conquérir de nouvelles parts de marché. L’affaire n’est cependant pas si simple car il existe plusieurs « types » d’utilisateurs de Windows 7.

Windows 7, qui est susceptible d’adopter Linux ?

Aux yeux de certains Windows 10 n’est pas perçu comme une avancée avec son approche en tant que « Service ». Windows 7 répond parfaitement aux attentes aussi bien en termes de fonctionnalité que de performance tout en conservant « l’expérience Windows traditionnelle ». Ces utilisateurs ne souhaitent tout simplement pas de changement. Ils ne veulent pas perdre leur temps avec un « nouveau » Windows leur demandant de réapprendre à utiliser leur PC.  Nous avons là une communauté qui est peu susceptible d’être intéressée par le monde Linux.

Nous retrouvons aussi des utilisateurs un peu plus aventureux et à l’écoutent de certains arguments. La sécurité fait partie du discours de tous les développeurs de distributions Linux. Canonical affirme que sa distribution Ubuntu permet de bénéficier d’une sécurité renforcée sans avoir besoin d’acquérir de nouveaux matériels.

Source ginjfo.com

Un thème sombre sera intégré à Xubuntu 20.04

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Les dernières moutures de développement de Xubuntu 20.04 disposent d’un nouveau thème sombre baptisé Greybird-dark. Sa sortie est prévue fin avril.

Le site OMGUbuntu a inspecté les dernières versions quotidiennes (daily builds) de la future distribution Xubuntu 20.04, prévue aux alentours du 23 avril prochain. Ils ont découvert la présence d’un nouveau thème sombre. Image à l’appui.

Qu’est-ce que Xubuntu ?

Xubuntu est un système d’exploitation libre de type GNU/Linux. C’est un projet issu de la Fondation Ubuntu utilisant l’environnement de bureau graphique Xfce à la place de Gnome 3 (et précédemment Unity).

Xubuntu est une distribution Linux dérivée de Ubuntu, car tous deux partagent exactement la même base, des logiciels communs (Synaptic), les mêmes dépôts APT, le même nom de code et le même cycle de développement.

La dernière version est 19.10, Eoan Ermine, sortie en octobre 2019.

Un thème sombre dans Xubuntu

Le nouveau thème Greybird Dark donne à Xfce un nouveau look sombre dans la lignée de ce qui se fait sur la plupart des systèmes d’exploitation, mais avec une nuance : nous sommes toujours bien dans l’univers du gris (et non du noir).

Il semblerait qu’il est déjà possible d’utiliser le nouveau thème sur des versions plus anciennes de Xubuntu. Il faut pour cela rapatrier la dernière version stable et utiliser Xfce. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur ce compte Github.

Comme il s’agit d’un thème GTK, Greybird Dark peut également être installé sur d’autres environnements compatibles, dont GNOME Shell et MATE.

Source toolinux.com

Bientôt un poste de travail entièrement libre au ministère des Armées ?

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Le ministère des Armées a annoncé mener actuellement une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique). Cette annonce est faite dans la réponse à une question écrite de la Sénatrice Christine Prunaud le 9 janvier 2020. Il s’agira, bien entendu, de traduire l’annonce en actes et le ministère donne, dans cette réponse, quelques signes encourageants. L’April souhaite la publication de l’étude une fois celle-ci finalisée et demande au ministère si le contrat Open Bar qui le lie à Microsoft a déjà été renouvelé pour la période 2021-2025

L’objet de la question de la Sénatrice Christine Prunaud porte sur la prise en compte du « critère de la maîtrise des codes sources » lors du possible, voire probable, renouvellement du contrat Open Bar entre Microsoft et le ministère des Armées. La sénatrice en profite pour souligner les conditions préoccupantes de passation du premier contrat et la « discrétion totale » sur son renouvellement en 2017 (pour quatre ans). Autant d’interrogations qui poussaient l’April a se demander si le ministère allait enfin entamer sa cure de désintoxication.

La temporalité de cette question, ainsi que la focale sur la « maîtrise des codes sources », n’est évidemment pas anodine puisqu’elle s’inscrit dans les suites de la publication, le 1er octobre 2019, du rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la souveraineté numérique, commission par laquelle l’April avait été auditionnée, qui soulignait page 155 que « la lisibilité totale des codes sources des programmes informatiques pouvait être une des conditions essentielles de la souveraineté de l’État sur ses moyens numériques ».

Un changement de discours en faveur du logiciel libre

L’entrée en matière de la réponse peut permettre de douter que le ministère soit d’ores et déjà prêt à sérieusement entamer sa cure de désintoxication. Microsoft, seule, serait capable de fournir les prestations demandées : du logiciel Microsoft. Argument pour le moins tautologique, qui fait l’impasse sur le fait que ces logiciels ne sont pas les seuls à pouvoir répondre aux besoins, notamment en matière de bureautique, du ministère.

Cependant, un certain changement de ton semble s’opérer. S’il reste à traduire cela en actes, l’April y sera attentive, la réponse marque une évolution dans le discours vis-à-vis du logiciel libre. En particulier, la réponse ministérielle annonce « une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. »

Une étude pour s’équiper d’un poste de travail entièrement libre (système d’exploitation et logiciels de bureautique), sur le périmètre de son réseau internet dédié. L’accès au code source des solutions numériques est effectivement un facteur facilitant la maîtrise de ces solutions, dans une optique tant de sécurité que de souveraineté numérique.

Cette annonce fait écho à la réponse à une autre question écrite de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam, datant du 24 août 2018, dans laquelle le ministère informait qu’« une feuille de route pour le ministère des Armées, indiquant à la fois le calendrier et les applications pour lesquelles il serait pertinent de passer au logiciel libre, sera établie courant 2018 ».

Si l’on oublie les réserves habituelles d’usage, « un coût global de risques et d’efficacité [qui doit être] comparables à ceux des grands éditeurs », le logiciel libre semble enfin reconnu dans le discours, non pas comme un modèle économique alternatif, mais, avec ses vertus intrinsèques spécifiques, comme une approche, pour ne pas dire une éthique, au développement logiciel. En particulier, le fait de pouvoir accéder aux sources du logiciel est reconnu comme un facteur de sécurité et un gage de confiance. Loin donc du fantasme d’une sécurité garantie par l’opacité des logiciels qui semblait être la norme jusqu’à il y a peu dans ce genre de réponse.

Mise à jour de la « politique logicielle » du ministère

Pour vanter son engagement vis-à-vis des logiciels libre, la réponse ministérielle indique que sa « politique logicielle », publiée en 2019 (en PDF), « prône l’ouverture aux logiciels libres », modulo les réserves évoquées de coût et d’efficacité.

Les objectifs de cette politique sont bien de favoriser l’interopérabilité par un recours aux standards, protocoles et formats d’échange ouverts, de garantir la souveraineté (tant sur la confiance que la sécurisation) numérique, de maîtriser et rationaliser les choix technologiques, de promouvoir le partage et la réutilisation des composants logiciels et d’exposer les ressources (données et services).

Notons ici que malgré l’annonce de l’accessibilité du document, il ne semble y avoir eu aucune publication officielle et nous n’avons obtenu aucune réponse à nos demandes de communication de mai 2019. Le seul document en notre possession date du 11 février 2019 et a été rendu public par le journaliste Émile Marzolf, travaillant pour Acteurspublics.fr. Il serait sans doute opportun de la part du ministère de communiquer le document via un canal officiel, pas seulement sur un site tiers/privé, comme celui de l’April.

La politique logicielle précédente remonte au 17 octobre 2006. Il s’agissait d’un document cohérent et intéressant, particulièrement sur les questions d’interopérabilité, qui marquait déjà un engagement vis-à-vis du logiciel libre, affirmant même que « le ministère de la Défense engage une démarche volontariste vis-à-vis des logiciels libres ». Cela n’aura malheureusement pas empêché la mise en place de la servitude volontaire à Microsoft.

Si la mention de cette « démarche volontaire » n’a malheureusement pas été reproduite dans cette nouvelle version, le fond du document semble toujours marquer un engagement vis-à-vis du logiciel libre. Le sujet y est d’ailleurs plus détaillé, notamment dans l’annexe III qui définit la notion et précise le fonctionnement des licences et des « modèles économiques ».

Une politique qui reconnaît, enfin, la valeur des communautés du logiciel libre

Une considération qui ressort de cette politique logicielle mérite en particulier notre attention.

Le rôle des communautés du logiciel libre est essentiel à la fois pour bénéficier de codes de qualité, maintenus, plus sûrs et améliorés en permanence, pour mutualiser les ressources et les expertises entre les services de l’État, mais également pour s’ouvrir vers l’extérieur. C’est un moyen de dynamiser les projets et de contribuer à leur pérennité.

Ce rapport au « rôle des communautés » n’est pas anodin et marque une reconnaissance importante qui semblait jusqu’alors loin d’être évidente. Particulièrement sur les questions relatives à la sécurité, enjeu fondamental pour le ministère des Armées.

Sur ce point d’ailleurs, à la lecture de la réponse ministérielle on pouvait regretter que la considération de « sécurité » soit limitée à la seule capacité d’accès au code source. S’il s’agit évidement d’une considération importante, l’intérêt ne se limite pas à la liberté individuelle d’accéder aux sources. Il est systémique. C’est parce que cette liberté est garantie à toutes et tous, en combinaison avec les libertés d’usage, de modification et de partage, qu’une communauté se forme et que la charge de cet « audit » est distribuée, améliorant le niveau global de sécurité du logiciel et la confiance qu’on peut lui porter. La « politique logicielle » établie par la DGNUM ne semble d’ailleurs pas dire autre chose.

Gageons que l’étude annoncée, pour un poste de travail entièrement libre, sera menée avec la rigueur que mérite la situation et qu’il s’agira d’un premier pas décisif dans la désintoxication à Microsoft. À l’instar de la Gendarmerie nationale qui a parfaitement réussi sa migration vers le logiciel libre1. Le ministère des Armées, comme l’ensemble des administrations, aura tout à gagner à s’engager dans une priorité effective au logiciel libre, en s’appuyant sur les communautés qui les font vivre.

Source april.org

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Le Chapril offre deux nouveaux services libres en ligne

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Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Chapril compte deux nouveaux services libres en ligne et accessibles à tout le monde :

drop.chapril.org

Le service drop.chapril.org permet de partager des fichiers rapidement et simplement. Vos fichiers sont chiffrés sur votre navigateur donc la confidentialité de vos données est maximale.

valise.chapril.org

Le service valise.chapril.org permet de partager des fichiers, de synchroniser des agendas et des contacts depuis votre téléphone, etc. Rapidement et simplement.

Bravo et merci à Romain et Laurent, les animateurs de ces nouveaux services. Si vous aussi voulez déployer et animer un service Chapril, venez nous le dire sur la liste chapril@april.org.

Pour rappel, le Chapril est une plateforme de l’April qui met à disposition de tout le monde des services libres en ligne. Ouvert en 2018, le Chapril se fait en tant que membre du projet CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires) lancé par Framasoft.

Venez découvrir tous les services du Chapril :

Source april .org

La fondation Linux veut améliorer la sécurité de l’open source

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La Linux Foundation annonce un partenariat avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF) pour développer ensemble des audits de sécurité.

La fondation Linux annonce ce mardi «un partenariat stratégique pour améliorer la sécurité des logiciels open source, devenue critique pour l’infrastructure mondiale», avec l’Open Source Technology Improvement Fund (OSTIF).

Le logo de la fondation Linux

Les deux organisations vont développer ensemble des audits de sécurité «pour les communautés open source largement étendues». La Linux Foundation va ainsi augmenter ses travaux sur les audits de sécurité – elle indique avoir déjà investi plus d’un million de dollars dans une vingtaine de projets open source à ce jour – en y incluant des experts du réseau de l’OSTIF.

« Renforcer la confiance » dans l’open source

Ce dernier «partagera les ressources disponibles via le Community Bridge de la fondation Linux, un écosystème de financement et de soutien pour les développeurs et les projets, avec sa communauté pour aider à lever des fonds pour de nouveaux audits».

Amir Montazery, vice-président de l’OSTIF, salue dans le communiqué des deux organisations «la capacité de la fondation Linux à collecter des fonds auprès de toutes les industries pour soutenir des milliers de développeurs à travers le monde, sans précédent».

Dans le cadre de ce partenariat, la fondation nommera son vice-président des programmes stratégiques, Mike Dolan, au conseil consultatif de l’OSTIF. Ce dernier commente le rapprochement des deux entités comme une «collaboration naturelle qui, nous l’espérons, renforcera la confiance dans la chaîne de fourniture mondiale des logiciels open source qui sous-tend la société moderne».

Comme la fondation, l’OSTIF est un organisme à but non lucratif, qui repose sur des levées de fonds auprès du public et des dons d’entreprises et d’entités gouvernementales.

On trouve dans son conseil consultatif des représentants entre autres de Red Hat, Internet Security Research Group (l’ISRG est lui-même soutenu par Mozilla, l’EFF, Cisco, Akamai et l’université du Michigan), F-Secure, DuckDuckGo, OpenSSL (de son comité de management)…

Source zdnet.fr

Mozilla:Thunderbird bientôt monétisé, une nouvelle filiale créée.

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Le développement du client de messagerie Thunderbird sera transféré à une nouvelle filiale de Mozilla nommée MZLA Technologies Corporation.

La fondation Mozilla a annoncé mercredi qu’elle transférait le client de messagerie Thunderbird à une nouvelle filiale nommée MZLA Technologies Corporation.

Mozilla a déclaré que Thunderbird continuera à rester gratuit et open source, mais qu’en transférant le projet de sa fondation vers une société, ils pourront monétiser le produit et payer pour son développement plus facilement qu’auparavant.

Actuellement, Thunderbird est principalement maintenu en vie grâce à des dons caritatifs provenant de la base d’utilisateurs du produit.

« Le passage à MZLA Technologies Corporation permettra non seulement au projet Thunderbird de gagner en flexibilité et en agilité, mais nous permettra également d’exploiter la possibilité d’offrir à nos utilisateurs des produits et services qui n’étaient pas possibles sous la fondation Mozilla », a déclaré Philipp Kewisch, chef de produit Mozilla.

« Ce changement permettra au projet de collecter des revenus par le biais de partenariats et de dons non caritatifs, qui pourront à leur tour être utilisés pour couvrir les coûts de nouveaux produits et services », ajoute-t-il.

Le navigateur Firefox, principal produit de Mozilla, est également géré de manière similaire, par l’intermédiaire d’une société appelée Mozilla Corporation, une filiale de la fondation Mozilla.

Sauvé in extremis

Le nouveau statut de Thunderbird est radicalement différent. Le client de messagerie avait bien failli mourir en 2012. A l’époque, Mozilla avait annoncé qu’en raison d’un manque de financement, il arrêtait le développement des nouvelles fonctionnalités de Thunderbird, s’engageant à ne fournir que les mises à jour de sécurité à l’avenir.

Les choses s’étaient empirées en décembre 2015 quand la fondation Mozilla avait annoncé qu’elle prévoyait à l’époque de confier le projet à une nouvelle entité. En 2016, Mozilla avait même effectué un audit des nouveaux foyers possibles pour Thunderbird, identifiant la Software Freedom Conservancy (gestionnaire de Git, BusyBox, Samba et Wine) et la Document Foundation (gestionnaire de la suite bureautique LibreOffice) comme points d’atterrissage possibles.

Cependant, le destin de leur client de messagerie préféré a rallié la communauté Thunderbird. Les dons ont inondé Mozilla tout au long de 2016 et 2017, et la fondation a changé d’avis en mai 2017, en se réengageant dans le projet après avoir vu la volonté de la communauté d’apporter un soutien financier au projet.

« En fin de compte, ce déménagement vers MZLA Technologies Corporation permet au projet Thunderbird d’embaucher plus facilement, d’agir plus rapidement et de poursuivre des idées qui n’étaient pas possibles auparavant », a déclaré Philipp Kewisch à propos de la nouvelle entité corporative de Thunderbird.

Le projet a repris son développement actif en 2017, et a reçu de nombreuses nouvelles fonctionnalités, y compris le passage à une nouvelle base de code. La version actuelle de Thunderbird et la v68. Il a également annoncé récemment l’ajout d’une prise en charge intégrée des courriers électroniques cryptés.

Source : ZDNet.com

Ce qu’il faut savoir sur LibreOffice 6.4:nouveautés, disponibilité

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La Document Foundation a annoncé la disponibilité officielle de LibreOffice 6.4, nouvelle version (qualifiée de majeure) de la suite bureautique open source. Avec des performances améliorées, notamment dans l’ouverture et l’enregistrement (feuilles de calcul et présentations). Tour d’horizon.

LibreOffice 6.4 est la première nouvelle version disponible en 2020. Au cours de l’année, la communauté célébrera le 10e anniversaire de la suite bureautique gratuite, lors de plusieurs événements de logiciels libres et open source (FOSS) en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique.

Les nouvelles fonctionnalités de LibreOffice 6.4 ont été développées par une large communauté de contributeurs de code : 75% des commits proviennent de développeurs employés par des sociétés siégeant au conseil consultatif comme Collabora, Red Hat et CIB, ainsi que d’autres organisations, et 25% proviennent de particuliers bénévoles.

Les nouveautés

Formats : ODF et propriétaires

LibreOffice offre, selon la Fondation, la « plus grande compatibilité dans le domaine des suites bureautiques », avec la prise en charge native du format Open Document Format (ODF) – sécurisé – et la prise en charge presque complète des fichiers DOCX, XLSX et PPTX de Microsoft.

LibreOffice inclut des filtres pour de nombreux formats de documents hérités, ce qui en ferait également l’un des « meilleurs outils d’interopérabilité du marché ». Il faut signaler que LibreOffice sert de base à des suites comme OnlyOffice ou Collabora Online, qui en bénéficient également.

Nouveautés générales

Des icônes d’application ont été ajoutées aux vignettes de documents à l’intérieur du Centre de démarrage, ce qui facilite la reconnaissance des différents types de documents.
Un générateur de code QR a été ajouté à la suite, ce qui facilite l’ajout de codes QR – qui peuvent être lus par des appareils mobiles – aux documents.
Les menus contextuels des hyperliens ont été unifiés dans toute la suite et proposent désormais les entrées de menu suivantes : Ouvrir l’hyperlien, Modifier l’hyperlien, Copier l’emplacement de l’hyperlien et Supprimer l’hyperlien.
La nouvelle fonctionnalité de rédaction automatique permet de masquer les données classifiées ou sensibles dans un document en fonction du texte ou d’expressions régulières correspondantes.
Le système d’aide fournit des résultats de recherche plus rapides et plus précis, tandis que de nombreuses pages d’aide ont des captures d’écran localisées pour une meilleure expérience utilisateur.

Nouveautés de Writer, Calc et Impress & Draw

Un panneau Tableau a été ajouté à la barre latérale.
Les commentaires peuvent désormais être marqués comme résolus. De plus, il est désormais possible d’ajouter des commentaires aux images et aux graphiques dans des documents texte.
Couper, copier et coller des tableaux a été amélioré, avec une nouvelle option de menu Collage spécial « Coller comme tableau imbriqué« .
Dans Calc, les feuilles de calcul peuvent être exportées dans une seule page PDF, pour obtenir un aperçu de tout le contenu sans qu’il soit réparti sur plusieurs pages.
Pour Impress & Draw, dans le menu Forme, une nouvelle option appelée Consolider le texte combine plusieurs zones de texte sélectionnées en une seule. Ceci est utile si vous importez un PDF et que le contenu du texte est divisé en plusieurs zones.

Nouveautés de LibreOffice Online (6.4)

Dans Writer, les propriétés du tableau peuvent être facilement modifiées à partir de la barre latérale et la table des matières du document peut être entièrement gérée par les utilisateurs.
Dans Calc, l’assistant de fonction propose désormais des fonctionnalités complètes et un large éventail d’options pour les graphiques sélectionnés a été ajouté à la barre latérale de la feuille de calcul.

LibreOffice 6.4 : nouveautés en vidéo

Une vidéo résumant les principales nouvelles fonctionnalités de LibreOffice 6.4 est disponible sur YouTube.

 https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=-4boEj8S2JQ&feature=emb_logo

LibreOffice 6.4 en entreprise

Pour les déploiements de LibreOffice en entreprise, la Fondation recommande fortement de « se procurer LibreOffice auprès de l’un des partenaires de l’écosystème pour obtenir des versions prises en charge à long terme, une assistance dédiée, de nouvelles fonctionnalités personnalisées et d’autres avantages, y compris les accords de niveau de service (SLA). »

Pour les migrations à partir de suites bureautiques propriétaires et la formation, le support professionnel doit provenir de professionnels certifiés qui fournissent des services à valeur ajoutée qui étendent la portée de la communauté au monde de l’entreprise et offrent aux DSI et aux responsables informatiques une solution en ligne avec les offres propriétaires.

Le travail effectué par les partenaires de l’écosystème revient dans le projet LibreOffice, bénéficiant ainsi à tous.

Disponibilité de LibreOffice 6.4 : téléchargement

LibreOffice 6.4 est immédiatement disponible à partir du lien suivant. Les exigences minimales pour les systèmes d’exploitationsont Microsoft Windows 7 SP1 et Apple macOS 10.10.

Pour LibreOffice 6.4 sous Linux, deux formats sont disponibles : RPM et DEB, aux côtés du code source, via cette page. Les versions du dernier code source de LibreOffice Online sont disponibles sous forme d’images Docker.

LibreOffice 6.4 est construit avec des bibliothèques de conversion de documents du Document Liberation Project.

Source toolinux.com

Atelier Les Logiciels Libres

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L’association CercLL (CercLL d’Entraide et Réseau Coopératif autour des Logiciels Libres) vous invite à un atelier les Logiciels Libres samedi 22 février 2020 à partir de 14 h00 dans la salle de Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Yves Specht (de l’association CercLL) vous propose de découvrir le logiciel libre.

Cet atelier est destiné à tous public.

L’inscription est obligatoire : 10 euros la séance.


 

Mozilla transparent sur la télémétrie

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Les utilisateurs de Firefox peuvent maintenant consulter toutes les données de télémétrie que le navigateur collecte lors de leur navigation.

Il existe désormais une page spéciale dans le navigateur Firefox où les utilisateurs peuvent voir quelles données de télémétrie Mozilla collecte à partir de leur navigateur. Accessible en tapant « about:telemetry » dans la barre d’adresse URL du navigateur, cette nouvelle section a été récemment ajoutée à Firefox.

La page présente des informations très techniques sur les paramètres du navigateur, les modules complémentaires installés, les informations sur le système d’exploitation et le matériel, les détails de la session du navigateur et les processus en cours d’exécution. Il s’agit des informations normales qu’un éditeur de logiciels collecte pour corriger les bugs et suivre les statistiques de sa base d’utilisateurs.

D’après un ingénieur de Firefox interrogé par ZDNet, la page a d’abord été créée pour des raisons internes, afin d’aider les ingénieurs à déboguer les installations de test de Firefox. Finalement, pour des raisons d’image, Mozilla a décidé de la rendre publique, afin de rassurer les utilisateurs sur le type de données que le navigateur collecte.

Un navigateur proche de ses utilisateurs

Cette décision fait écho aux décisions de Mozilla des deux dernières années. La marque a en effet décidé d’augmenter les contrôles de confidentialité de son navigateur, tout en s’ouvrant sur ses pratiques, contrastant fortement avec les pratiques des autres navigateurs.

Bien que Mozilla ait fait des faux pas – le plus notable étant l’incident de l’extension « Mr.Robot » – l’organisation a montré une grande ouverture dans ses relations avec ses utilisateurs. Avant même d’ajouter cette section à Firefox, l’organisation répertoriait déjà sur son site web tous les types de données télémétriques qu’elle recueillait auprès des utilisateurs, et les raisons pour lesquelles elle le faisait.

Mais outre le débogage et la mise en place de nouvelles versions, ces données télémétriques sont également à l’origine du Firefox Public Data Report, un portail web présentant des statistiques d’utilisation de Firefox mises à jour chaque semaine. Si malgré tout vous n’êtes pas à l’aise avec le fait de partager les données les plus élémentaires de votre navigateur, alors vous pouvez désactiver la fonction de télémétrie en allant dans Paramètres > Vie privée et sécurité > Collecte de données par Firefox et utilisation, et en décochant toutes les cases.

Source : zdnet.com

Quelle part de marché pour Linux sur le bureau en janvier 2020 ?

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Le dernier rapport de Statcounter de janvier 2020 crédite la part de marché de Linux à 0,88% tous terminaux confondus et à 1,9% si on prend le segment « desktop » uniquement. Explications.

Tous systèmes d’exploitation confondus

Si on s’en tient au marché global (allant des terminaux mobiles aux ordinateurs portables), Linux obtient 0,88% de parts de marché, derrière macOS 7,71%, iOS 14,5%, Windows 35,23% et Android avec 39,67%. En janvier 2019, Linux était un peu plus bas encore à 0,79%

Sur le « desktop » (bureau)

Si l’on tient compte des seuls ordinateurs (tours, barebones, portables), les chiffres sont bien différents : 77,7% pour Windows, 17,04% pour macOS, 1,9% pour Linux, devant ChromeOS à 1,52%.

En Europe

En Europe, Linux est crédité de 2,1% en janvier 2020 et ChromeOS 0,94% (Chrome était plus implanté dans l’éducation aux USA).

Source toolinux.com

Apéro April Marseille 2020

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 13 mars 2020 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

 

S’engager pour le logiciel libre à l’occasion des municipales de mars 2020

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À l’occasion des élections municipales des 15 et 22 mars 2020, l’April propose aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Nous invitons bien sûr toutes celles et ceux qui le souhaitent à contacter les listes candidates, particulièrement les têtes de liste, pour les encourager à signer le Pacte du Logiciel Libre et profiter de l’occasion pour les sensibiliser aux enjeux des libertés informatiques. L’April prend également part à l’initiative du Pacte pour la Transition.

Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre

Pacte du Logiciel Libre

Le Pacte du Logiciel Libre — disponible aux formats PDF et ODT — s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyen⋅nes et les candidat·es avant les élections autour des enjeux du logiciel libre ; disposer d’engagements clairs pris en conscience. Il s’appuie sur la plateforme candidats.fr où la liste des signataires sera disponible et régulièrement mise à jour.

Les personnes candidates aux municipales sont invitées à nous retourner le pacte signé par voix postale ou en version numérisée par courriel, ainsi qu’à afficher leur engagement pour le logiciel libre sur leur site web.

Pacte pour la Transition

L’April prend également part à l’initiative du Pacte pour la Transition en vue des élections municipales de 2020 qui vise à proposer des mesures concrètes pour construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques. Dans le cadre de ce pacte l’April porte une proposition : « Donner la priorité au logiciel libre dans le service public pour une informatique loyale au service de l’intérêt général ». La proposition s’accompagne de ressources utiles, d’argumentaires et d’exemples d’actions à mener au sein des collectivités. Ces actions sont regroupées en 3 niveaux du plus simple pour les communes n’ayant rien mis en œuvre sur le logiciel libre, au plus ambitieux. Les informations pour s’engager sont disponibles sur le site du Pacte pour la Transition et en particulier sur la page S’organiser.

Des collectivités s’engagent d’ores et déjà pour le logiciel libre, elles ont partagé leur expérience sur Libre à vous !

 

Retour d’expérience des villes de Grenoble et de Paris, le 28 mai 2019 (podcast et transcription)

Retour d’expérience de la ville de Nancy, le 14 janvier 2020 (podcast et transcription).

Retour d’expérience de la ville de Fontaine le 21 janvier 2020 (podcast et transcription).

Le label Territoires Numériques Libres (TNL), récompense chaque année des collectivités qui s’engagent pour le logiciel libre. (31 en 2019)

L’expérience de la Gendarmerie, même s’il ne s’agit pas d’une collectivité, est un cas d’école de migration réussie. Émission du 3 septembre 2019 (podcast et transcription).

Source april.org

Firefox 73 est disponible en téléchargement, quoi de neuf ?

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Mozilla vient de mettre en ligne une nouvelle version de Firefox, Firefox 73. Le navigateur est proposé sur plusieurs plateformes dont Windows, Linux et macOS.

Mozilla annonce plusieurs corrections de bugs et des améliorations lors de la lecture audio en vitesse rapide ou lente. L’application propose de sauvegarder des identifiants de connexions si l’un des champs de formulaire a été modifié. A cela s’ajoute l’arrivée d’un niveau de zoom global qui peut être configuré à partir de l’écran des paramètres. Auparavant, l’ajustement du zoom était nécessaire pour chaque site Web.

Firefox 73, des améliorations bienvenues

Nous profitons également d’un nouveau contrôle lié à la VR. Une notification fait son apparition à chaque fois qu’un site Web nécessite l’accès à un appareil de réalité virtuelle. Il peut donc être autorisé ou non tandis que les choix peuvent être enregistrés.

Nous avons aussi des changements autour de l’accessibilité. Mozilla explique

“De nombreux utilisateurs malvoyants comptent sur le mode de contraste élevé de Windows pour rendre les sites Web plus lisibles. Traditionnellement, pour augmenter la lisibilité du texte, Firefox désactive l’images d’arrière-plan lorsque le mode contraste élevé est activé. Firefox 73 introduit une solution dite “readability backplate”. Elle place un bloc de couleur d’arrière-plan entre le texte et l’image d’arrière-plan. Désormais, les sites Web en mode contraste élevé sont plus lisibles sans désactiver les images d’arrière-plan.”

Firefox est l’un des navigateurs les plus populaires sur PC et mobile. Il incarne la seule alternative à la solution de Google sachant que Microsoft Edge utilise le moteur Chromium présent dans Chrome. Ce choix a été critiqué par Mozilla car il participe à renforcer la domination de Google.

Source ginjfo.com

La fin du support de Windows 7, une voie vers Linux

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Si la mise à niveau vers Windows 10 reste la norme, une vague de migrations vers Linux s’initie avec la fin de la prise en charge de Windows 7. Canonical en a fait un argument marketing et le gouvernement sud-coréen une stratégie de souveraineté.

 

Le 14 janvier dernier, Microsoft a cessé de supporter le système d’exploitation Windows 7. La solution préconisée est le passage à Windows 10. Ce qui n’empêche pas d’autres solutions de se profiler, comme la migration de Windows 7 à Linux.

Ainsi, Canonical, éditeur de la distribution Ubuntu, vient de publier un long tutoriel (« How to upgrade from Windows 7 to Ubuntu – Installation ») très verbeux. Il explique la marche à suivre pour comprendre la terminologie, créer une image ISO, tester la distribution en live, installer Ubuntu en remplacement de Windows et bien entendu paramétrer son système d’exploitation Linux.

Corée : de Windows 7 à Linux

En Corée, ce sont les autorités qui en profitent pour faire le ménage sur leurs postes de travail : Linux en remplacement de Windows 7. Dès la fin de l’année 2020, les gouvernements (locaux et centraux) vont migrer vers un système d’exploitation ouvert développé par une entreprise coréenne.

Plusieurs solutions sont sur la table : HarmonicaOS, TmaxOS ou encore CloudOS. La migration complète, annoncée en mai 2019 (ce n’est donc pas une surprise) devrait être achevée pour 2026.

Source toolinux.com

Ubuntu 18.04.4 LTS : le support du Wi-Fi 6 est intégré

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Canonical vient d’annoncer la 4e grande révision de la distribution Ubuntu Linux 18.04 LTS. Outre les corrections sécuritaires, de nombreuses améliorations concernent le matériel.

Quoi de neuf dans Ubuntu 18.04.4 ?

Ubuntu 18.04.4 LTS peaufine le support de nombreuses configurations matérielles (notamment les puces graphiques AMD et les composants IBM).

Citons, en bref :

Arrivée du noyau Linux 5.3
Support du Wi-Fi 6 (802.11 ax)
Support du passage au système de fichiers BTRFS
OpenSSL 1.1.1 (LTS)
OpenJDK 11 par défaut

Au niveau de la sécurité du système Linux, des failles ont été corrigées dans de très nombreux éléments du système par des mises à niveau : sudo, systemd, MariaDB, Yubico PIV et le noyau Linux.

Comment mettre à jour

Pour effectuer la mise à jour vers Ubuntu 18.04.4, suivez le guide.

Source toolinux.com

 

Une seule conférence pour openSUSE et LibreOffice en octobre 2020

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Cette année, LibreOffice et openSUSE font cause commune autour de leurs conférences annuelles du 13 au 16 octobre à Nuremberg. Des orateurs sont recherchés.

Les projets openSUSE and LibreOffice combineront à Nuremberg, en Allemagne, leurs conférences annuelles. L’occasion de célébrer les 10 ans d’openSUSE et 15 ans de LibreOffice.

L’événement aura lieu du 13 au 16 octobre prochains au Z-Bau à Nuremberg. Pour l’heure, le programme n’est pas encore finalisé et les organisateurs recherchent des orateurs et conférenciers.

Thématiques de 2020

Les sujets doivent tourner autour des thématiques suivantes :

Développement, API, extension, technologies futures
Assurance qualité
Localisation, documentation et projets linguistiques
Convivialité, design et accessibilité de LibreOffice
Format Open Document, Document Liberation et interopérabilité
Soutenir, faire la promotion et le marketing de LibreOffice

Idéalement, les textes doivent être placés sous la licence Crative Commons suivante : « Creative Commons Attribution-Share Alike 4.0 License ».

Comment envoyer sa proposition

Les propositions doivent être soumises au plus tard le 30 juin prochain via le site web officiel.

Source toolinux.com

L’environnement de bureau MATE en version 1.24 : ce qu’il faut savoir

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Qu’est-ce que l’environnement MATE ?

MATE est un fork de GNOME 2. Il fournit un environnement de bureau intuitif en se basant sur les métaphores traditionnelles pour GNU/Linux et d’autres systèmes d’exploitation similaires à Unix.

Nouveautés de MATE version 1.24

L’environnement MATE 1.24 est disponible depuis le 10 février 2020. Ses nouveautés principales sont la prise en charge de Wayland par le panneau MATE et le visionneur EOM (Eye of MATE). On ajoute également la compatibilité avec le format WebP.

Une meilleure prise en charge des affichages HiDPI est intégrée. Quant aux greffons Pluma (plugins), ils ont été portés sous Python 3. La liste complète des améliorations se trouve sur le site web officiel.

Quelles distributions Linux supportent MATE ?

MATE est disponible via les dépôts officiels pour les systèmes GNU/Linux suivants :

Alpine Linux
AOSC
Arch Linux
Debian
Fedora
Gentoo
GNU Guix et GNU GuixSD
Linux Mint
Mageia
Manjaro
openSUSE
Parrot Security OS
PCLinuxOS
PLD Linux
Sabayon
Salix
Solus
Trisquel GNU/Linux
Ubuntu
Ubuntu MATE
Uruk GNU/Linux
Vector Linux
Void Linux

Les instructions d’installation de MATE sont disponibles sur cette page.

Source toolinux.com

Après ProtonMail, la Russie interdit l’usage des emails chiffrés Tutanota

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Une forme de censure. C’est en ces termes que Tutanota, fournisseur de la messagerie Web chiffrée éponyme, condamne le blocage de ses services en Russie.

Depuis vendredi dernier, les utilisateurs russes de Tutanota sont dans l’incapacité d’accéder à leur boîte mail. Le même sort qu’a subi ProtonMail — un autre service d’emailing chiffré — le mois dernier dans le pays.

Les services de chiffrement censurés

Alors que le blocage de Tutanota n’a pas encore été motivé par Moscou, OONI Explorer, un outil agrégeant les domaines censurés par les gouvernements dans le monde, confirme l’inaccessibilité du service.

Tutanota est monté au créneau et dénonce une « énième privation d’un canal de communication sécurisé ». « Nous condamnons le blocage de Tutanota » peut-on lire sur le blog de la messagerie, qui rappelle à toutes fins utiles que ses services restent accessibles en Russie en utilisant un VPN ou le navigateur Tor.

Mais Tutanota n’est pas le seul service à tomber sous l’autorité du gouvernement de Vladimir Poutine. Le mois dernier, ProtonMail, le principal concurrent de Tutanota sur la messagerie Web chiffrée, a lui aussi été bloqué au prétexte que des hackers auraient utilisé le service pour envoyer de fausses alertes à la bombe.

Malgré les efforts de ProtonMail depuis, ses services n’ont pas été restaurés dans le pays. « Nous avons immédiatement fermé les comptes malveillants et avons contacté les autorités russes, aussi bien directement que via l’ambassade suisse de Moscou pour essayer de lever le blocage, écrit ProtonMail à PCMag. Malgré cela, nous n’avons jamais obtenu de réponse ».

Source clubic.com

 

Firefox : le VPN fait ses premiers pas en bêta

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Mozilla relance son projet de VPN Firefox, qui est disponible gratuitement en version bêta pour les utilisateurs américains. Firefox a également publié sa version 73 la semaine dernière.

A la traîne sur le marché des navigateurs, la fondation Mozilla tente de trouver de nouveaux relais de croissance dans des domaines liés à la protection de la vie privée et propose une première version bêta de son service de VPN (Réseau privé virtuel) sur Android. Firefox Vpn est pour l’instant uniquement disponible aux Etats-Unis.

Ce n’est pas la première fois que le VPN de Firefox montre le bout de son nez. Comme le rappelle Marissa Wood, VP produit chez Mozilla, le VPN a tout d’abord été proposé comme une extension de navigateur, avant d’être intégré au sein du programme Test Pilot, qui permet de tester des fonctionnalités expérimentales pour Firefox. La fondation explique aujourd’hui avoir beaucoup appris de ces multiples tests et souhaite mettre à profit les retours de sa communauté pour proposer son VPN en version bêta.

Le service sera à terme disponible sous deux formes : une extension Firefox et une version standalone disponible pour Windows et Android. Pour l’instant, seule l’extension est disponible aux utilisateurs américains en version bêta. L’extension Firefox ne protégera que les connexions web passant à travers le navigateur Firefox et est proposée gratuitement pour 12 heures d’utilisation par mois. On imagine que l’utilisateur pourra payer pour utiliser l’extension sur des périodes de temps plus longues, mais Firefox n’a pour l’instant pas dévoilé les offres.

Nouvelles sources de revenus

On sait néanmoins que la version standalone sera elle payante : elle protégera de son côté l’ensemble des connexions de l’appareil et sera proposée au prix de 4,99 $ par mois. Celle-ci n’est pour l’instant pas encore disponible.

Firefox a également déployé la version 73 de son navigateur le 11 février : celle-ci inclut de nouvelles fonctionnalités permettant de mieux régler les contrastes et le niveau de zoom automatique sur les pages. Cette nouvelle version embarque également des correctifs pour sept vulnérabilités, dont quatre jugées critiques, ainsi que des améliorations sur la détection des polices de caractères et la qualité audio.

Source zdnet.fr

Permanences de Mars

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Bonjour à toutes, à tous

Calendrier des permanences de Mars 2020:

À la Maison de la Vie Associative, de 16h00 à 18h00 les vendredis 6, 13, 20 et 27 Mars 2020, quai Lucien Toulmond 13500 Martigues.

 

Bien librement.

Daniel.

Apéro April Marseille

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Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager un verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April.

Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Où et quand cela se passe-t-il?

L’apéro marseillais aura lieu vendredi 13 mars 2020 à partir de 19 h 00 dans les locaux du Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Le téléphone 06.72.24.13.22

Voir sur la carte https://www.openstreetmap.org/way/143299691

Le glou et le miam??

Nous vous invitons donc à venir nous rejoindre dans une ambiance conviviale, à partager cet apéro, chacun porte quelque chose, boissons, grignotages… et on partage.

Nous prévoirons bien sûr un minimum vital.

Entrée libre et gratuite.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

 

NOUVELLE ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE !!!

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ATTENTION !!!

DEPUIS LE 23 MARS L’ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE A CHANGÉ.

VOUS DEVEZ IMPÉRATIVEMENT UTILISER LE NOUVEAU MODÈLE TÉLÉCHARGEABLE SUR CE LIEN.

Vous devrez maintenant indiquer l’heure de départ de votre domicile.

De plus, sachez que vous bénéficiez d’une durée de une heure seulement pour les déplacements liés à une activité physique personnelle ou pour promener un animal de compagnie.

Prenez le temps de lire votre attestation, tout est expliqué.

Respectez le confinement, montrez-vous responsables et citoyens.

Prenez soin de vous.

Mozilla et Scroll mettent en place un test grandeur nature pour des médias sans publicité

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L’initiative n’est pas nouvelle, mais prend une dimension plus importante avec la mise en place d’un programme au sein de Test Pilot, uniquement aux États-Unis pour le moment.

Il s’agit pour rappel de retirer les publicités et autres solutions de pistage sur les sites de presse, contre un abonnement mensuel. Celui-ci est de 5 dollars par mois, réduit de 50 % pendant ce premier essai, soit 2,5 dollars. Un mode de rémunération qui continue de poser question.

En effet, le modèle « à la Netflix » n’est pas anodin pour la presse d’information, encore moins lorsqu’il s’agit de financer l’investigation. Car elle pose la question de la méthode de répartition de l’abonnement payé par les utilisateurs.

Toutes les expériences précédentes, sur d’autres marchés comme la musique, les séries et les films, ont indiqué que cela menait à favoriser