Rejet de l’article 13 : le Parlement européen à nouveau garant des libertés ?

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Mardi 26 mars, entre 12 h 30 et 14 h 30, un vote historique aura lieu en séance plénière du Parlement européen. Les membres élus de cette institution devront en effet se prononcer pour ou contre la directive droit d’auteur ainsi que sur certains amendements dont plusieurs de suppression de l’article 131. L’April appelle l’ensemble des parlementaires à voter en faveur de ces amendements pour un rejet politique franc et massif de la généralisation des systèmes de filtrage automatisé. Comme le rejet d’ACTA en son temps, l’institution européenne doit ici confirmer son rôle de garant des libertés fondamentales.

À l’occasion de l’assemblée générale de l’April, les membres présents interpellent les parlementaires avec un message simple : « non à l’article 13 ». Une lettre signée du président de l’association, Jean-Christophe Becquet, a été transmise aux personnes élues pour le leur communiquer et les appeler à leurs responsabilités.

Pour résumer l’enjeu en quelques mots : l’article 13 préconise de fait la généralisation du filtrage automatisé rendu de facto obligatoire par une responsabilisation disproportionnée des plateformes de partage sur les contenus publiés par leurs utilisateurs et utilisatrices. Avec pour seuls garde-fous des injonctions contradictoires et hors-sol. Un système qui porte en lui un risque substantiel de sur-blocage et de censure.

Face à ce vote crucial l’April reste donc mobilisée jusqu’au bout et appelle chacune et chacun à faire de même pour contacter et convaincre une majorité absolue de parlementaires de se montrer à la hauteur de l’enjeu et de voter pour la suppression de l’article 13 !

Comment agir ?

Le site pledge2019 offre un outil simple et gratuit pour appeler les législateurs, et propose une vidéo très réussie pour expliciter les dangers de l’article 13. Pour un argumentaire plus détaillé, notamment juridiquement, nous vous invitons également à prendre connaissance de cette excellente vidéo (20min) de Maxime Lambrecht.

La campagne pledge2019 s’affiche comme complémentaire à celle, plus ancienne mais toujours active, de saveyourinternet.eu qui propose de nombreuses ressources argumentaires ainsi qu’une liste des parlementaires, avec informations de contact et position sur l’article 13 lors du vote du 12 septembre 2018 préalable aux négociations interinstitutionnelles.

Après des mois d’une campagne intense qui est montée en puissance depuis la fin du « trilogue » en février 2019, une victoire politique fondamentale pour les personnes qui défendent les libertés en ligne, notamment pour une meilleure considération des auteurs et autrices, est plus que jamais accessible. Ne lâchons rien à l’aune d’un vote historique !

Source april.org

 

Le nouveau Firefox promet de « réduire les nuisances en ligne »

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Safari s’en était déjà occupé. Firefox 66 lance sa propre offensive contre les nuisances de navigation : vidéos lancées automatiquement, sauts de pages ou onglets en cascade. Objectif : reprendre le contrôle de la situation.

Concrètement, la fonction « Block Autoplay » empêchera automatiquement les fichiers audio et vidéo de se lancer. Si l’on souhaite visionner la vidéo, il suffit de cliquer sur le bouton de lecture pour la visionner. Sur certains sites, comme les réseaux sociaux, le son sera automatiquement coupé mais la lecture de la vidéo continuera quand même.

Si l’on souhaite visionner une série TV sans interruption : pour lire les vidéos en continu, cliquer sur « Lecture » et toutes les vidéos suivantes seront lues automatiquement. Ceci s’appliquera à tous les sites de streaming, y compris Netflix et YouTube. Par contre, pas à n’importe quel prix non plus : pour continuer la lecture automatique à partir de la première vidéo, il faut ajouter ces sites à sa liste de permissions.

 

Autre bonne nouvelle ? La nouvelle version de Firefox propose l’ancrage de défilement : « désormais, la page se souvient où nous sommes afin que nous ne soyons pas interrompu par un chargement lent des images ou des publicités », précise le communiqué officiel.

Enfin, Firefox 66 introduit des avertissements de sécurité faciles à comprendre, la prise en charge de l’authentification web pour Windows Hello et au niveau des extensions, qui stockent désormais leurs paramètres dans une base de données Firefox. La liste des nouveautés est impressionnante, comme on peut le voir.

Firefox 66 est disponible pour Windows, GNU/Linux et macOS. Les versions mobiles sont également proposées sur Android et iOS.

Source toolinux.com

Ubuntu Linux : mettre à jour son système en 2 minutes !

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Ce tutoriel vous explique comment mettre à jour Ubuntu Linux en mettant à jour tous les paquets installés sur votre système. Deux méthodes vous sont proposées : avec le Terminal ou avec le Gestionnaire de mises à jour.

Pour rappel, un paquet est une archive contenant les fichiers nécessaires à l’installation d’un logiciel sur Ubuntu Linux. Pour faire simple, un paquet = un logiciel.

Mettre à jour ses paquets, c’est donc mettre à jour tous ses logiciels ainsi que leurs dépendances (un paquet nécessite souvent la présence d’un ou plusieurs autres paquets pour fonctionner). Pour plus d’informations : Télécharger et installer des logiciels sur Ubuntu Linux.

Vous allez voir qu’il est BEAUCOUP de plus simple de mettre jour son système avec Ubuntu qu’avec Windows, c’est le moins que l’on puisse dire !

Méthode n°1 : avec le Terminal

  1. Ouvrez le Terminal
  2. Mettez à jour la liste des paquets :
sudo apt update

Dans la capture ci-dessous, on voit que 263 paquets peuvent être mis à jour.

Affichez les paquets pour lesquels une mise à jour est disponible

apt list --upgradable

Mettez à jour les paquets installés sur le système avec au choix :

sudo apt upgrade

upgrade : les paquets seront remplacés par des versions plus récentes, mais sans qu’aucun autre paquet ne soit ajouté ou suprimé. Par exemple, une nouvelle version se Firefox sera installée avec apt upgrade.

sudo apt full-upgrade

full-upgrade : même chose que apt upgrade, mais supprime des paquets si cela est nécessaire pour installer les nouvelles versions des paquets.

 supprimez tous les paquets devenus obsolètes et qui ne sont plus nécessaires :

sudo apt autoremove

 supprimez le cache des paquets qui ne peuvent plus être télécharger :

sudo apt autoclean

Et voilà, votre Ubuntu est à jour ! Tous les paquets du système ont été mis à jour.

Source lecrabeinfo.net

 

Les logiciels libres, un instrument pour restaurer une souveraineté numérique de l’Europe

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Un avis du Conseil économique, social et environnemental décline 17 propositions pour « une politique de souveraineté européenne du numérique ». Il prône un recours accru aux logiciels libres.

Loin derrière la domination des géants du Net américains et la puissance émergente des géants chinois, les GAFAM et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), l’Europe peut et doit réagir. C’est ce que développe l’avis « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », présenté et voté cette semaine au Conseil économique, social et environnemental (CESE).

Présenté par son rapporteur, l’ancien président du Conseil national du numérique Benoît Thieulin (membre du groupe des personnalités qualifiées au CESE), cet avis – pour lequel le Conseil s’est autosaisi – a été adopté le 13 mars. Il porte sur plusieurs points (fiscalité, concurrence, environnement, soutien aux start-up etc.), et énumère 17 préconisations.

« Le modèle des biens communs », face aux modèles US et chinois

La dernière partie de l’avis (pages 42 et 43), qui aboutit à la préconisation n° 17, invite à plus d’utilisation de logiciels libres.

« Face à un modèle numérique américain fondé sur le marché et la concentration capitalistique et technologique, et un modèle chinois fondé sur un contrôle et une surveillance étroits du Net par les autorités, elle [l’Union européenne] gagnerait à privilégier le modèle des biens communs – celui d’un socle technologique et juridique reposant sur des règles élaborées en commun – et sous contrôle public. »

L’avis propose que l’UE se dote d’infrastructures indépendantes et de ses propres normes et standards, « afin de ne pas être contrainte d’adopter les normes et standards élaborés par les opérateurs américains ou chinois ». Il préconise aussi de:

« développer le recours à des logiciels libres (open source), dont le code est accessible et auditable: le logiciel Open Street Map, utilisé par les services de la présidence de la République française pour l’organisation des déplacements présidentiels, la plateforme Wikipédia, qui draine à elle seule plus du tiers des 300 millions de sollicitations journalières du moteur de recherche Google Search, ou encore la messagerie électronique protégée Proton, sont autant d’exemples de telles ressources ouvertes, écrites en open source en dehors des entreprises et des institutions et qui constituent de véritables opérateurs du bien commun. »

Des quotas dans les appels d’offres

Pour développer ce recours au Libre:

« Une politique de soutien au développement de ces ressources peut passer par la mise en place de coopératives permettant de réunir plusieurs développeurs de petite taille, de manière à atténuer le déséquilibre de forces existant face aux GAFAM; elle peut également prévoir l’obligation d’une proportion de logiciels libres dans les réponses aux appels d’offres publics. Un soutien financier pourra être apporté aux niveaux européen, national et régional aux projets visant à développer des solutions alternatives fondées sur le logiciel libre pour des services jugés d’intérêt général (géolocalisation, contenus éducatifs et culturels, valorisation des régions et du patrimoine, etc.). »

La préconisation en résultant est celle-ci:

« Etablir au niveau européen les régulations fondamentales de l’usage des blockchains et des logiciels libres et soutenir leur développement par la mise en place de coopératives de développeurs, l’introduction de quotas dans les appels d’offres publics et le financement de projets répondant à des besoins collectifs au plus près des territoires. Les régulations devront permettre l’émergence de gouvernances non énergivores ouvertes sur la société civile, et garantir l’interopérabilité et la neutralité des solutions proposées. »

Pierre-Jean Coulon, président de la section TEN (en charge entre autres du numérique) du CESE européen, assistait à la présentation de l’avis. Il en a approuvé le contenu et a invité son rapporteur Benoît Thieulin à venir exposer ses conclusions devant le CESE européen. Les dirigeants de l’UE entendront-ils ses recommandations?

Source zdnet.fr

Firefox Send : un système de transfert de fichiers en ligne gratuit, jusqu’à 2,5 Go

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Les utilisateurs de Mozilla Firefox peuvent désormais prétendre à un espace de transfert en ligne allant jusqu’à 2,5 Go.

Firefox Send est un service gratuit de transfert de fichiers chiffrés, qui permet aux utilisateurs de partager des fichiers simplement et en toute sécurité, et ce, depuis n’importe quel navigateur.

Firefox Send s’ouvre aux internautes

Indépendant du navigateur web Mozilla Firefox, le service Firefox Send est en effet accessible depuis n’importe quel browser, offrant un espace de 1 Go à chacun. Seuls les détenteurs d’un compte Firefox pourront toutefois prétendre à un partage de fichiers allant jusqu’à 2,5 Go, ainsi qu’à des liens actifs jusqu’à sept jours et la possibilité de gérer les fichiers partagés depuis n’importe quel appareil.

Firefox Send utilise un chiffrement de bout en bout pour assurer la sécurité des données entre le moment où elles sont partagées et celui où le fichier est ouvert. Il offre également des contrôles de sécurité configurables, avec la possibilité par exemple de choisir la date d’expiration du lien du fichier et le nombre de téléchargements.

On peut également ajouter un mot de passe optionnel pour bénéficier d’une couche de sécurité supplémentaire.

Un service accessible dès à présent.

Selon Mozilla, « avec Send, il est possible de partager rapidement des fichiers dont la taille peut atteindre 1 Go. Pour envoyer des fichiers jusqu’à 2,5 Go, il suffit d’ouvrir un compte Firefox gratuit ». Le groupe précise que le service Send sera très bientôt disponible sous forme d’application Android, en version bêta.

Firefox Send se destine donc à partager des informations personnelles importantes, des documents privés ou même des fichiers professionnels confidentiels. Le service est accessible dès à présent, en se rendant directement à cette adresse.

Source clubic.com

Il sera bientôt plus facile de désinstaller une app Linux sur Chrome OS

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Les Chromebook sont-ils en train de devenir de vraies attractions pour les dévelopeurs ? La branche 75 du système d’exploitation ajouterait la possibilité de désinstaller les applications Linux aisément.

Jusqu’ici, il fallait passer par la ligne de commande « apt remove » pour effectuer une opération aussi anodine que la désinstallation d’une application Linux comme Steam, emacs ou GIMP depuis Chrome OS, alors que la même opération pour une applications web ou Android est une affaire de clic.

La branche stable 75 de Chrome OS apporte du changement, qui va ravir tous ceux qui ont choisi le système d’exploitation de Google pour faire tourner des applications Linux. Ainsi, après la découverte d’un bug assez gênant, les développeurs ont réagi : il suffira désormais d’un clic droit sur l’icône pour effectuer une commande « apt remove », un gain de temps plutôt appréciable, comme on peut le lire sur l’espace dédié aux bugs du site chromium.

Chrome OS 75 devrait également permettre de modifier la taille d’un disque Linux. Si vous n’avez pas la patience d’attendre le 11 juin prochain, passez en version bêta (à vos risques – calculés, certes – et périls).

Source toolinux.com

Le noyau Linux 5.0 vient de sortir

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Prévu pour l’été dernier, le noyau Linux stable 5.0 a été libéré ce lundi par Linus Torvalds. Il peut être téléchargé sur les serveurs du site officiel.

 

Ne vous attendez pas à des changements importants. Le passage de la génération 4.x à 5.0 est une décision des gardiens du noyaux, dont Torvalds. Les chiffres 4.X devenaient à la fois compliqués et importants, il fallait simplifier la numérotation et passer à autre chose.

Quoi de neuf ? D’une part, le support d’affichage FreeSync d’AMD et des fichiers d’échange dans le système Btrfs. D’autre part, une attention portée aux appareils à faible consommation énergétique, avec des améliorations dans le chiffrement (AES) du système de fichiers grâce à Adiantum et dans la gestion des tâches, notamment pour les téléphones.

Bien entendu, le noyau 5.0 améliore la gestion de la mémoire, la virtualisation, le chiffrement et le support de l’ensemble des architectures, de PowerPC à x86 en passant par Risc.

Le site kernel.org

Source toolinux.com

Appel à mobilisation contre le projet de règlement européen de censure sécuritaire

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L’April s’était jointe fin 2018 à 43 associations pour signer une lettre ouverte rédigée à l’initiative de La Quadrature du Net, afin d’interpeller le président de la République et lui demander de renoncer à son projet de règlement européen de censure sécuritaire dont il est le principal promoteur. Malheureusement, comme redouté, le Parlement européen avait, au prétexte de la lutte contre le terrorisme, adopté un rapport proposant de déléguer la censure du Web européen à Facebook et Google.

La Quadrature du Net appelle à la mobilisation d’ici le 21 mars 2019 avant le vote en commission des affaires « libertés civiles » du Parlement européen.

Nous discuterons de ce sujet lors de notre émission Libre à vous ! du 12 mars 2019. Nos invités seront Arthur Messaud et Martin Drago de La Quadrature du Net.

Source april.org

La fondation Linux accueille 34 nouveaux membres

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La fondation Linux dépasse à présent 1.000 membres. HP est un des nouveaux entrants.

La fondation Linux annonce que pas moins de 29 nouveaux membres « Argent » (« Silver » en VO) et 5 membres associés viennent de la rejoindre. L’organisation à but non lucratif rappelle que ses membres soutiennent le développement de ressources technologiques partagées, tout en « accélérant leur propre innovation via le leadership de l’open source et la participation à plusieurs des plus grandes réussites de projets open source comme Hyperledger, Kubernetes, Linux, Node.js et ONAP ».

Logo de la Linux Foundation

En 2018, souligne la fondation, elle a accueilli une nouvelle organisation adhérente par jour, et elle compte à présent plus de 1.000 membres. Parmi ses nouveaux membres Argent, on remarque notamment HP et STMicroelectronics.

« Une très large variété d’industries »

Jim Zemlin, le directeur exécutif de la Linux Foundation, a salué l’arrivée de ces 34 nouvelles entreprises:

« Ces organisations, qui représentent une très large variété d’industries à travers le monde, vont apporter des ressources et des connaissances de valeur à un écosystème de l’open source déjà en expansion. »

La fondation indique que beaucoup des nouveaux membres ont rejoint, outre l’organisation, des projets qu’elle soutient comme Automotive Grade Linux (qui réunit des constructeurs automobiles – Ford, Honda, Mercedes, Toyota et d’autres -, des sous-traitants du secteur et des entreprises tech – dont Amazon -, travaillant ensemble à une plateforme à base de Linux pour véhicule connecté), la Cloud Native Computing Foundation (CNCF, créée en 2015 pour promouvoir les conteneurs d’applis, par Google, Red Hat, Twitter, Huawei, Intel, Cisco, IBM, Docker, entre autres – c’est elle qui a en charge Kubernetes), la fondation Ceph (créée fin 2018 et dédiée à la plateforme libre de stockage dédié éponyme), etc.

Source zdnet.fr

La Fondation Linux lance son programme ELISA

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Le 21 février, la Fondation Linux a officiellement lancé son nouveau projet open source, destiné à créer une boîte d’outils et de pratiques pour développer et certifier des systèmes critiques.

Le projet Elisa (traduction « Enabling Linux in Safety Applications ») entend contrer les défaillances pouvant engendrer des dégâts environnementaux, des dégradations et des pertes en vies humaines.

Le nouveau programme open source se lance avec la collaboration de grandes entreprises de l’automobile, notamment BMW ou Toyota, et s’inscrit dans le sillon de l’Automotive Grade Linux (AGL) 5.0 lancé l’an dernier. Il compte également des acteurs comme Kuka, Linutronix, Amazon et même ARM. L’idée est de pouvoir imposer Linux comme base standardisée et ouverte des systèmes critiques de sécurité, peu importe l’industrie visée.

Le communiqué officiel peut être consulté sur le site de la Fondation (en anglais).

Site web : Elisa.tech

Source toolinux.com