R&D du CercLL

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Information de la part du département R&D du CercLL

( Recherche et Développement)

 

Gparted peut redimensionner une partition chiffrée ( LUKS). Dedans, il y a souvent (les installeurs de distros font souvent ça) du LVM pour gérer les « vraies » partitions avec les données.

Gparted ne sait pas les gérer. Il faut s’en occuper à côté. Mais ça suffit à ce que l’on fasse la chose suivante :

Départ disque dur 320Go avec une grosse partition LUKS qui contient du LVM, qui contient la partion  /  et un swap.

Copie avec clonezilla de tout le contenu du disque sur un SSD de 500 Go.

Démarrage pour tester :

Tout marche et c’est beaucoup plus rapide car on est passé sur un SSD.

Mais on utilise que 320 Go sur les 500.

Démarrage sur un live avec gparted.

Agrandissement de la partition LUKS avec gparted.

Avec LVM, agrandissement du volume et de la partion de / pour utiliser l’espace disponible.

Et voilà.

Ce n’est pas risquer, car si quelque chose rate, il y a toujours le disque de 320 Go.

 

Inkscape 1.0 : c’est (vraiment) pour bientôt

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15 ans après sa création, Inkscape va franchir un cap : ce clone open source d’Illustrator et CorelDraw passera bientôt en version finale 1.0. La phase bêta est enclenchée.

C’est l’un des logiciels libres préconisés par l’État français dans le cadre de la modernisation de ses systèmes d’informations : Inkscape est une application de dessin vectoriel sous licence GNU GPL.

Elle gère des fichiers conformes avec les standards XML, SVG et CSS du W3C. Multiplateforme, Inkscape est proposé sur Linux, Windows, macOS X et FreeBSD. Sur Mac, l’application s’exécute nativement sans devoir passer par XQuartz.

L’application peut être utilisée pour créer et manipuler des objets (dessins, formes). La future version 1.0 introduit une interface utilisateur peaufinée, le support des thèmes et, surtout, des écrans 4K/HiDPI. En outre, Inkscape offre de nouvelles options pour l’exportation au format PNG, les fontes variables et la possibilité d’effectuer des rotations et un effet miroir. Entre la version 0.92.4 et celle-ci, plus de 100 nouveautés et corrections (dont certaines majeures) sont intervenues.

Version 1.0 fin d’année ?

Le projet avance désormais rapidement, après 2 versions alpha en janvier et en juin. Depuis quelques jours, la phase bêta est amorcée. C’est l’une des dernières étapes cruciales avant la sortie de la version 1, 15 ans après la création du projet open source.

Aucune date n’est fixée pour la véritable version 1.0, mais on s’attend à ce que le miracle intervienne d’ici… la fin de l’année 2019.

Source toolinux.com

Richard Stallman, gourou du logiciel libre, démissionne du MIT et de la FSF

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Le fondateur de la Free Software Foundation et scientifique invité de la prestigieuse université américaine (MIT) quitte ses différentes fonctions à la suite de commentaires sur l’affaire Epstein.

C’est une histoire de viol et de prostitution de mineurs qui éclabousse une prestigieuse université américaine et fait tomber de son piédestal une légende du logiciel.

Le célèbre fondateur de la Free Software Foundation FSF et grand manitou du logiciel libre Richard Stallman démissionne. Il quitte non seulement la FSF, qu’il a fondée, après 34 ans à sa tête… mais aussi le MIT et son poste de chercheur associé. La raison de ces retraits est lié à l’affaire Epstein.

Cet ancien professeur de sciences qui fit fortune en tant que trader et consultant financier s’est retrouvé pris dans une spirale judiciaire à la suite de la découverte d’un réseau international de prostitution qu’il aurait mis sur pied, réseau qui aurait employé des filles mineures.

La procédure judiciaire ouverte à son encontre de « trafic sexuel de mineurs » qui l’a conduit en détention a connu un coup d’arrêt lors de son suicide le 10 août dernier, un mois après son emprisonnement.

Quel est le rapport entre un financier qui aurait organisé un tel réseau, le MIT et Richard Stallman ?

L’argent dans un premier temps : le MIT fait l’objet d’une enquête, car l’institution est soupçonnée d’avoir accepté des dons de la part d’Epstein – ancien professeur de mathématiques et de physique – en connaissance de ses agissements illégaux. Un MIT que Stallman a défendu à plusieurs reprises, notamment en arguant dans une mailing list interne qu’une des victimes, mineure au moment des faits, « était parfaitement consentante ».

Un commentaire de trop, qui l’a forcé à annoncer sa démission du département d’informatique et d’intelligence artificielle (CSAIL) du MIT sur son site personnel.

« Ceci s’adresse à la communauté du MIT : je démissionne immédiatement de mon poste du CSAIL au MIT. Je le fais à cause de pressions opérées sur le MIT et moi à la suite d’une série de malentendus. »

Mr Stallman a notamment fait de nombreux commentaires scabreux ces dernières années quant à l’âge minimal auquel les jeunes peuvent avoir des relations sexuelles, comme le compile cet article de The Daily Beast.

La défense de Mr Epstein fut la remarque de trop, remarque qui force le grand gourou – parfois décrié comme un jusqu’au-boutiste – du logiciel libre à prendre une retraite anticipée.

Source : vice.com

Linux 5.3: les correctifs du noyau doivent avoir un impact pour les utilisateurs

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Les développeurs du noyau Linux se voient rappeler une leçon que Linus Torvalds leur martèle depuis des années: s’il n’y a pas d’impact pour les utilisateurs, tais-toi.

Le mainteneur du noyau Linux, Linus Torvalds, a finalement annoncé la publication de Linux 5.3, après huit release candidates et un retard d’une semaine.

Selon Torvalds, ce retard a été une bonne chose : il a offert aux développeurs du noyau une leçon sur ce qui est important et sur la manière de cadrer les problèmes lorsqu’un bug est signalé.

Torvalds a eu un emploi du temps chargé la semaine dernière : il a donné deux interviews avec Steven J Vaughan-Nichols, responsable de l’open source chez ZDNet, lors de deux conférences principales: le Kernel Maintainers Summit et la Linux Plumbers Conference, qui se tenaient à Lisbonne, au Portugal, la semaine dernière.

Les développeurs du noyau ont planché sur les problemes dans « le processus de création et de maintenance du noyau Linux » en travaillant avec des équipes du monde entier, provenant de grandes organisations telles que Google, IBM, Intel et Nvidia.

Un bug peut en cacher un autre

Le retard dans la publication de la nouvelle version n’était pas une mauvaise nouvelle selon lui, car il a permis l’adoption de « bonnes solutions ». Torvalds souligne en particulier un problème qui ne constituait pas un bug, mais qui illustrait les difficultés du projet en matière de processus et de communication.

« Un des changements de dernière minute concernait le principal commit (outre le changement de version lui-même) effectué juste avant la publication, et bien que ce soit particulièrement ennuyeux, c’est peut-être aussi instructif », a écrit Torvalds.

Comme il l’explique, le commit lui-même n’était pas du tout buggé, mais il a tellement bien fonctionné que « les améliorations apportées aux entrées/sorties qu’il a provoqué ont finalement révélé une régression visible pour l’utilisateur en raison d’un véritable bug dans une zone totalement indépendante » qui aurait rendu la mise à niveau du noyau instable.

« Les détails réels de cette régression ne sont cependant pas la raison pour laquelle je dis que c’est un retour instructif. C’est plus qu’un exemple instructif de ce qui est considéré comme une régression et de ce que signifie la règle du noyau » sans régression «  », écrit Torvalds.

« Le commit annulé n’a modifié aucune API et n’a pas introduit de nouveaux bugs. Mais elle a fini par exposer un autre problème et a provoqué l’échec de la mise à niveau du noyau pour un utilisateur. Elle a donc été annulée. »

Retours instructifs

Ce qu’il explique, c’est que la décision de revenir sur une modification a été prise parce que celle-ci avait un impact clair sur l’utilisateur plutôt que de se baser sur une explication ésotérique qui ne prend pas en compte l’impact sur les utilisateurs.

« Faites abstraction du problème : il ne s’agit pas de changer le kernel-userspace ABI, de corriger un bug, ou de savoir si l’ancien code » n’aurait jamais dû être implémenté dés le départ « . Il s’agit de savoir si quelque chose remet en question les habitudes de travail des utilisateurs. »

Le patron de Linux a ensuite fait référence à l’un de ses emails les plus controversés, dans lequel il a intimé à l’un des contributeurs de « SHUT THE FUCK UP! » en 2012.

« En tout cas, c’était ma petite digression sur le principe de régression. Comme il s’agit de la » première règle de la programmation du noyau « , j’ai pensé que cela valait peut-être la peine de l’évoquer de temps en temps », a écrit Torvalds dimanche.

C’était une référence aux mails qu’il avait envoyés aux développeurs avant de prendre une pause sur le projet et de promettre d’adopter une approche moins agressive en matière de communication avec les développeurs du noyau.

Vieux démons

En 2012, il avait déclaré à un développeur: « C’est un bug dans le noyau, d’accord. Depuis combien de temps êtes-vous mainteneur? Et vous n’avez toujours pas appris la première règle de maintenance du noyau? Si un changement empêche les programmes de fonctionner, c’est un bug dans le noyau. Nous ne blâmons JAMAIS les programmes des utilisateurs. Ça n’est pas si difficile à comprendre?  »

La mise à jour inclut de nombreux correctifs pour les pilotes graphiques AMD et Intel, notamment une meilleure prise en charge des Radeon RX 5700 Navi, des cartes graphiques Intel Icelake Gen 11 et une prise en charge de l’affichage HDR Intel.

Source : Linus Torvalds releases Linux 5.3: Kernel fixes are about user impact, nothing else

Emmabuntüs Debian Edition 3 1.00

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Le collectif Emmabuntüs annonçait ce 16 septembre la sortie de la nouvelle Emmabuntüs Debian Édition 3 1.00 (32 et 64 bits). Une distribution basée sur la Debian 10.1.0 Buster et XFCE.

Emmabuntüs en quelques mots

La distribution a été conçue pour faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, notamment, à l’origine, aux communautés Emmaüs (d’où son nom).

L’objectif est de favoriser la découverte de GNU/Linux par les débutants, de prolonger la durée de vie du matériel pour finalement limiter le gaspillage lié à la surconsommation de matières premières.

Emmabuntüs Debian Édition

Cette nouvelle version reprend les bases de l’Emmabuntüs DE2 sous Debian 10 Buster. Cette version finale apporte le support de l’installation en mode UEFI secure boot, l’installation simplifiée via Calamares en mode live, et l’utilisation sous VMware Workstation, ainsi que d’autres améliorations en termes de sécurité et d’ergonomie.

Quoi de neuf ?

La distribution est basée sur Debian 10.1.0 Buster

Ajout du support de l’installation en mode UEFI secure boot en version 32/64 bits
Ajout de l’installateur en mode live Calamares avec personnalisation des langues et du diaporama, et support de son utilisation sur clé USB MultiBoot ainsi que MultiSystem
Ajout des utilitaires : Orage, NdisGTK
Suppression de Minitube
Amélioration des fenêtres de paramètres et d’outils d’Emmabuntüs
Correction de problèmes de sécurité
Correction du non lancement de l’ISO en mode UEFI sous VMware Workstation
Correction du support des firmwares non libres lors de l’installation
Correction fenêtres de sélection du pays et du clavier lors de l’installation
Mise à jour de LibreOffice des écoles 2.05, LireCouleur 5.0.0, Grammalecte 1.3.2
Mise à jour : HPLip 3.19.6, TurboPrint 2.48-2, MultiSystem 1.0432, Teamviewer 14.5.1691, Firefox ESR 60.9.0, LibreOffice 6.1.5-3

Télécharger Emmabuntüs Debian Edition 3

La nouvelle version est disponible depuis le 16 septembre 2019 depuis le site emmabuntus.org ou via le lien direct download.emmabuntus.org.. Cette distribution est adaptée aux machines qui disposent au minimum d’un processeur cadencé à 2.0 GHz, de 512 Mo de RAM pour la version 32 bits (ou 1 Go pour la version 64 bits), et de 40 Go d’espace libre sur le disque dur pour l’installation. Il est recommandé d’utiliser 1 Go de RAM pour la version 32 bits, et 2 Go pour la version 64 bits.

Source toolinux.com

Les Logiciels Libres

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Les Logiciels Libres, vous donne rendez-vous avec l’ April le 21 novembre 2019 à partir de 18h30 au Foyer du Peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille.

Les logiciels Libres représentent un enjeu majeur, autant dans la maîtrise des outils qu’on utilise au quotidien.

Quel est donc le projet de société que délimitent les logiciels Libres, et en quoi cette question est-elle fondamentale dans notre démocratie?

C’est à ces questions que répondra Jean-Christophe Becquet président de l’April, association que l’on ne présente plus.

Suite à ces échanges un apéro est prévu.

Vous pouvez vous inscrire rendez-vous sur le pad

Apéro April Marseille

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Un apéro April ?

Un apéro April consiste à se réunir physiquement afin de se rencontrer, de faire plus ample connaissance, d’échanger, de partager une verre et de quoi manger mais aussi de discuter sur l’actualité et les actions de l’April. Un apéro April est ouvert à toute personne qui souhaite venir, membre de l’April ou pas. N’hésitez pas à venir nous rencontrer.

Quand et quoi

Un quatrième apéro à Marseille aura lieu vendredi 6 septembre 2019 de 19h00 à 22h00 à l’adresse suivante : Foyer du peuple 50 rue Brandis, 13005 Marseille .

 Christian Momon (CPM) du CA d‘April sera présent vendredi.

En plus de donner quelques nouvelles de l’actualité April, il propose de visionner un film de 4 minutes d’une session au Sénat, particulièrement intéressante.

 

ULLM

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Bonjour à toutes et à tous

La saison redémarre pour l’ULLM

La canicule n’a pas réussi à figer complètement l’activité : préparation lointaine des « journées Portes Ouvertes » à la Maison des Associations, création d’un nouveau flyer laissé à votre curiosité,

avancement de la recherche de la délocalisation de l’Association, etc..

Nous aurons prochainement l’opportunité de développer ces sujets.

Voici le programme où vous pourrez piocher comment vous mobiliser, vous investir, donner des idées et du temps. A chacun selon sa disponibilité, sa motivation, son envie de s ’engager :

 

1 – Les Journées Portes Ouvertes. Elles ont débuté ce lundi 26 et se poursuivront jusqu’à le veille

de la Journée des Associations. C’est une période bien longue qui risque d’être décevante si on en attend trop. Peu importe, nous nous montrerons à qui veut bien y regarder et ferons le bilan à la fin.

Nous sommes inscrits pour 4 permanences par semaine, les mardis et jeudis matin et les mercredis et vendredis après-midi (cf le tableau en annexe). Il y aura quelqu’un de l‘ULLM à chacune de ces permanences. Vous pouvez bien sûr venir manifester, à l’occasion, votre solidarité aux pôvre (s) ! animateur (es) !

 

2 – La « Journée des Associations ». Là aussi nous participerons, là aussi nous nous afficherons, peu importe le résultat final . Comme ce qui est dit dans le paragraphe précédent chacun décidera librement de la manière de participer à cet événement.

 

3 – La réunion générale prévue le vendredi 13 septembre à 18h à la Maison de la Vie Associative.

Elle remplace celle qui avait été reportée du 26 juin. Elle aurait pu s’intituler Assemblée Générale mais nous préférons réserver cette possibilité pour janvier 2020. (Ce n’est pas si loin)

Il y sera question d’une possible réorientation de nos activités. D’aucun appelleraient cela un « changement de logiciel ». Pour cela nous avons besoin de vos avis et d’évaluer votre adhésion.

En toute transparence !

Cette réunion nous apparaît comme un « moment incontournable ». Vous nous ferez savoir par le canal habituel quelles sont vos intentions ou possibilités de participer.

 

Calendrier des permanences à la MVA

ULLM http://www.ullm.org/

Mail ullm@netcourrier.com

La Pologne attaque le filtrage automatisé des contenus devant la CJUE

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La Pologne conteste devant la Cour de Justice de l’Union européenne la légalité de l’article 17 (anciennement article 13) de la directive droit d’auteur votée en mars 2019 par le Parlement européen. Plus précisément l’État membre considère que les obligations de filtrage automatisé, visant à « rendre indisponibles » des contenus, sont contraires à l’article 11 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. En d’autres termes, ces obligations constituent une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression et d’information, position que l’April a régulièrement défendue, avec de nombreuses autres organisations, pendant la procédure législative.

La Pologne a déposé son recours le 24 mai 2019 devant la CJUE, l’affaire C-401/19, contre le Parlement et le Conseil européen qui ont adopté le texte contesté : la directive sur le droit d’auteur et les droits voisins dans le marché unique numérique (la directive 2019/790). Il a été publié au Journal officiel de l’Union européenne le 12 août. La Pologne demande à la Haute Cour de déclarer la nullité des paragraphes 4, b) et 4, c) de l’article 17, qui font peser de facto sur les intermédiaires une obligation de filtrage automatisé des contenus mis en ligne sur leurs plateformes par leurs utilisatrices et utilisateurs. À défaut, si les juges considèrent que les deux paragraphes ne peuvent être dissociés du reste de l’article, de déclarer la nullité de l’article 17 dans son intégralité.

Les arguments invoqués ont l’intelligence de contourner le sophisme habituellement invoqué par les défenseurs de la disposition, c’est-à-dire que l’article 17 n’impose dans sa lettre aucun système de filtrage automatisé ; il enjoint même les plateformes concernées à ne pas y recourir ! Pourtant, comme le rappelle le recours, les risques de mise en cause de leur responsabilité et les sanctions associées aboutiront mécaniquement à la mise en place de « mécanismes de contrôle préventif ».

« La République de Pologne affirme en particulier que

l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour garantir l’indisponibilité d’œuvres et autres objets protégés spécifiques pour lesquels les titulaires de droits ont fourni aux fournisseurs de services les informations pertinentes et nécessaires (article 17, paragraphe 4, sous b), de la directive 2019/790)

et l’obligation faite aux fournisseurs de services de partage de contenus en ligne de fournir leurs meilleurs efforts pour empêcher que les œuvres et autres objets protégés, pour lesquels les titulaires de droit ont présenté une notification suffisamment motivée, soient téléversés dans le futur (article 17, paragraphe 4, sous c), in fine de la directive 2019/790)

a pour conséquence – afin d’éviter la mise en cause de leur responsabilité – que les fournisseurs de services doivent procéder à une vérification automatique préalable (filtrage) des contenus partagés en ligne par les utilisateurs, ce qui implique par conséquent de mettre en place des mécanismes de contrôle préventif. De tels mécanismes mettent en cause l’essence même du droit à la liberté d’expression et à l’information et ne respectent pas l’exigence de proportionnalité et de nécessité de toute atteinte à ce droit. »

Les autres États membres, ainsi que la Commission européenne, ont à présent six semaines pour faire part de leurs éventuelles observations (article 130 du Règlement de procédure de la Cour de Justice). S’il n’y aucun espoir de voir la France, un des principaux promoteurs de la disposition, soutenir le recours de la Pologne, souhaitons que d’autres États membres apportent leur contribution en renfort de cette demande salutaire.

C’est le début d’une procédure potentiellement longue. Le chantier des transpositions en droit national suit son cours dans les différents États membres et ce recours nous invite à rester combatifs. Chantier qui devrait reprendre en France, en ce qui concerne l’article 17, dans le cadre du projet de loi de réforme de l’audiovisuel public dont la présentation est prévue d’ici fin octobre 2019 avec comme objectif son adoption début 2020 ainsi que le rapportait Next INpact. L’April restera évidement mobilisée pour lutter contre cette disposition rétrograde et liberticide.

Source april.org

« La bataille du Libre » : comment contribuer à la version internationale

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L’association Ploss-RA a lancé un campagne de financement participatif destinée à financer la version internationale du documentaire « La bataille du Libre » de Philippe Borrel « Hacking For The Commons ».

La bataille du Libre : présentation

« La bataille du Libre » (87mn) est un documentaire de Philippe Borrel. Nous vous en parlions déjà ici. Ce film a été produit par temps noir : « Que ce soit dans le domaine médical, boursier, industriel, éducatif, ou même agricole, il n’existe presque plus de secteurs d’activité ayant échappé à l’emprise du code informatique. Nous en dépendons dans tout secteur de l’activité humaine dans lequel le savoir est clef. Et nous perdons au passage toujours plus de notre autonomie puisque la plupart des logiciels auxquels nous recourons sans le savoir sont dit « propriétaires » : leur code source protégé par des brevets qui appartiennent à de grandes firmes qui en tirent une rente de plus en pus démesurée. Or le logiciel libre – lui – peut être utilisé, copié, partagé et même amélioré librement par tous. Les résistants du « Libre » y voient donc un enjeu philosophique et politique, autant qu’un choix de société, alors que les pratiques contributives et émancipatrices du « Libre » commencent à essaimer bien au delà de l’informatique pour l’intérêt général et le Commun. »

Source toolinux.com