Firefox : quoi de neuf dans la version 83 ? Est-ce la fin de Flash ?

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Firefox 83 est disponible. Ce sera l’avant-dernière édition à supporter le greffon Flash, qui s’éteindra en janvier prochain. La Fondation lance une grande consultation publique sur le DoH.

La version 83 de Firefox vient d’être livrée il y a quelques jours sur le canal stable du navigateur, à destination de Linux, de macOS et de Windows. La liste des nouveautés est publiée sur le site officiel, mais plus en français.

Parmi les nouveautés, on peut citer :

Une plus grande vitesse d’utilisation grâce à des mises à niveau importantes de SpiderMonkey, le moteur JavaScript de Firefox. Le gain de performances atteint jusqu’à 15% (réactivité) et la réduction de l’utilisation de la mémoire atteint jusqu’à 12% ;
Un mode HTTPS-Only. Une fois activé, la fonction s’assure que la connexion au serveur est toujours sécurisée ;
Le zoom par pincement sur les écrans tactiles Windows et via le pavé tactile sur mac, mais pas sous Linux pour l’instant ;
De nouvelles commandes rapides via le clavier pour le mode Picture-in-Picture des vidéos ;

Flash, c’est bientôt fini !

Le 26 janvier 2021, Firefox annoncera fin de la prise en charge d’Adobe Flash. La transition aura duré près de 4 ans.

La prochaine version (84) de Firefox sera donc la dernière version à prendre en charge le greffon. Le 26 janvier 2021, la version 85 de Firefox sera livrée sans prise en charge de Flash. Tout ira un peu plus vite sur les canaux bêta et nightly, puisque « la prise en charge de Flash prendra fin respectivement le 17 novembre 2020 et le 14 décembre 2020« .

Impossible de revenir en arrière : il n’y aura pas de réglage pour réactiver le support Flash. D’ailleurs, le plugin Adobe Flash cessera de charger du contenu Flash après le 12 janvier 2021.

Une enquête sur l’implémentation du DoH

Nous vous l’annoncions en mars dernier : Mozilla a déployé le DoH aux États-Unis et à la demande dans le reste du monde. Une concertation internationale et publique vient de démarrer à ce sujet. Elle va durer 45 jours, du 19 novembre 2020 au 4 janvier 2021. Objectif de la Fondation : « Que le DoH devienne aussi omniprésent pour le DNS que l’HTTPS l’est pour le trafic web et qu’il soit soutenu par les FAI, les opérateurs mobiles et les entreprises à travers le monde. »

Une série de questions détaillées est disponible sur cette page (en PDF). Il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les questions. Toutes les réponses peuvent être soumises en format texte ou PDF à l’adresse e-mail suivante : doh-comment-period-2020@mozilla.com.

Source toolinux.com

Ubuntu Web Remix, une alternative à Chrome OS, disponible en bêta

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Si l’idée d’une machine équipée de Chrome OS vous fait de l’oeil, regardez également du côté d’Ubuntu Web Remix.

Ce tout nouveau fork de l’OS de Canonical tente justement d’offrir une alternative.

Ubuntu Web Remix

C’est précisément ce que tente de faire Rudra Saraswat, le créateur de l’interface Ubuntu Unity, au sein d’un nouveau fork officieux d’Ubuntu. Ubuntu Web Remix repose sur l’édition à support étendu 20.04 LTS (Focal Fossa).

Cette distribution accueille l’environnement de bureau GNOME en version 3.36 et permet d’installer non seulement des applications web, mais aussi des fichiers .deb traditionnels. Notons d’ailleurs que les développeurs ont conçu un outil permettant de créer des applications web afin de les encapsuler dans des fichier .wapp. Ces derniers peuvent ensuite être publiés au sein du Wapp store.

Quelques titres sont déjà proposés, comme Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, le réseau social décentralisé Mastodon ou encore Opendesktop.

Notons également la présence d’Andbox, permettant exécuter les fichiers .apk des applications Android. À l’heure actuelle, cette dernière fonctionnalité est encore au stade d’expérimentation. Rudra Saraswat prévient alors qu’il est possible de rencontrer certains problèmes au travers du live CD.

Ubuntu Web Remix est au stade bêta. D’ailleurs, il n’existe pas encore de site dédié. Il est possible de l’essayer en récupérant le fichier iso ici ou .

Source 9to5linux

Consultation « données publiques et codes sources » : le logiciel libre largement en tête

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La consultation ouverte lancée dans le cadre de la mission sur les données publiques et les codes sources, portée par le député Éric Bothorel, s’est terminée le 9 novembre 2020. Plus de 100 contributions on été publiées, dont quatre par l’April pour une meilleure prise en compte du logiciel libre. Ces quatre propositions sont les plus soutenues de la plateforme, directement suivies par les cinq propositions du CNLL (Union des entreprises du logiciel libre et du numérique ouvert). Un résultat qui rappelle, s’il en était besoin, que le logiciel libre doit être un des piliers de toute politique publique d’ouverture et de réutilisation des données publiques et des codes sources.
Un grand merci à toutes les personnes qui ont soutenu, commenté et relayé ces propositions.

Le Premier ministre avait confié le 22 juin 2020 au député Éric Bothorel la conduite d’une mission d’information ayant pour objet d’analyser les opportunités stratégiques et financières et les freins à lever pour favoriser l’ouverture par défaut des données et des codes sources publics. L’April a eu l’opportunité, le 15 octobre 2020, de présenter son analyse et ses propositions concrètes dans le cadre de son audition. On notera d’ailleurs le grand nombre d’auditions réalisées par la mission. La liste des personnes auditionnées, à jour au 3 novembre 2020, est disponible au format ODT.

Parallèlement, la mission a lancé une consultation publique qui s’est terminée le 9 novembre 2020. Une centaine de contributions libres, sur des sujets divers, ont été publiées et commentées par plus de 400 personnes. Les propositions de l’April ; pour une priorité au logiciel libre, pour une agence interministérielle du logiciel libre, pour une forge publique des logiciels libres et pour une meilleure communicabilité des codes sources, sont les quatre plus soutenues de la plateforme.

L’April remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont soutenu, commenté et relayé l’ensemble des propositions pour une meilleure prise en compte du logiciel libre dans les politiques publiques des données publiques et des codes sources.

Une synthèse de la consultation est attendue d’ici la fin de l’année, quelques statistiques sont d’ores et déjà disponible. Le rapport, objet de la mission, doit quant à lui être remis au Premier ministre le 15 décembre 2020.

Source april.org

Firefox 83 contiendra une option ne chargeant que les sites HTTPS

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Firefox 83, dont la sortie est prévue ce mardi, sera livré avec une nouvelle fonction de sécurité pour ne charger les sites web que via le protocole HTTPS, plus sécurisé que le protocole HTTP.

Firefox 83, dont la sortie est prévue ce mardi, sera livré avec une nouvelle fonction de sécurité appelée « Mode HTTPS uniquement », qui tentera de charger tous les sites web via HTTPS ou affichera un message d’erreur sur les sites qui ne supportent que l’ancien protocole HTTP, peu sécurisé.

Par défaut, la nouvelle fonction est désactivée, mais les utilisateurs peuvent l’activer en se rendant sur la page des options de Firefox, dans la section « Vie privée et sécurité », puis en recherchant les paramètres du mode HTTPS uniquement.

Selon Mozilla, ce nouveau service fonctionne en essayant de trouver la version HTTPS de n’importe quel site web, même si l’utilisateur a accédé au site en tapant ou en cliquant sur un lien HTTP. Si Firefox ne peut pas mettre automatiquement à jour un site en utilisant une connexion HTTPS, le navigateur affichera une erreur à l’utilisateur et lui demandera de cliquer sur un bouton pour confirmer qu’il veut accéder à un site web via une ancienne connexion HTTP.

Une fonction désactivable en cas de besoin

La nouvelle fonction « Mode HTTPS uniquement » peut également être activée ou désactivée en cliquant sur l’icône de verrouillage dans la barre d’adresse et en la sélectionnant dans le panneau déroulant qui apparaît. Aujourd’hui, le protocole HTTP est considéré comme peu sécurisé car tout le trafic se fait par le biais de messages en texte clair qui peuvent être interceptés et exposer le trafic web d’un utilisateur.

Pour rappel, le protocole HTTPS est l’évolution naturelle du protocole HTTP, la connexion étant établie et s’effectuant via un canal chiffré.

La direction de Mozilla indique s’attendre à ce que le HTTPS devienne la norme pour naviguer sur le web. Comme de plus en plus de sites web vont migrer vers le HTTPS, Mozilla explique qu’il sera bientôt possible pour les fabricants de navigateurs de déprécier complètement les connexions HTTP, faisant effectivement du mode HTTPS seul l’état de navigation par défaut à l’avenir.

Source : zdnet.com

Une Française a créé le thème par défaut de Debian 11 : voici Homeworld

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On connaît le thème qui sera utilisé par défaut dans la prochaine version de Debian mi-2021. Il s’agit de Homeworld, fruit du travail de la française Juliette Taka. Détails et informations sur la sortie de Debian 11 Bullseye.

HomeWorld, thème par défaut de Debian 11

L’annonce a été faite le 12 novembre. Sur les 17 projets de thèmes Debian 11 retenus par le jury (qui annonce avoir reçu 5.600 propositions !), la communauté a voté pour HomeWorld de Juliette Taka.

Illustrations

Illustration avec l’écran de connexion :

Voici pour l’outil d’installation :

Tous les détails sur le thème Homeworld se trouvent sur cette page et le développement est posté sur Github. Deux licences sont proposées : CC-BY-SA-4.0 ou GNU GPL-2.0+, au choix.

Qui est Juliette Taka ?

Juliette Taka se présente comme une illustratrice et sketchnoteuse freelance. Cette graphiste française n’est pas une inconnue dans l’univers Debian GNU/Linux, puisqu’elle a déjà conçu le thème Lines utilisé par Debian 8 (Jessie) et softWaves dans Debian 9 (Stretch).

Vous pouvez consulter son site web à cette adresse.

Quand sortira Debian 11 ?

La sortie de Debian 11 devrait intervenir d’ici la fin du premier semestre 2021. Pour l’heure, on ne connaît pas la date exacte, mais le premier gel du code de la prochaine version de la distribution est prévu le 12 janvier 2021, le second le 12 février et le troisième le 12 mars. Le « gel complet » pourrait être annoncé le mois suivant, mais la date n’est pas encore arrêtée.

Quel est le surnom de Debian 11 ?

Debian 11 aura pour nom de code Bullseye.

Où trouver Debian 11 ?

En attendant la sortie de la version finale, pour tester Debian 11, vous pouvez opter pour le canal Debian « Testing », mais à éviter sur une machine de production.

Source toolinux.com

Quelle distribution Linux installer sur un ordinateur 32 bits ?

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Si certains systèmes Linux se concentrent désormais sur les architectures 64 bits, il reste possible de trouver des distributions Linux 32bits. Itsfoss en a déniché une dizaine pour vous. Voici la liste complète.

Dans un article publié le 5 novembre dernier, Itsfoss répond à un questionnement régulier : quelle distribution Linux pour un système 32 bits ?

Il faut dire que les principaux acteurs du domaine – Arch Linux, Ubuntu et Fedora – ont supprimé le support des anciennes architectures, mais toutes les distributions ne sont pas aussi radicales. Il reste possible d’utiliser Linux en 32 bits en 2020.

Distributions Linux 32 bits

Itfoss répertorie 11 distributions Linux 32 bits :

Debian
Slax
AntiX
openSUSE
Emmabuntüs (dont nous vous parlions ici)
NixOS
Gentoo Linux
Devuan
Void Linux
Q4OS
MX Linux
Mageia

Une présentation de chaque distribution Linux encore disponible en 32 bits est proposée, en anglais, dans cet article.

Source toolinux.com

Stratégie Logiciel Libre de la Commission Européenne : APRIL et CNLL s’expriment

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Nous vous annoncions, dans notre édition du 27 octobre, la stratégie dévoilée par la Commission Européenne en faveur du logiciel libre à l’horizon 2023. Suffisant ? L’APRIL et le CNLL ont exprimé un point de vue différent sur la question.

Le 21 octobre, la Commission européenne de Bruxelles a approuvé le plan ’Think Open’, destiné à favoriser les logiciels libres durant les trois ans à venir. L’idée consiste à promouvoir « le partage et la réutilisation des solutions logicielles, des connaissances et de l’expertise« .

APRIL : insuffisant

À la lecture du document, publié en français, l’association estime : « Les objectifs concrets sont rares et on est loin d’une réelle priorité au logiciel libre« , explique l’APRIL dans un communiqué.

Exemple ? « La création d’un « bureau du programme open source » au sein de la DG DIGIT (La direction générale de l’informatique), sans détails sur les moyens financiers et humains dédiés à ce bureau« .

« La stratégie manque d’actions concrètes, détaillées, par exemple sur les processus de passation des marchés publics ou encore, concernant sa dépendance à Microsoft pour le poste de travail, les outils bureautique et de messagerie. Ces sujets sont tout simplement passés sous silence. » APRIL

CNLL : de grands espoirs

De son côté, le CNLL, qui a participé aux travaux, « salue cette nouvelle stratégie » :

« Nous fondons de grands espoirs sur l’initiative de la Commission, car elle offre une excellente occasion de montrer l’exemple aux gouvernements des États membres. A ce titre le document de la Commission contient plusieurs principes et actions qui rejoignent les propositions que le CNLL formule depuis des années auprès des responsables politiques français. »

Lisez également

Quelle est la stratégie logiciel libre de la Commission Européenne ?

Source toolinux.com

Logiciel libre: disparition de Laurent Séguin, ancien président de l’AFUL, militant et musicien

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Éminent militant libriste, auteur de musiques électroniques, Laurent Séguin est mort à 44 ans. Personnalités et organisations des logiciels libres lui rendent hommage.

Laurent Séguin, ancien président de l’AFUL (Association francophone des utilisateurs de logiciels libres) et figure du Libre en France depuis une quinzaine d’années, est mort le 2 novembre, à 44 ans. Cette triste nouvelle suscite des hommages de ceux qui ont connu ce militant passionné.

Un engagement sans faille pour le logiciel libre

Thierry Stoehr, qui l’a précédé à la présidence de l’AFUL («Il y fut très actif. Il en a été président à son tour de 2011 à 2019. Et toujours très apprécié»), évoque leur chambrée aux Rencontres mondiales du logiciel libre (RMLL) de 2008 à Mont-de-Marsan, entre autres «bribes pour dire la douleur et ne pas oublier».

Alexis Kauffmann, fondateur de Framasoft, dit lui aussi sa grande tristesse et relève que Laurent Séguin «aura beaucoup fait pour le libre francophone». Daniel Glazman évoque sur son site «mon ami, mon poteau, mon marin insubmersible. Je me souviens de tes éclats de rire, de ton enthousiasme, de ta chaleur. De ton amitié.» «Je me souviens de ton engagement sans faille, et de toujours, en faveur du Logiciel Libre.»

Laurent Séguin a eu une première carrière dans la Marine nationale, rappelle le CNLL, puis il «s’était investi dans les communautés du logiciel libre en France». Il avait été notamment responsable du GT Logiciel Libre du Pôle Systematic (devenu « hub Open Source »), entrepreneur, directeur commercial et marketing de plusieurs entreprises du logiciel libre, et last but not least créateur de musiques électroniques (libres, sous licence Creative Commons CC by) sous le pseudonyme de CyberSDF.

Le CNLL évoque ainsi sa mémoire:

«Toujours fidèle à ses principes, défendant avec force ses convictions (et il en avait dans plein de domaines!), mais aussi homme de contact et de dialogue, il était généreux avec tous de son temps, de ses idées, de ses contacts. “Enthousiaste”, “bienveillant”, “chaleureux”, “investi”, “perspicace”… voici quelques qualificatifs qui viennent à l’esprit de ceux qui l’ont côtoyé.»

Laurent Séguin était depuis 2019 vice-président de l’AFUL, rappelle l’association, qui exprime son émotion et souligne qu’il «était une figure emblématique du logiciel libre, notamment vers les entreprises». Il travaillait au sein de la SCOP «et entreprise en logiciel libre et égalitaire» Entr’ouvert.

« Très actif sur la définition de l’interopérabilité »

Laurent Séguin était également vice-président de l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), délégué aux entreprises, et y représentait l’AFUL. François Elie, président de l’association, salue la mémoire de celui qui «était un expert avisé et reconnu du logiciel libre. Informaticien dans le service public, militant associatif infatigable, puis investi dans l’entreprenariat de service autour de logiciels métiers, il était aussi un ami de longue date de l’ADULLACT. Il va nous manquer ta lucidité, ton rire, tes histoires de parachutisme.»

Sur Linuxfr, Pierre Jarillon précise que «Laurent a été très actif sur la définition de l’interopérabilité. Je suis allé avec lui à la DISIC, ancêtre de la DINSIC pour présenter le résultat du travail du groupe de travail interop. Cette définition http://interoperability-definition.info/ est maintenant incluse dans le RGI, ce qui en fait la définition officielle de l’État.»

Dans cette interview de mars 2019 à Inria Alumni, Laurent Séguin expliquait les enjeux du logiciel libre et les menaces auxquelles il doit faire face, dont «le retour en force de la brevetabilité du logiciel» (long combat des années 2000 – gagné entre autres grâce à Michel Rocard au Parlement européen – et zombie revenant toujours).

Musique libre

S’il ne se voyait modestement pas tout à fait comme un musicien, Laurent Séguin s’était auto-interviewé sur ses productions sonores (169 musiques publiées) – sans révéler alors son identité, révèle à présent Framablog -, expliquant «je ne me considère pas comme un musicien qui maîtrise un instrument. Je me vois plutôt comme un manipulateur du travail des autres.» (toutes proportions gardées, voilà qui fait penser à des «bidouilleurs» comme Brian Eno)

«Composer de la musique puis la diffuser sous licence libre — licence CC by — faisait partie de ses engagements, et il le faisait avec talent», souligne l’April dans son article sur cette disparition, qui évoque cette «figure incontournable du libre, personne aux multiples talents».

J’ai croisé à plusieurs reprises depuis pas mal d’années Laurent, comme tous ceux qui soutiennent le Libre. Partageant leur chagrin, j’adresse à ses proches toute ma sympathie.
Source zdnet.fr

 

 

Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 se dévoile

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Toujours disponible pour les architectures 32bits largement délaissées par les autres distributions, Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 vient de sortir. Voici ce qui change.

Le Collectif Emmabuntüs vient d’annoncer la sortie ce mardi de la mise à jour d’Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 (32 et 64 bits), une distribution basée sur la Debian 10.6 Buster et les environnements graphiques Xfce/LXQt. Le projet a été initialement conçu pour « faciliter le reconditionnement des ordinateurs donnés aux associations humanitaires, notamment, à l’origine, aux communautés Emmaüs« .

Quoi de neuf ?

Cette nouvelle mise à jour apporte le mode d’installation OEM dans le cadre de la campagne de réemploi lancée début septembre, en collaboration avec Debian-Facile (France), Blabla Linux (Belgique) et Tugaleres.com.

Dans cette version 1.03, les correctifs et améliorations suivants ont été apportés :

Debian 10.6 Buster
Ajout du mode d’installation OEM via Calamares
Ajout de Warpinator
Ajout de l’utilitaire zram-tools
Mise à jour Multisystem 1.0451 du 03/10/2020 avec le support de l’Emmabuntüs DE 4 et ajout d’un thème spécifique pour la campagne de réemploi
Mises à jour : HPLip 3.20.6, Firefox ESR 78.3.0, Thunderbird 78.3.1, TurboPrint 2.50-1, VeraCrypt 1.24-Update7

Télécharger Emmabuntüs Debian Édition

Emmabuntüs Debian Édition 3 1.03 est disponible gratuitement depuis cette page de téléchargement : download.emmabuntus.org.

Source toolinux.com

Quoi de neuf dans Debian 10.6 Buster ?

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Il y a quelques semaines, le projet Debian annonçait une 6e mise à jour de la distribution stable Debian 10 Buster. Une mise à niveau essentiellement sécuritaire.

Le projet Debian annonçait début octobre la sixième mise à jour de sa distribution stable Debian 10 (nom de code Buster), annoncée à l’occasion de DebConf20, conférence qui s’est tenue en mode virtuel fin août.

Tout en réglant quelques problèmes importants, cette mise à jour « corrige principalement des problèmes de sécurité de la version stable« . Mettre à jour une installation vers cette révision peut se faire en faisant pointer le système de gestion de paquets sur l’un des nombreux miroirs HTTP de Debian.

Cette 6e évolution ne constitue pas en soi une nouvelle version de Debian 10, mais une mise à niveau de certains des paquets qu’elle contient. D’ailleurs, celles et ceux qui installent fréquemment les mises à jour à partir de security.debian.org n’auront pas beaucoup de paquets à rapatrier.

Télécharger Debian 10.6

Pour installer Debian 10.6, il suffit de vous reporter à la documentation d’installation. Pour rappel, de nombreuses architectures sont supportées :

PC 64 bits (amd64)
ARM 64 bits (AArch64)
EABI ARM (armel)
ARM avec unité de calcul flottant (armhf)
PC 32 bits (i386)
MIPS (gros-boutiste)
MIPS (petit-boutiste)
MIPS 64 bits (petit-boutiste)
PowerPC 64 bits (petit-boutiste)
System z

Liens et téléchargement

Les nouveautés sur le site officiel
Debian Buster

Source toolinux.com