Ce qu’il faut savoir sur un VPN et comment l’installer sous Linux

Featured

Savez-vous exactement ce qu’est un VPN et comment il fonctionne ? Vers quel fournisseur de VPN faut-il se tourner ? Nous allons répondre à ces questions et vous donner des solutions pour installer votre nouveau VPN sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation.

C’est quoi un VPN ?

Un VPN (Virtual Private Network) est un réseau virtuel privé destiné à isoler les échanges du reste du trafic transitant par les réseaux de télécommunication publics. Il masque l’adresse IP d’un utilisateur pour crypter son trafic internet. Son fonctionnement est simple. Vos données sont routées non plus via votre fournisseur d’accès à internet (ou hotspot public), mais via un réseau de serveurs maintenus par un fournisseur tiers, de manière sécurisée.

Très utilisé en entreprise pour faciliter le travail à distance et protéger les données sensibles, le VPN intéresse de plus en plus les particuliers. Pas étonnant, dès lors, de voir se multiplier les offres pour des VPN en ligne depuis plusieurs années. D’où l’importance de bien choisir son fournisseur de VPN.

Quel est l’intérêt du VPN pour moi ?

Les avantages d’un VPN sont nombreux, qu’on soit un simple utilisateur, un professionnel ou un activiste. En voici deux exemples concrets.

Anonymat et Confidentialité

Le VPN vient masquer votre identité (IP) et votre localisation, ce qui va renforcer votre confidentialité en ligne. Vous pouvez dès lors contourner le géoblocage de services, notamment dans le domaine du streaming (Netflix, Disney+, HBO Max) ou pour les retransmissions d’événements sportifs.

Dans certains pays, le VPN permet également de contourner la censure imposée par les régimes politiques.

Cybersécurité

Lorsque vous utilisez une connexion à internet publique, notamment les hotspots gratuits (commerces, restaurants, aéroports, villes), l’utilisation du VPN permet de chiffrer les données que vous échangez. Elles ne peuvent donc pas être suivies ou interceptées. Une protection utile contre les menaces en ligne.

L’installation du VPN en question

Lorsque vous avez choisi un fournisseur, vous pouvez alors installer le VPN sur un grand nombre d’appareils :

Un routeur : pour cela, votre routeur doit supporter la norme OpenVPN, ce qui varie d’une marque à l’autre ;
Un ordinateur : il est possible de configurer le VPN depuis une application ou directement dans les paramètres du système d’exploitation (Linux, macOS, Windows, ChromeOS), en fonction de votre fournisseur VPN ;
Un smartphone ou une tablette : via une application mobile ou dans les paramètres de votre appareil iOS ou Android.

Installer un VPN sous Linux

Pour installer un VPN sur un système d’exploitation Linux, vous pouvez télécharger le client OpenVPN et le configurer manuellement. Les instructions sont parfois complexes : c’est une option de choix pour les utilisateurs avancés. Si ce n’est pas votre cas, de nombreux fournisseurs disposent d’une application VPN native pour Linux, compatible avec la plupart des distributions (Fedora, Ubuntu, Debian, Linux Mint, Mageia, elementary OS, etc.).

Fiabilité : quel est le meilleur VPN ?

Les VPN gratuits ne sont pas recommandés. Généralement, leur fonctionnement est plus lent et ils ne garantissent pas toujours votre sécurité. Pour trouver un VPN fiable, n’hésitez pas à consulter un comparateur de VPN. Vous pourrez alors choisir le meilleur fournisseur de VPN en fonction de vos besoins et de votre système d’exploitation. Vous pourrez également recueillir les impressions et les avis des utilisateurs.

Si vous utilisez Linux, n’oubliez pas de vérifier que le fournisseur propose une application Linux ou, à défaut, des instructions claires pour configurer le VPN sous Linux, par exemple avec OpenVPN.

Conclusion

Que vous souhaitiez protéger votre anonymat, contourner la censure et les blocages géographiques ou simplement protéger vos données personnelles, vous avez aujourd’hui tout intérêt à adopter un VPN. Votre adresse IP sera dissimulée et vous pourrez surfer de manière plus sûre et confidentielle.

Source toolinux.com

Où trouver matériel informatique reconditionné en France (Guide)

Featured

Cette liste d’acteurs du reconditionnement vous permet de trouver un fournisseur de smartphones, tablettes et ordinateurs reconditionnés ou recyclés en France.

L’informatique verte (Greentech) s’installe en France. Nous vous proposons une série de revendeurs et entreprises spécialisés dans le domaine de l’informatique reconditionnée. Cette liste est régulièrement mise à jour grâce à l’apport de contributeurs et de lecteurs.

Table des matières

La liste a été mise à jour le 15 avril 2021 :

E-Recycle
AfBshop
Les Ateliers du Bocage
Plus de PC
Adopteunphone.fr
Back Market
rzilient
Smaaart
Reepeat
Ordi Solidaire
Laptop Services

E-Recycle

Le site E-Recycle e-Recycle est un site web spécialisé dans la reprise et le recyclage de produits high tech d’occasion auprès des particuliers et entreprises. L’entreprise se lance désormais dans les ordinateurs, après s’être concentrée sur les smartphones et tablettes. Le matériel informatique reconditionné est directement accessible depuis cette page.

Tous les produits sont d’ailleurs visibles sur la place de marché
Backmarket, mais également Fnac, Darty, Cdiscount, Rueducommerce et LDLC. L’objectif est de « prôner le reconditionné pour limiter l’impact écologique lié à la production de nouveau matériel« .

AfBshop.fr

AfB France s’est lancé dans la commercialisation de matériel informatique recyclé en proposant des emplois durables à des personnes en situation de handicap (80% des effectifs).

« 4 boutiques sont déjà présentes en France« , nous précise Arnaud PAILLUSSON, responsable e-commerce de l’enseigne, qui mise désormais sur l’essor du commerce électronique. « Nous proposons d’ailleurs une gamme d’ordinateurs équipés d’Ubuntu Linux« .

Les Ateliers du Bocage

Les Ateliers du Bocage sont une entreprise du mouvement Emmaüs (insertion et adaptée). On y assure le recyclage d’équipements informatiques et numériques anciens, qui sont revendus ensuite après reconditionnement. 100% des équipements seront redistribués vers des programmes d’actions solidaires en France, notamment auprès des séniors et des enfants dyslexiques.

Plus de PC

PlusdePC.COM est une boutique en ligne lancée par l’entreprise adaptée Olinn IT, qui emploie des personnes en situation de handicap de tous âges et tous horizons. L’entreprise assure le rachat, le réemploi et le recyclage de parcs informatiques et flottes de téléphones mobiles en France et en Europe. Chaque article reconditionné est garanti 6 mois minimum, avec des extensions de garantie possibles.

Adopteunphone.fr

Adopteunphone.fr veut aller plus loin dans la démarche environnementale en proposant, non pas du reconditionné à neuf, mais du revalorisé. « Revalorisé » signifie que les smartphones, tablettes et ordinateurs portables d’occasion qui sont vendus sur ce site ont été testés, réinitialisés, nettoyés et au besoin réparés avec des pièces détachées d’origine issues du recyclage.

Back Market

Surtout connu pour ses smartphones et tablettes reconditionnés, l’enseigne est aujourd’hui l’un des principaux acteurs du marché en France et en Europe. Il agit comme une place de marché (marketplace). Back Market. La plateforme met en relation des vendeurs agréés avec des particuliers ou des entreprises souhaitant acquérir du matériel reconditionné.

L’entreprise propose notamment une série d’ordinateurs reconditionnés compatibles Linux ici.

rzilient

Dès maintenant, rzilient peut proposer une offre de location et de vente de produits reconditionnés en B2B, une petite nouveauté bienvenue sur le marché de la gestion de parcs iT. L’offre de service, agnostique au niveau de l’OS, se veut complètement intégrée : approvisionnement, financement, reprise du matériel et son recyclage, sans engagement de durée. Les offres concernent tout type de matériel et rzilient prévoit de faire évoluer son offre en proposant une gamme de services annexes.

« Alors que l’indice de réparabilité est entré en vigueur le 1er janvier 2021, la question du reconditionné est plus que jamais d’actualité. Les fabricants et distributeurs doivent en effet désormais faire apparaître sur leurs produits neufs une évaluation précise de leur capacité à être réparés. L’objectif est de renseigner les consommateurs sur l’obsolescence des appareils afin qu’ils se tournent vers des modèles plus durables. Pour les entreprises souhaitant réduire leur empreinte écologique, l’un des gestes les plus forts reste de s’équiper au rayon reconditionné.  » (blog)

SMAAART

SMAAART est un service lancé en 2017 par SOFI Groupe (anciennement Fibrosud), entreprise située à St-Mathieu-de-Tréviers, en France. Sa spécialité : le reconditionnement de téléphones éco-recyclés.

Reepeat

Le site web Reepeat.fr agit comme un comparateur d’offres déconditionnées. Il référence toutes les offres reconditionnées en France et permet de comparer les produits vendus sur des sites en ligne (Backmarket, Fnac Occasions, Darty Occasions, Amazon
Reconditionné, Asgoodasnew, etc.), mais aussi de marques qui reconditionnent
elles-mêmes leur produit (Apple, JBL, Philips, etc.).

Ordi Solidaire

Depuis 2008, la SCOP Ordi Solidaire propose des ordinateurs d’occasion, reconditionnés, au choix sous Windows ou sous Linux (Debian et Ubuntu). Chaque ordinateur est issu de parcs informatiques professionnels. Il fait l’objet d’une traçabilité stricte.

Laptop Services

Laptop Services vend des ordinateurs d’occasion qui ont fait l’objet d’une utilisation de plus de 3 mois. Ils sont nettoyés, contrôlés dans le centre de reconditionnement de Moissy Cramayel. Les colis et produits sont préparés par des équipes composées à 80% de travailleurs en situation de handicap.Les ordinateurs d’occasion sont traités par ATF Gaia (Groupe ATF), entreprise adaptée.

Autres vendeurs de matériel informatique reconditionné

Vous vendez du matériel informatique recyclé et notamment autour de Linux ? N’hésitez pas à nous écrire, nous mettrons à jour cet article. Merci aux nombreux lecteurs qui nous aident à améliorer cette liste.

Source toolinux.com

Synthèse vocale libre : Mozilla et NVIDIA relancent le projet Common Voice

Featured

Common Voice, lancé par Mozilla en 2017, vise à développer une solution de reconnaissance vocale libre. La technologie évolue de manière spectaculaire et intéresse de nouveaux acteurs. NVIDIA a choisi d’investir 1,26 million d’euros dans le projet.

C’est quoi Common Voice ?

Common Voice de Mozilla est une initiative open source visant à démocratiser et à diversifier le développement de la technologie vocale. Lancé en 2017, le projet permet à quiconque de faire don de sa voix à une base de données gratuite et publique que les entreprises, les chercheurs et les développeurs peuvent utiliser pour former des applications, des produits et des services basés sur la voix.

Aujourd’hui, Common Voice représente le plus grand ensemble de données vocales multilingues du domaine public au monde, avec plus de 9.000 heures de données vocales dans 60 langues différentes, y compris des langues très répandues et d’autres moins utilisées comme le gallois et le kinyarwanda, qui est parlé au Rwanda. Plus de 164.000 personnes dans le monde ont contribué au projet jusqu’à présent.

La synthèse vocale, enjeu d’avenir

Selon plusieurs études, au cours de la prochaine décennie, la synthèse vocale devrait devenir le principal moyen d’interaction avec les appareils, qu’il s’agisse d’ordinateurs portables, de téléphones, d’assistants numériques ou de même de kiosques.

Problème identifié par Mozilla : les appareils à reconnaissance vocale d’aujourd’hui sont « inaccessibles à une grande partie de l’humanité car ils ne peuvent pas comprendre de vastes pans de langues, d’accents et de modes d’expression du monde entier« . Sans oublier que la plupart des données vocales actuellement utilisées pour entraîner les algorithmes d’apprentissage automatique sont détenues par une poignée de grandes entreprises, dont Apple, Microsoft et Google.

« Le langage est une partie importante de notre identité et les gens, et non les entreprises à but lucratif, sont les gardiens légitimes de la façon dont le langage apparaît dans nos vies numériques. En facilitant le don de données vocales, Common Voice permet aux gens de jouer un rôle direct dans la création de technologies qui aident l’humanité au lieu de lui nuire. » – Mark Surman, directeur exécutif de la Fondation.

Mozilla et NVIDIA autour de Common Voice

Voilà pourquoi Mozilla doit ranimer son projet Common Voice et a choisi de s’associer à NVIDIA, qui investit 1,5 million de dollars. Cet investissement permettra d’ »accélérer la croissance de l’ensemble des données de Common Voice, d’engager plus de communautés et de bénévoles dans le projet, mais aussi de soutenir l’embauche de nouveaux collaborateurs » au sein de l’entité.

« La demande en IA conversationnelle est croissante, avec des chatbots et des assistants virtuels qui ont un impact sur presque tous les secteurs. Avec les grands ensembles de données ouvertes de Common Voice, nous sommes capables de développer des modèles pré-entraînés et de les proposer gratuitement à la communauté. » – Kari Briski, senior director de NVIDIA

Ce qui change

Pour soutenir l’expansion, Common Voice fonctionnera désormais sous l’égide de la Fondation Mozilla dans le cadre de ses initiatives. Objectif fixé par NVIDIA et la Fondation : faire de Common Voice un « pionnier du don de données et un outil efficace que le public peut utiliser pour façonner l’avenir de la technologie » de manière éthique.

Comment conntribuer à Common Voice ?

Vous pouvez participer au projet en rejoignant la partie contributive du site web de Common Voice. Les informations du profil permettent d’améliorer la qualité des données audio et la précision de la reconnaissance vocale. Ces informations personnelles – démographiques notamment – restent toutefois anonymes.

Source toolinux.com

FSF: les administrateurs soutiennent Richard Stallman, qui s’excuse d’erreurs passées

Featured

La Free Software Foundation justifie le retour au conseil d’administration de son fondateur. RMS publie une lettre où il expose sa maladresse sociale et présente des excuses.

Richard Stallman en 2012, devant son ordinateur avec des autocollants GNU et FSF. Photo: Habib M’henni / Wikimedia Commons

Il aura fallu trois semaines aux responsables de la Free Software Foundation pour essayer d’allumer un contre-feu à la campagne virulente qui la frappe depuis l’annonce du retour de son fondateur, Richard Stallman (RMS), à son conseil d’administration. Ce lundi soir, la FSF diffuse un communiqué pour expliquer que les électeurs de la FSF, dont le conseil d’administration (qui signe le communiqué), ont «voté pour nommer Richard Stallman à un siège du conseil après plusieurs mois de discussions et de délibération réfléchie. Nous avons décidé de ramener RMS parce que sa sagesse nous manquait. Sa sagacité historique, juridique et technique sur le logiciel libre est sans pareil (…) Il reste le philosophe le plus éloquent et un défenseur incontestablement dévoué de la liberté en informatique.»

« Son comportement s’est modéré »

Le conseil assume «toute la responsabilité d’avoir aussi mal géré la nouvelle de son élection au conseil», retour qui a déclenché une vive controverse dans le monde du Libre. Le communiqué souligne que Richard Stallman «reconnaît avoir fait des erreurs. Il a des regrets sincères, en particulier de la façon dont la colère contre lui à titre personnel a nui à la réputation et à la mission de FSF. Si son style personnel reste un problème pour certains [voir la lettre ouverte-pétition qui appelle au départ de RMS et au boycott de la FSF], la majorité du conseil d’administration (trois dirigeants de la FSF, dont le directeur exécutif, ont démissionné fin mars) estime que son comportement s’est modéré et pense que sa réflexion renforce le travail de la FSF pour poursuivre sa mission.»

La FSF souligne que RMS, bénévole, a les mêmes responsabilités et devoirs que les autres membres du conseil. Le conseil indique aussi avoir engagé des modifications de sa gouvernance ces dernières semaines, notamment pour sélectionner de nouveaux administrateurs. Les salariés syndiqués de la Fondation ont élu le 28 mars un représentant, Ian Kelling, qui rejoint le conseil d’administration comme représentant du personnel, un siège nouvellement créé.

La FSF conclut en reconnaissant «la nécessité d’attirer une nouvelle génération de militants pour la liberté du logiciel et de développer le mouvement. Nous rendrons compte à la communauté de nos discussions et activités à mesure que nous avancerons.»

« Adressez vos critiques à moi, pas à la FSF »

Dans un message distinct, titré «RMS s’adresse à la communauté du logiciel libre», le fondateur du mouvement expose ses difficultés, dès l’adolescence indique-t-il, dans les relations avec les autres. Une défense qui se présente, même si le mot n’est pas employé, comme celle d’une personne autiste ou en tout cas non-neurotypique comprenant mal ou pas les « signaux subtils » dans les échanges:

«Plus tard dans la vie, j’ai découvert que certaines personnes réagissaient négativement à ma conduite, ce que je ne savais même pas. Ayant tendance à être direct et exprimer honnêtement mes pensées, je mettais parfois les autres mal à l’aise, voire les offensais – en particulier les femmes. Ce n’était pas volontaire: je ne comprenais pas assez le problème pour savoir quels choix il y avait.

Parfois, j’ai perdu mon sang-froid parce que je n’avais pas les compétences sociales pour l’éviter. Certains pouvaient faire avec, d’autres en étaient blessés. Je m’excuse auprès de chacun d’eux. S’il vous plaît, adressez vos critiques à moi, pas à la Fondation du logiciel libre.»

Richard Stallman revient ensuite sur ce qui avait provoqué sa démission en 2019, sa défense de feu Marvin Minsky, mis en cause dans l’affaire Jeffrey Epstein. Stallman se justifie en expliquant ne pas supporter les accusations mensongères, et avoir ainsi parlé pour défendre Minsky. Mais il admet avoir été maladroit à l’époque en négligeant de souligner le contexte du scandale sexuel de l’affaire Epstein.

Reste à voir si ce mea culpa et le communiqué du conseil d’administration suffiront à contrecarrer le mouvement de boycott qui a commencé à frapper la FSF. Les initiateurs de la pétition contre Stallman et la FSF, signée par de nombreuses figures des logiciels libres et de l’open source, ont réagi ce lundi en indiquant maintenir leur position.

Source zdnet.fr

Tails 4.17 : quoi de neuf pour la distribution Linux sécurisée ?

Featured

Le système d’exploitation popularisé par Edward Snowden poursuit son évolution avec la sortie d’une version de maintenance fin mars. Voici ce qu’il faut savoir sur Tails 4.17.

Après avoir publié sa feuille de route pour 2021, le projet Tails diffuse la troisième version de l’année, Tails 4.17.

C’est quoi, Tails ?

Tails (The Amnesic Incognito Live System) est une distribution Linux sécuritaire basée sur Debian. Elle entend préserver l’anonymat de ses utilisateurs en ne laissant aucune trace numérique sur la machine. Toutes les connexions réseau transitent via Tor ou sont bloquées.

L’OS peut être lancé via une clé USB depuis la plupart des ordinateurs (fabriqués durant la dernière décennie, Mac compris).

Comment ça marche ?

Pour utiliser Tails, vous éteignez l’ordinateur et le démarrez depuis votre clé USB Tails, à la place de Windows, macOS ou même… Linux. Quand Tails démarre, vous êtes face à une page blanche : tout ce que vous faites disparaît automatiquement lorsque vous éteignez Tails. Vous pouvez toutefois enregistrer des fichiers et certaines configurations dans un stockage persistant, mais il sera chiffré sur la clef USB

Quels logiciels dans Tails ?

Plusieurs logiciels sont inclus dans la distribution Tails :

Tor avec uBlock (navigateur sécurisé basé sur Firefox avec bloqueur de publicité)
Thunderbird (courriel chiffré)
KeePassXC (mots de passe forts)
LibreOffice
OnionShare (partage de fichier via Tor)

Tails 4.17 : les nouveautés

La version 4.17 de Tails apporte plusieurs nouveautés :

Amélioration de la fiabilité des mises à jour automatiques
Réparation automatique du système de fichiers utilisé pendant les mises à jour.
Reprise automatique lorsque le téléchargement d’une mise à jour a échoué.
Mise à jour du Navigateur Tor vers la version 10.0.14.
Mise à jour de Thunderbird vers la version 78.8.0.
Mise à jour de Tor vers la version 0.4.5.7.
Mise à jour de GRUB vers la version 2.04-16.
Améliorations diverses das le support de certaines interfaces Wi-Fi, en particulier celles de Intel, Broadcom, and Cypress.

La liste des changements est disponible à cette adresse.

La prochaine mise à jour – Tails 4.18 – est programmée le 20 avril 2021.

Comment installer Tails sur mon ordinateur ?

Trois options s’offrent à vous pour installer Tails : clé USB, DVD ou machine virtuelle.

Vous pouvez installer Tails en moins de 30 minutes en suivant les instructions sur cette page. Vous avez besoin pour cela d’une clé USB (8 Go min.) et allez rapatrier 1,2 GB de données depuis votre ordinateur (Linux, Windows, macOS).

Vous pouvez également graver Tails sur un support DVD ou utiliser Tails dans une machine virtuelle.

Où trouver de la documentation sur Tails ?

Une abondante documentation est disponible sur le site officiel, dont une grande partie est proposée en français.

Source toolinux.com

Vous pouvez tester Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) en bêta

Featured

La version bêta du système d’exploitation Ubuntu 21.04 (Hirsute Hippo) est désormais disponible. La date de sortie de la version finale restée fixée au 22 avril 2021.

Nous vous en parlions début mars : la version bêta d’Ubuntu 21.04 vient d’arriver. Elle donne un avant-goût des nouvelles fonctionnalités et des améliorations de la distribution aux développeurs et aux utilisateurs intrépides.

Ubuntu 21.04 : quoi de neuf ?

La nouvelle version Ubuntu 21.04 est basée sur un noyau Linux 5.11 et introduit les changements suivants :

Wayland par défaut pour la plupart des configurations ;
Un mélange de GNOME 3.38 et GNOME 40 (qui vient de sortir) ;
Support nftables, PipeWire, carte à puce et améliorations dans AD (Active Directory) ;
meilleur support Raspberry Pi.

Quelle mascotte pour Ubuntu 21.04 ?

L’hippopotame hirsute (« Hirsute Hippo) » dispose de son illustration officielle, qu’on doit à l’illustratrice allemande Sylvia Ritter. Elle l’a entièrement conçu avec un logiciel libre, Krita, comme nous vous l’expliquions ici.

Où trouver Ubuntu 21.04 ?

La version bêta d’Ubuntu 21.04 est maintenant disponible au téléchargement via cette page. Attention, il ne s’agit pas d’une version LTS.

Source toolinux.com

La crise de gouvernance de la Free Software Foundation ne s’arrange pas

Featured

RMS a été exclu du comité directeur du CCG, tandis que les membres de l’équipe de direction de la FSF démissionnent.

Selon certains défenseurs de Richard M. Stallman (RMS), les personnes qui demandent son exclusion du board de la FSF sont une foule en colere composée de personnes étrangères à l’open-source et aux entreprises, ainsi que de « social justice warriors ». Ces arguments ne tiennent pas bien face aux faits tels que la démission de trois membres de l’équipe de direction de la FSF et le fait que le comité directeur du GCC a retiré RMS de ses membres.

Les dirigeants de la FSF, John Sullivan, directeur exécutif, John Hsieh, directeur adjoint, et Ruben Rodriguez, directeur de la technologie, ont annoncé :

En tant que membres de la direction de la FSF, nous avons décidé de démissionner, avec des dates de fin de poste à déterminer. Nous croyons en l’importance de la mission de la FSF et pensons qu’une nouvelle équipe sera mieux placée pour mettre en œuvre les récents changements de gouvernance. Le logiciel libre et le copyleft sont des questions cruciales de notre temps, et la FSF est, et devrait continuer à être, l’organisation à la tête de ce mouvement. Le personnel de la FSF a notre plus grand respect, notre soutien et notre reconnaissance, et ce fut un privilège de travailler avec vous tous. L’objectif commun de notre équipe est d’assurer une transition en douceur tout en soutenant la rénovation nécessaire de la gouvernance de la fondation.

La GNU Compiler Collection (GCC) est une collection d’outils de langage de programmation d’une valeur extraordinaire. Stallman était l’un des principaux créateurs du projet GCC. Néanmoins, sur la liste de diffusion GCC, David Edelsohn, directeur technique GCC chez IBM et membre fondateur du comité directeur de GCC, a annoncé :  » En 2012, RMS a été ajouté à la page web du comité de pilotage GCC, sur la base de son rôle dans le projet GNU… Nous ne pensons pas que cette liste sert les meilleurs intérêts de la communauté des développeurs et des utilisateurs de GCC. Par conséquent, nous le retirons de la page ».

Pourquoi ? Nathan Sidwell, contributeur et mainteneur de longue date de GCC, a ouvert le bal en demandant que RMS soit écarté en raison de la « véritable toxicité qu’il engendre » envers les femmes dans le domaine de la technologie. De plus, Sidwell souligne que RMS n’a pas réellement contribué à GCC depuis des années :

RMS n’est plus un développeur de GCC, son commit le plus récent que je peux trouver concerne SCO en 2003. Avant cela, il y a eu des commits en 1997, mais beaucoup moins qu’en 1994 et avant. …

Notre souhaitons être accueillants, mais la toxicité de RMS est repoussante. Nous ne souhaitons peut-être pas que cette toxicité se reflète sur nous, mais c’est le cas. Nos intentions sont peut-être bonnes, mais les intentions ne sont pas si importantes – l’impact l’est, et le mal est fait. Corrigez cela.

Il est clair que le comité du GCC était d’accord avec lui et a donc pris la décision symbolique de retirer RMS du comité directeur.

Ils ne sont pas les seuls. Bradley M. Kuhn, ancien membre à long terme du conseil d’administration de la FSF et actuel Policy Fellow et Hacker-in-Residence de la Software Freedom Conservancy (SFC) m’a dit qu’il avait dit « tout ce qu’il avait à dire sur cette situation en 2019 ». Kuhn a écrit cela après avoir échoué à « persuader RMS que le lancement d’une campagne controversée sur le comportement sexuel et la moralité allait à l’encontre de sa mission et de celle de la FSF de faire progresser la liberté logicielle. » De plus, « Peu importe votre opinion sur la question, un leader qui refuse de cesser de parler haut et fort de questions sans rapport finit par créer une distraction intenable de l’activisme radical que vous essayez de faire progresser. » Kuhn a ensuite démissionné de la FSF.

Lorsque RMS a fait son retour surprise au sein de la FSF, le président de la FSF, Geoffrey Knauth, a rapidement annoncé qu’il démissionnait également en tant qu’officier, directeur et membre votant de la FSF. Kat Walsh, membre du conseil d’administration de la FSF, a également démissionné.

Paul Fisher, ancien administrateur système senior de la FSF, estime que le vrai problème est le suivant :

La FSF n’a pas réussi à se développer au-delà du leadership d’un seul homme pendant plusieurs décennies. Ma conviction est que RMS considère la FSF comme sa propriété, elle n’était pas destinée à accueillir un groupe inclusif et diversifié d’individus unis pour faire avancer le mouvement.

Au lieu d’encadrer et d’encourager les nouveaux leaders de la FSF, on les pousse vers la sortie. Des employés talentueux qui auraient passé toute leur carrière à la FSF sont partis à cause d’un manque de leadership.

Avec le retour de RMS, la démission de tous les dirigeants de la FSF, le retrait des financements et le manque apparent de volonté de la part du conseil d’administration de prendre des mesures décisives, nous nous retrouvons avec la coquille d’une organisation qui ne semble pas avoir de stratégie viable à long terme. Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi.

En résumé, alors que les partisans de RMS cherchent à dépeindre leurs adversaires comme des influences extérieures, beaucoup de ceux qui s’opposent à son retour ont passé des années de leur vie à soutenir le logiciel libre au plus haut niveau, en tant que programmeurs et dirigeants. La FSF peut soit dépérir et mourir en tant que fan-club de RMS, soit se réinventer en tant qu’organisation qui place réellement la liberté logicielle au premier plan plutôt que d’être un accessoire pour l’ego de son fondateur.

Un « outsider » le dit bien. Matthew S. Wilson, un développeur de logiciels libres de longue date et vice-président/ingénieur distingué d’AWS, a tweeté : « C’est l’œuvre de sa vie. Tout l’appareil de la FSF et GNU construit pour l’aider dans SON travail. Ne pas en faire partie serait rompre un engagement, et comme abandonner un enfant. Par conséquent, il n’y a pas de plan de succession, pas de délégation de la prise de décision, et une mainmise sur le pouvoir. »

RMS a longtemps craint d’être rayé de l’histoire des logiciels libres et open-source. Aujourd’hui, RMS semble vouloir la réécrire en jouant à nouveau un rôle de leader au sein de la FSF. Malheureusement pour lui, cet effort a amené de nombreuses personnes à le considérer davantage comme un ennemi du mouvement qu’il a fondé que comme son fondateur héroïque.

Source : zdnet.com

WSL 2 : nouvelle version d’Ubuntu on Windows Community Preview

Featured

Cette semaine, Canonical a annoncé la disponibilité d’une nouvelle version préliminaire d’Ubuntu on Windows Community. Elle est distribuée sur le Microsoft Store de Windows 10.

Ubuntu on Windows Community Preview – WSL 2 a été officialisé ce 31 mars.
Il s’agit de la 2e version, après l’engouement manifesté lors des conférences WSLConf en 2020. Pour Canonical, cette nouvelle version de l’aperçu communautaire est une façon de « remercier la communauté et de lui offrir un espace pour façonner collectivement l’avenir d’Ubuntu sur WSL« .

C’est quoi Ubuntu on Windows Community ?

Ubuntu on Windows Community est une version spéciale du système Linux Ubuntu pour le sous-système Windows pour Linux (WSL) qui sert de sandbox (bac à sable) pour tester de nouvelles fonctions.

Quoi de neuf dans WSL 2 ?

La nouvelle version préliminaire intègre le nouveau thème officiel Ubuntu pour Windows Terminal. Autres nouveautés :

Ubuntu WSL Out-Of-Box experience pour la mise en route ;
La commande `ubuntuwsl` pour la configuration ;
L’extension Windows Terminal Fragment ;

La liste des amélioration est détaillée dans cet article de blog.

Où trouver Ubuntu on Windows Community Preview ?

L’Ubuntu on Windows Community Preview n’est actuellement disponible que dans la boutique d’applications de Microsoft via ce lien direct et non via la fonction de recherche.

Recommandations de configuration

La configuration recommandée pour installer Ubuntu on Windows Community Preview est :

Système d’exploitation : Windows 10 version 16237.0 (ou supérieur)
Architecture : ARM64 ou x64
Mémoire 8 Go

Que faire si j’ai déjà installé la première version ?

Attention, les données contenues dans Ubuntu on Windows Community Preview seront supprimées de manière permanentes. Il faut créer une sauvegarde (backup) de votre image existante via la commande suivante :

wsl.exe –export feature

Source toolinux.com

Aux racines de Wikipédia, la culture du logiciel libre

Featured

Lorsque est née en 2001 l’encyclopédie libre et collaborative, elle s’est appuyée sur le mode de fonctionnement et le droit des logiciels libres.

Vingt ans après sa naissance, Wikipédia est si bien installé dans le paysage Internet (9e site le plus visité en France en février 2021, avec 31 millions de visiteurs uniques par mois, 4,6 millions en moyenne par jour, selon Mediamétrie) tout en restant assez méconnu quant à son fonctionnement, que ses origines sont également mal ou pas situées par beaucoup de ses utilisateurs. Dans son livre «Wikipédia. Dans les coulisses de la plus grande encyclopédie du monde» (éditions First), déjà abordé dans ZDNet, Rémi Mathis, historien et conservateur à la Bibliothèque nationale de France, expose dans quel terreau a surgi ce projet singulier.

« La notion de communauté, extrêmement forte dans l’informatique »

Il explique que «si les modes de fonctionnement du monde de l’édition ont peu évolué, d’autres méthodes ont été développées parallèlement – dans des domaines n’ayant a priori rien à voir avec les encyclopédies. (…) Les informaticiens, et les scientifiques en général, s’embarrassent bien peu de la notion d’auteur, au sens traditionnel du terme: un article coécrit à cinq, dix, vingt auteurs est fréquent dans les sciences dures ou médicales.»

«La notion de communauté est donc extrêmement forte dans le domaine de l’informatique, et l’habitude est bien ancrée de travailler en pools d’informaticiens ne se connaissant souvent même pas – une habitude qui va être réutilisée par Wikipédia.»

Rémi Mathis souligne la «forte tradition du travail bénévole uniquement motivé par la volonté de s’amuser ou de porter aux dernières extrémités le travail des autres», et «l’éthique officieuse de l’excellence et de la bidouille» qui s’est formé chez les informaticiens. «C’est dans ce milieu que sont créées certaines des entreprises les plus innovantes, et que se développe également le logiciel libre.»

L’auteur souligne le problème juridique de la modification du code d’un logiciel pour que toute une communauté puisse y participer. «C’est pour pallier cette difficulté qu’ont été créées les licences libres. L’idée est de faire signer un contrat aux auteurs : en modifiant le code tels qu’ils l’ont trouvé, ils s’engagent à accepter que leur propre travail soit à son tour modifié.» Le livre rappelle le lancement par Richard Stallman de GNU, dont «tout le code est partagé et réutilisable par n’importe qui. Pour protéger cette idée et cette manière de faire, Stallman fonde la Free Software Foundation en 1985. ces pratiques sont à la base des logiciels libres, qui ont, en quelques années, connu un développement impressionnant.»

Sous licence GFDL, puis Creative Commons

Et c’est sur cette base juridique que va naître et grandir Wikipédia: «Les questions de droit d’auteur étaient une contrainte forte à la rédaction d’un travail collectif destiné à être diffusé à grande échelle sur Internet. Placer une encyclopédie sous licence libre comme l’est Wikipédia, dans la lignée des logiciels, c’est permettre à de très nombreuses personnes de collaborer au même texte sans se connaître, tout en respectant le droit d’auteur.»

Rémi Mathis précise dans son livre que dans Wikipédia, «à l’origine, la licence utilisée (GFDL) était celle des textes qui accompagnaient les logiciels libres. Depuis 2009 [voir cette annonce suivie d’un de ces longs débats qui font, ou pas, le charme des coulisses wikipédiennes), c’est la licence Creative Commons CC-By-SA – très utilisée sur Internet. Elle permet toute réutilisation sans autre condition que celle de citer les auteurs, mais impose, après modification, de continuer à utiliser cette licence (il n’est pas possible de privatiser le résultat d’une utilisation ou modification du texte: c’est ce qu’on appelle une licence virale). Toutes les contributions sont placées sous cette licence, c’est-à-dire que, en publiant leur contribution, les auteurs acceptent que leur texte puisse être modifié, adapté (traduction…), utilisé et diffusé sans nouvelle autorisation.»

Source zdnet.fr

Mozilla ajoute de nouvelles fonctionnalités à son offre de VPN

Featured

L’éditeur de Firefox, Mozilla, vient d’ajouter de nouvelles fonctionnalités pour son VPN, qui pourrait bientôt être disponible en France.

Mozilla, l’éditeur du navigateur Firefox, vient de lancer deux nouvelles fonctionnalités pour enrichir son offre de réseau privé virtuel (VPN).

Lancée l’année dernière au tarif mensuel de 5 dollars, cette offre n’est pour l’heure disponible qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Nouvelle-Zélande, à Singapour et en Malaisie. Cela pourrait toutefois rapidement évoluer, la direction de Mozilla étant actuellement en train de plancher sur un lancement dans d’autres pays au printemps 2021, sans toutefois préciser si la France serait concernée.

Au rayon des nouveautés, le VPN de Mozilla prévient désormais les utilisateurs lorsqu’ils ont rejoint un réseau qui ne nécessite pas de mot de passe ou qui utilise un chiffrement faible. La notification sur Windows, Linux, Mac, Android et iOS indique aux utilisateurs qu’ils se trouvent sur un réseau mal sécurisé, ce qui peut s’avérer utile alors que les restrictions sanitaires s’assouplissent et que les individus recommencent de plus en plus à voyager.

Accès au réseau local

Sur le front domestique, Mozilla ajoute l’accès au réseau local, pour permettre aux appareils de communiquer entre eux alors que le VPN est toujours actif. Les utilisateurs doivent cocher une case dans les paramètres réseau lorsqu’ils sont connectés à un réseau domestique.

« De temps en temps, vous pouvez avoir besoin d’imprimer des formulaires pour une prochaine visite chez le médecin ou les feuilles de travail de vos enfants pour les occuper », note Mozilla. « Maintenant, nous avons ajouté l’accès au réseau local, afin que vos appareils puissent communiquer entre eux sans avoir à désactiver votre VPN. Assurez-vous simplement que la case est cochée dans les paramètres réseau lorsque vous êtes sur votre réseau domestique. Cette fonctionnalité est disponible sur les plateformes Windows, Linux, Mac et Android », fait savoir l’éditeur de Firefox.

Sur un marché des VPN très encombré, Mozilla espère se démarquer en proposant une navigation rapide. La direction de Mozilla expliquait récemment que son VPN est basé sur les 4 000 lignes de code du protocole WireGuard, qui, selon elle, ne représente qu’une fraction de la taille des protocoles existants utilisés par les autres fournisseurs de services VPN.

Source : zdnet.com