L’April invite les personnes candidates aux régionales et départementales de juin 2021 à s’engager pour une informatique au service de toutes et tous :
signez le Pacte du Logiciel Libre.
https://www.candidats.fr/post/2021/05/27/s
L’April invite les personnes candidates aux régionales et départementales de juin 2021 à s’engager pour une informatique au service de toutes et tous :
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Une nouvelle édition de la Fête des Possibles, organisée par le Collectif pour une Transition Citoyenne, aura lieu du 10 au 26 septembre 2021. L’occasion de célébrer pendant deux semaines les initiatives locales et les solutions concrètes qui contribuent à construire un avenir plus durable et solidaire.
La Fête des Possibles aspire à faire prendre conscience à un maximum de citoyens et de citoyennes que des solutions existent pour vivre en meilleure santé, pour moins polluer, pour mieux vivre ensemble. C’est bien sûr une occasion de plus pour montrer que « c’est possible » d’utiliser au quotidien des logiciels respectueux de nos libertés !
Ainsi, nous encourageons toutes les organisations ayant à cœur la promotion du logiciel libre à proposer un ou plusieurs rendez-vous dans le cadre de la Fête des Possibles.
Le « Kit de la Fête 2021 », disponible sur le site de la manifestation, donne toutes les informations utiles pour participer, ainsi que des idées d’événements et des conseils pour l’organisation. Un cycle de formations « Comment faire la Fête des Possibles ? » sont accessibles sur une instance PeerTube (retrouvez les liens sur le site de la Fête).
Les rendez-vous pour 2021 peuvent d’ores et déjà être saisis sur le site de la Fête des Possibles. Pour nous permettre de mettre en valeur la contribution des organisations autour du Libre, nous vous invitons à inscrire votre événement également sur l’Agenda du Libre, en ajoutant le mot-clé fete-des-possibles-2021.
Préparez dès maintenant votre événement, et rendez-vous du 10 au 26 septembre pour découvrir et agir !
Une courte vidéo de présentation de la Fête des possibles (34 secondes).
Découvrez le site de la Fête des Possibles
Source april.org
Nous y sommes. Après de nombreuses semaines de « teasing » et de tests, la nouvelle version du navigateur web Firefox 89 débarque ce mardi, avec une toute nouvelle interface de travail.
Un message posté le 18 mai sur Twitter donnait le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »
You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb
— Firefox (@firefox) May 18, 2021
Nous y sommes. Le 1er juin est arrivé et la nouvelle version de Firefox peut être téléchargée dès maintenant, même si les notes de sortie doivent encore être mise à niveau à l’heure où nous écrivons ces lignes mardi matin.
Ce qui change ? À peu près tout, visuellement. Car oui, Firefox 89 apporte une toute nouvelle interface très attendue, baptisée Proton, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .
Ce grand ménage de printemps offre une vue bien plus dégagée aux internautes pour un meilleur confort de travail. Les onglets flottent au-dessus de la barre d’adresse. Les barres d’outil et de menus ont été nettement simplifiées elles aussi : des boutons et des menus ont été retirés (même s’ils peuvent être réintégrés à la demande de l’utilisateur), notamment la page d’accueil, le panneau latéral ou encore le gestionnaire de téléchargements.
Cette réorganisation, plus frugale, est assez inspirée par le travail de fond qui a été mené par Apple auprès de Safari ces dernières années. Il est également destiné à mettre le navigateur libre – dont le moteur reste indépendant – au niveau de Chrome et de Microsoft Edge, dont les versions 91 sortent également cette semaine.
Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .
Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin 2021 sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.
Savez-vous exactement ce qu’est un VPN et comment il fonctionne ? Vers quel fournisseur de VPN faut-il se tourner ? Nous allons répondre à ces questions et vous donner des solutions pour installer votre nouveau VPN sous Linux et d’autres systèmes d’exploitation.
Un VPN (Virtual Private Network) est un réseau virtuel privé destiné à isoler les échanges du reste du trafic transitant par les réseaux de télécommunication publics. Il masque l’adresse IP d’un utilisateur pour crypter son trafic internet. Son fonctionnement est simple. Vos données sont routées non plus via votre fournisseur d’accès à internet (ou hotspot public), mais via un réseau de serveurs maintenus par un fournisseur tiers, de manière sécurisée.
Très utilisé en entreprise pour faciliter le travail à distance et protéger les données sensibles, le VPN intéresse de plus en plus les particuliers. Pas étonnant, dès lors, de voir se multiplier les offres pour des VPN en ligne depuis plusieurs années. D’où l’importance de bien choisir un fournisseur de VPN comme VPNPro.
Les avantages d’un VPN sont nombreux, qu’on soit un simple utilisateur, un professionnel ou un activiste. En voici deux exemples concrets.
Le VPN vient masquer votre identité (IP) et votre localisation, ce qui va renforcer votre confidentialité en ligne. Vous pouvez dès lors contourner le géoblocage de services, notamment dans le domaine du streaming (Netflix, Disney+, HBO Max) ou pour les retransmissions d’événements sportifs.
Dans certains pays, le VPN permet également de contourner la censure imposée par les régimes politiques.
Lorsque vous utilisez une connexion à internet publique, notamment les hotspots gratuits (commerces, restaurants, aéroports, villes), l’utilisation du VPN permet de chiffrer les données que vous échangez. Elles ne peuvent donc pas être suivies ou interceptées. Une protection utile contre les menaces en ligne.
Lorsque vous avez choisi un fournisseur, vous pouvez alors installer le VPN sur un grand nombre d’appareils :
Un routeur : pour cela, votre routeur doit supporter la norme OpenVPN, ce qui varie d’une marque à l’autre ;
Un ordinateur : il est possible de configurer le VPN depuis une application ou directement dans les paramètres du système d’exploitation (Linux, macOS, Windows, ChromeOS), en fonction de votre fournisseur VPN ;
Un smartphone ou une tablette : via une application mobile ou dans les paramètres de votre appareil iOS ou Android.
Pour installer un VPN sur un système d’exploitation Linux, vous pouvez télécharger le client OpenVPN et le configurer manuellement. Les instructions sont parfois complexes : c’est une option de choix pour les utilisateurs avancés. Si ce n’est pas votre cas, de nombreux fournisseurs disposent d’une application VPN native pour Linux, compatible avec la plupart des distributions (Fedora, Ubuntu, Debian, Linux Mint, Mageia, elementary OS, etc.).
Les VPN gratuits ne sont pas recommandés. Généralement, leur fonctionnement est plus lent et ils ne garantissent pas toujours votre sécurité. Pour trouver un VPN fiable, n’hésitez pas à consulter un comparateur de VPN. Vous pourrez alors choisir le meilleur fournisseur de VPN en fonction de vos besoins et de votre système d’exploitation. Vous pourrez également recueillir les impressions et les avis des utilisateurs.
Si vous utilisez Linux, n’oubliez pas de vérifier que le fournisseur propose une application Linux ou, à défaut, des instructions claires pour configurer le VPN sous Linux, par exemple avec OpenVPN.
Que vous souhaitiez protéger votre anonymat, contourner la censure et les blocages géographiques ou simplement protéger vos données personnelles, vous avez aujourd’hui tout intérêt à adopter un VPN. Votre adresse IP sera dissimulée et vous pourrez surfer de manière plus sûre et confidentielle.
Source toolinux.com
Le logiciel libre YunoHost vous permet de gérer aisément un serveur web pour vos besoins personnels, professionnels ou associatifs. La version 4.2 vient de sortir début mai. Mode d’emploi.
YunoHost est un système d’exploitation basé sur Debian. Il permet de faciliter l’administration d’un serveur et démocratiser l’auto-hébergement. C’est un projet de logiciel libre maintenu par des contributeurs bénévoles.
La sortie de la version 4.2 de YunoHost s’accompagne de plusieurs nouveautés :
Réécriture de la webadmin en Vue.js, un framework web plus moderne ;
Passage à Python 3 comme langage de programmation interne, ce qui prépare aussi le terrain pour la transition vers la version Bullseye de Debian, attendue cet été ;
Correctifs pour les domaines nohost.me / noho.st et ynh.fr ;
Permissions pour SSH et SFTP ;
Améliorations au niveau des backups du système.
Vous pouvez mettre à jour YunoHost de deux manières :
Depuis la webadmin, via le menu “Mettre à jour le système” ;
En ligne de commande avec les 2 instructions suivantes
$ sudo yunohost tools update $ sudo yunohost tools upgrade —system
Vous pouvez tester YunoHost depuis l’interface utilisateur, en utilisant les identifiant/mot de passe « demo ». Une démo est également possible de l’interface d’administration (même mot de passe).
Vous pouvez télécharger YunoHost depuis cette page, en fonction du matériel dont vous disposez : VirtualBox, Raspberry Pi, carte ARM, ordinateur standard personnel ou ordinateur distant (« Cloud »).
Ensuite, vous pouvezinstaller les applications dont vous avez besoin, depuis un catalogue varié, allant d’AgenDAV à Drupal en passant par NextCloud, Plume, Noalyss, Collabora, Piwigo, etc.
La documentation peut vous aider à choisir le mode d’hébergement le mieux adapté à vos besoins (à la maison, au bureau, via un VPS).
Source toolinux.com
Le logiciel libre Inkscape n’en finit pas de soigner sa monture pour se mesurer à Adobe Illustrator et séduire les illustrateurs, amateurs comme professionnels. La version 1.1 débarque avec une copieuse liste d’améliorations.
Inkscape est un logiciel de dessin vectoriel pour sur Windows, macOS et GNU/Linux. Il est utilisé par des graphistes et concepteurs professionnels, mais aussi par des amateurs.
Inkscape permet de créer des illustrations, des icônes, des logos, des diagrammes, des cartes et des rendus pour le web. L’application utilise le format – standard ouvert du W3C – SVG.
Oui, Inkscape est un logiciel libre et open source sous licence GPL.
Inkscape 1.1 est considéré comme une version majeure, avec de nombreuses nouveautés et fonctionnalités, dont :
Une boîte de dialogue de bienvenue, qui permet de sélectionner l’apparence d’Inkscape et de choisir la taille du nouveau document ou le fichier à ouvrir
Une palette de commandes qui s’ouvre lorsque vous appuyez sur la touche ?
Un système d’ancrage des boîtes de dialogue réécrit
Un nouveau mode d’incrustation des contours
Des options des préférences désormais plus faciles à trouver grâce au nouveau champ de recherche
Une extension pour la mise à jour des extensions et l’installation d’extensions supplémentaires (en bêta)
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les notes de publication complètes d’Inkscape 1.1 (en anglais pour l’instant).
Le site officiel est quasi entièrement traduit en français à cette adresse.
Vous pouvez télécharger gratuitement la dernière version d’Inkscape pour Windows, macOS ou encore GNU/Linux depuis cette page. Le code source se trouve ici.
Pour télécharger Inkscape sous Linux, 3 formats sont disponibles prêts à l’emploi : AppImage, Snap et PPA.
Source toolinux.com
Mozilla mène actuellement une campagne de « teasing » à l’approche de la nouvelle version de son navigateur web. Firefox 89 débarque ce 1er juin, la Fondation en livre les secrets de fabrication.
Un message posté le 18 mai sur Twitter donne le ton : « Un navigateur ne tient pas 20 ans sans améliorations le long de la route. Alors, le 1er juin, c’est exactement ce que nous allons faire. Préparez-vous pour le nouveau Firefox. »
You don’t last 20 years as a browser without making improvements along the way. So on June 1, that’s exactly what we’re doing. Get ready for a fresh new Firefox. pic.twitter.com/K9PDawM3zb
— Firefox (@firefox) May 18, 2021
Le blog officiel est un tantinet plus prolixe : on y apprend que Firefox 89, prévu le 1/6/2021 en version stable, sera porteur d’une toute nouvelle interface, laquelle a été « revue en profondeur, pixel après pixel » : « Nous avons mesuré la valeur que les utilisateurs retiraient de batterie de nouvelles fonctionnalités et nous avons finalement rationalisé l’expérience Firefox pour qu’elle soit à la fois plus propre, plus accueillante et plus facile à utiliser sur tous les appareils« .
Une refonte superficielle ? Pas pour la Fondation Mozilla, qui explique que si elle apporte régulièrement de petites améliorations à la conception, « les refontes majeures sont des projets de grande envergure qui ne sont pas si fréquents, car le changement peut être… difficile« .
Le nouveau Firefox débarquera le 1er juin sur tous les appareils, non seulement sur le bureau (Windows, Linux, macOS), mais également pour iOS et pour Android.
La CNIL « fête » l’anniversaire du RGPD en annonçant avoir envoyé ses premières mises en demeure avec un message : les cookies doivent pouvoir être refusés aussi facilement qu’on peut les accepter. La mise en conformité doit intervenir sous un mois, faute de quoi des sanctions pourront suivre.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a le sens du timing. Alors que le RGPD est en application depuis très exactement trois ans, elle tape – enfin diront certains – du poing sur la table sur un sujet sensible : « La Présidente de la CNIL a adressé le 18 mai 2021 une vingtaine de mises en demeure à des organismes ne permettant pas aux internautes de refuser les cookies aussi facilement que de les accepter ».
En avril, elle avait prévenu que la période de « grâce » était terminée et que des vérifications allaient débuter pour de bon concernant les pratiques de gestion des cookies et autres dispositifs de pistage. Le résultat ne surprendra personne : des manquements ont été identifiés. Si le bouton pour « tout accepter » est généralement bien visible et facilement cliquable, celui pour refuser joue parfois à cache-cache, ce qui est contraire au RGPD.
La Commission précise qu’il « s’agit de la première campagne de vérifications et de mesures correctrices depuis l’expiration du délai accordé aux acteurs pour mettre en conformité leurs sites et applications mobiles aux nouvelles règles en matière de cookies ». Les acteurs concernés « sont principalement d’importantes sociétés de l’économie numérique », explique la gardienne des libertés. Aucun nom n’est par contre donné.
On apprend néanmoins que parmi les organismes mis en demeure, « figurent également des acteurs publics », là encore sans plus de précision. Ils ont désormais « un mois pour se mettre en conformité et encourent des sanctions pécuniaires pouvant aller jusqu’à 2 % de leur chiffre d’affaires si ce délai n’est pas respecté ».
Bien évidemment, la CNIL ne compte pas en rester là et prévient : « des actions similaires seront conduites au cours des prochains mois, ce sujet étant l’une des thématiques prioritaires de contrôles de la CNIL en 2021 ».
Source nextinpact.com
La commission du développement durable de l’Assemblée nationale commencera mardi 25 mai 2021, à partir de 18 h 30, ses travaux sur la proposition de loi issue du Sénat « visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France ». Plusieurs amendements proposent des pistes intéressantes pour lutter contre l’obsolescence logicielle et inscrire les libertés informatiques comme élément structurant de la lutte écologiste.
Dans la continuité de son engagement sur le projet de loi pour une économie circulaire et contre le gaspillage1, l’April s’est saisie de cette proposition de loi pour faire des propositions d’amendements en vue de lutter contre l’obsolescence logicielle. Propositions reprises par divers parlementaires et qui seront donc soumises à discussion en commission du développement durable à partir du 25 mai. L’April tient d’ailleurs à remercier le collectif GreenIT, très mobilisé sur cette proposition de loi et sur ces enjeux en général, de s’être fait le relais de ses propositions pour une meilleure prise en compte des libertés informatiques. (Retrouvez la liste des amendements déposés).
Un facteur important d’obsolescence consiste en la présence de « restrictions d’installation de logiciel ». Ces restrictions — à l’instar du Secureboot de Microsoft — rendent difficile, voire impossible, l’installation d’un système d’exploitation libre sur un ordinateur, souvent sous prétexte de sécurité. Une couche logicielle, présente dans la carte mère, contrôle ce qu’il est possible ou non d’installer sur son propre matériel. Ces restrictions sont des atteintes évidentes aux libertés informatiques et un frein fort à la réparabilité et au reconditionnement des matériels informatiques concernés. Les amendements CD123 déposé par Paula Forteza et CD47 déposé par le groupe socialiste et apparenté reprennent une proposition de l’April pour interdire ces pratiques. L’amendement CD164, déposé par le groupe Modem, reprend cette proposition en réduisant sa portée, « après une période d’exclusivité d’une durée égale à la fourniture des mises à jour de conformité est interdite », un compromis qui semble, de façon indirecte, valider une pratique restrictive de liberté injustifiée.
Amendement CD123, créant un nouvel article après l’article 7, déposé par Paula Forteza et CD47, créant un nouvel article après l’article 14bis, déposé par le groupe socialiste et apparenté :
L’article L. 441‑4 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Toute technique, y compris logicielle, dont l’objet est de restreindre la liberté d’un consommateur d’installer les logiciels de son choix sur son équipement est interdite. »
L’amendement CD109 déposé par Paula Forteza vise à permettre l’accès aux interfaces de programmation des « objets connectés », les « API », et à leur documentation, dans des conditions non discriminatoires et sans restrictions de mise en œuvre. Tirés d’une proposition défendue par GreenIT.fr, Halte à l’obsolescence programmée et l’April, cet amendement est déterminant pour permettre la durabilité et la maîtrise des « objets connectés ».
Amendement CD109, créant un nouvel article après l’article 11, déposé par Paula Forteza :
Après l’article L. 111‑4 du code de la consommation, il est inséré un article L. 111‑4‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 111‑4‑1. – Les fabricants d’objets connectés mettent à la disposition du consommateur les interfaces de programmation de l’objet. Ces interfaces de programmation sont disponibles à compter de la date de mise sur le marché de la dernière unité du modèle concerné et pour une durée illimitée. Les documents de spécifications des interfaces de programmation sont intégralement accessibles librement et gratuitement ou pour un coût minimal, dans des conditions non discriminatoires et sans restriction, juridique ou technique, de mise en œuvre. »
Une proposition intéressante de l’association Halte à l’obsolescence programmée, reprise par la députée Paula Forteza dans un amendement CD118, entend imposer la libre diffusion et l’utilisation des codes sources des logiciels embarqués dans des équipements dès lors que le vendeur ne fournirait plus de mises à jour.
Amendement CD118 à l’article 9, déposé par Paula Forteza :
« I. bis. – L’article L. 217‑23 du code de la consommation est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Dès lors que le vendeur ne fournit plus de mises à jour, il diffuse gratuitement sous format électronique, dans un standard ouvert et librement réutilisable, les codes sources afférents au produit concerné. »
La question de l’obsolescence logicielle est complexe et ne pourra, évidemment, être adressée par cette seule proposition de loi. La lutte contre l’informatique déloyale (vente forcée, DRM, démarrage exclusif…), le droit à l’interopérabilité et, plus globalement, la défense effective des libertés informatiques sont des considérations qui ne peuvent être ignorées pour pleinement adresser l’enjeu en cause. C’est seulement en redonnant aux utilisateurs et utilisatrices la totale maîtrise de leurs équipements , en leur donnant les moyens d’être indépendants face aux choix commerciaux des fabricants et des éditeurs de logiciels privateurs, avec des logiciels libres, que l’on pourra répondre à l’objectif de réparabilité et de durabilité des équipements informatiques.
Source april.org
À l’occasion des élections régionales et départementales des 20 et 27 juin 2021, l’April propose aux personnes candidates de signer le Pacte du Logiciel Libre afin de marquer leur engagement, si elles sont élues, à mettre en place une priorité aux logiciels libres et aux formats ouverts dans leur collectivité. Nous invitons bien sûr toutes celles et ceux qui le souhaitent à contacter les candidates et candidates, particulièrement les têtes de liste pour les régionales, pour les encourager à signer le Pacte du Logiciel Libre et profiter de l’occasion pour les sensibiliser aux enjeux des libertés informatiques.
Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les élections régionales
Télécharger le PDF du Pacte du logiciel libre pour les éléctions départementales
Le Pacte du Logiciel Libre 1 s’inscrit donc dans une double démarche : fournir une base au dialogue entre les citoyen⋅nes et les candidat·es avant les élections autour des enjeux du logiciel libre ; disposer d’engagements clairs pris en conscience. Il s’appuie sur la plateforme candidats.fr où la liste des signataires sera disponible et régulièrement mise à jour.
Les personnes candidates aux élections régionales et départementales sont invitées à nous retourner le pacte signé par voix postale ou en version numérisée par courriel, ainsi qu’à afficher leur engagement pour le logiciel libre sur leur site web.
Source april.org