Extensions Firefox inopérantes : un premier correctif en déploiement

Featured

Mise à jour : Mozilla vient d’annoncer qu’un certificat intermédiaire avait été mis en place à travers le système des « studies » de Firefox afin d’assurer un déploiement rapide en arrière-plan,  avant une solution plus pérenne. Les extensions concernées devraient ainsi progressivement être de retour dans les heures qui viennent. Un suivi de l’incident est assuré par ici.

Les erreurs les plus bêtes peuvent parfois avoir les conséquences les plus graves. Ainsi, depuis ce 4 may 2019, plus aucune extension ne peut être utilisée dans Firefox en raison d’un certificat qui n’est plus valable. De premiers correctifs arrivent.

Du fait du décalage horaire, certains utilisateurs ont alerté en amont les développeurs, mais cela n’a semble-t-il pas mal suffit. Ainsi, depuis minuit il est impossible d’installer ou d’utiliser des extensions sous Firefox.

Dès les premiers signalements, les équipes de Mozilla ont indiqué être au courant du problème et travailler sur un correctif. Il y a quelques minutes, elles ont indiqué qu’il était en test. Il ne sert donc à rien de bidouiller les paramètres du navigateur pour le moment, tout devrait rapidement rentrer dans l’ordre via la mise en place d’un nouveau certificat ou d’un patch.

On se demande tout de même comment l’organisation a pu laisser passer une erreur pareille. Espérons qu’elle reviendra en détail sur ce qui s’est passé pour s’en expliquer dans les jours à venir. Surtout que l’affaire n’a rien de nouveau, un premier problème du genre ayant déjà touché le navigateur il y a quelques années comme l’a relevé Cyril Brulebois.

The team is currently testing a fix for this issue.

In the meantime, signing of new extensions is disabled until the fix is in place.

Mozilla Add-ons (@mozamo) 4 mai 2019

Source nextinpact.com

Une entrée en bourse est toujours prévue pour Canonical (Ubuntu)

Featured

Si le chiffre d’affaires de Canonical est dopé par l’IoT et le cloud, la distribution Ubuntu Linux de bureau génère des revenus de plus en plus importants. D’ailleurs, l’IPO est toujours sur la table pour Shuttleworth.

Mark Shuttleworth, fondateur d’Ubuntu et PDG de Canonical, s’est laissé aller à quelques confidences dans le cadre de l’Open Infrastructure Summit qui s’est tenu à Denver en début de semaine.

Selon des propos rapportés par ZDNet : « Nous voyons un grand nombre d’entreprises souscrire à des offres de support de Linux pour le bureau, notamment auprès des ingénieurs en intelligence artificielle. (…) D’ailleurs, nous voyons émerger une forte demande en support commercial de l’édition desktop d’Ubuntu. »

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé ? Pour Shuttleworth, l’intérêt pour le support desktop « existait déjà, mais de manière plus officieuse, auprès des développeurs » : « On était davantage dans des déploiements de type ’don’t ask don’t tell’ (sous le manteau), mais aujourd’hui, ce sont les équipes IA qui réclament ce support et le sujet est pris plus au sérieux. »

Cloud et IoT tiennent les cordons de la bourse

Par rapport au cloud et à l’IoT, le desktop Linux ne rapporte pas des sommes importantes, mais cela ne signifie pas non plus que ces revenus sont négligeables. D’ailleurs, la bourse est toujours sur la feuille de route du patron, même s’il n’y a pas encore de date fixée.

Les objectifs sont pourtant clairement dessinés… et de plus en plus plausibles : « Plus de 200 millions de revenus (Ndlr : en dollars US), une croissance franche et l’alignement des planètes autour du cloud et de l’IoT. » Le cloud répond déjà franchement à ces critères : « 2 tiers des clouds publiques utilisent Ubuntu Linux. Bien sûr, ce peut être sur Azure, chez Google, chez Amazon, mais peu importe, c’est Ubuntu qui est à la manœuvre dans tous les cas. »

Source toolinux.com